Tite
Projection de l'histoire biblique N°55 :
lettre de Paul à Philémon
Projection de l'histoire biblique N°53 :
suivre Jésus implique des risques et des tensions
Tite
était un disciple grec de Jésus qui était pour Paul un compagnon
de voyage, un collaborateur de confiance.
Il avait aidé Paul à
traverser certaines situations de crise, par le passé.
Dans cette lettre, nous découvrons que Paul lui a confié la tâche d'aller en Crète pour mettre de l'ordre dans un réseau d'Eglise de maisons.
La
culture crétoise était notamment connue dans l'antiquité, pour ces
sculptures et fausses informations. De plus, dans le mot grec
"kretizo" signifiait menteur, (être crétois).
Ces
gens étaient tristement célèbres pour leur traîtrise et de leur
cupidité. A la plupart des hommes sur l'île avaient servis de
mercenaire, et les villes de l'île étaient réputées les plus
dangereux en proie à la violence et à l'immoralité sexuelle,
(violeurs).
Ce pendant l'Ile de Crète disposait de plusieurs ports stratégiques qui desservaient les villes, de toutes la
méditerranée antique.
Point de vue de Paul, il faisait de la
Crète le parfait endroit pour démarrer un réseau d'Eglise.
Il
se trouve qu'un certain moment, ces églises sont tombées sans trop
savoir comment sous l'influence des chefs crétois corrompus. Qui,
ces derniers se disaient "chrétien" tout en dégradant les
réputations des églises.
Paul a donc mandaté Tite avec la tâche de régler cette situation, sur la base des instructions contenues dans cette lettre.
Sa
structure donne un ton assez direct. Après une brève introduction,
Paul donne des consignes claires à Tite concernant ses tâches pour
cette Eglise.
Ensuite, il donne des directives concernant le
nouveau type de foyer et d'humanité que l'Evangile pourrait créer
envers cette communauté crétoise.
Voyons de plus près comment il a rédigé tout ça.
Paul a commencé d'abord par rappeler Tite de son message en temps qu'apôtre, qui porte sur l'espérance de son message et de la vie éternelle.
Paul
a parlé de l'espérance et la vie éternelle vis à vis d'une
nouvelle création maintenant accessible par Jésus Christ, et cette
espérance est une promesse de longue date faite par le Dieu qui ne
ment pas.
Cette
petite précision de l'ouverture introduit un sujet important, qui
restera une toile de fond tout au long de la lettre.
L'un des problèmes des églises crétoises était que les fidèles avaient calqués sur Jésus à l'idée qu'ils se faisaient sur les dieux grecs, avec lequel ils avaient grandis. Notamment Zeus le chef de ces dieux, les crétois se vantaient même que Zeus était réellement né sur leur île. Ils aimaient bien entretenir des mythes et des légendes sur les secrets coupables de Dieu, qu'ils séduisaient des femmes et mentaient pour arriver à leurs fins.
Alors, pour Paul
la clarification était nécessaire ; le Dieu révélé par Jésus
n'a absolument rien à voir avec Zeus.
Ces traits caractères
essentiels sont la fidélité et la vérité, ce qui implique que le
mode de vie des chrétiens sera tout autant empreinte de vérité.
C'est la raison pour laquelle Paul a confié une double tâche à Tite.
Paul
a précisé que la première chose à faire est de nommer de nouveaux
chefs pour chaque communauté chrétienne, une équipe d'anciens
comment il les appelle. Des hommes matures de mari ou de père, auquel
leur mode de vie était totalement différent que la culture
crétoise. Ils devaient être réputé pour leur intégrité, leur
dévotion à Jésus, leur maîtrise de soi, et leur générosité
aussi bien dans leur famille que dans la communauté au sens
large.
Ces nouveaux chefs devaient enseigner la bonne nouvelle
de Jésus, et de remplacer les dirigeants corrompus ou sinon les
recadrer. Ce qui était la deuxième tâche de Tite.
Paul
a assimilé ces prédicateurs ou défenseurs de la circonstance, en
d'autres termes ils étaient des crétois pratiquants la loi juive
qui se disaient être les disciples de Jésus, (donc juif
messianique).
Exactement comme dans la Galatie ces personnes
exigeaient à des chrétiens, (non juifs) se fassent circoncire et
suivre les lois de la Torah. Ce que Paul résumait cela à une
obsession des raisonnements juifs et des commandements humains. Et,
pour couronner le toute, ils n'accédaient aux autorités de l'Eglise
que pour se faire de l'argent.
Donc
Paul dans une manoeuvre il s'est servi d'une citation d'un ancien
poète crétois, "Epiménide" connu pour sa franchise et
son honnêteté au sujet du comportement de son propre peuple. Il
disait que "les crétois ont toujours été des menteurs, des
bêtes méchants, des gloutons et des fainéants. Ils brouillent les
limites entre le vrai et le faux, le bien et le mal et ne sont
attirés que par l'appât du gain."
Paul a dit ; - "Alors
que ces dirigeants prétendent connaître Dieu, ils le renient par
leur acte," (par leur mode de vie crétois).
Par faute de ces dirigeants corrompus, plusieurs chrétiens de ces églises ont vu leur foyer et leur vie personnelle sombrer complètement.
Paul a illustré en trois différents points, mettant en évidence le résultat d'une telle situation.
Le message de Jésus était discrédité.
Les gens, (les non chrétiens) disaient du mal des chrétiens.
Le message du chrétien n'était pas attrayant, (aux enseignements au sujet du Dieu le sauveur).
Paul
a donc dressé un portrait du foyer crétois idéal dévoué à Jésus
; il serait composé d'hommes et de femmes avancés en âge,
débordant d'intégrité et de maîtrise de soi. Et, qui serviraient
de modèle aux jeunes.
Paul a fait comprendre que "les
jeunes femmes ne devraient pas coucher à droite et à gauche et en
évitant le mariage, comme si c'était la tendance dans la Crète de
l'époque."
Paul a ajouté que "au lieu de cela elles
devraient chercher des partenaires fidèles pour fonder des familles
stables, et vivre dans des saine conditions."
Paul n'oublie
pas en disant que "les hommes aussi devraient faire la même
chose, qu'ils doivent être des citoyens réputés productifs et
recommandables."
Les
esclaves chrétiens avaient un statut unique, en Crète. Nous savons
qu'en raison de l'Evangile, ils étaient traités égal à égal dans
les communautés chrétiennes de Paul. Cependant, le risque était
qu'ils se servent de cette égalité comme un permis de désobéissance
de leur maître, pour ensuite prendre part aux rébellions
d'esclaves. Ce qui discréditerait d'avantage le message chrétien.
Il
est clair que cette nuance de Paul était assez sensible. Mais, il
était conscient que l'Evangile de Jésus doit manifester sa force
rédemptrice, dans la vie publique. Cela ne se fera pas par la force
populaire, ni par un fait que les chrétiens se désintéressent de
la vie civile. Le message chrétien ne sera attrayant pour les
crétois que l'hors que les chrétiens prennent pleinement part de la
vie publique, quand leur vie et leur foyer seront en apparence
similaire aux autres. Mais, en y regardant de plus près leurs
entourages découvriront que les chrétiens vivent selon à un autre
système de valeur, d'une dévotion d'un Dieu totalement différent.
Telle est la différence que Paul a résumé admirablement à la fin du chapitre 2. Il a dit que "les systèmes des valeurs sur lesquelles reposent sur le mode de vie chrétien est la grâce généreuse de Dieu. Apparu en la personne de Jésus, et qui réapparaîtra l'hors de son retour. Cette grâce a été démontré l'hors que Jésus a renoncé à son honneur pour souffrir d'une mort déshonorante, afin de sauver et de racheter ses ennemis, (la rédemption). Et, c'est cette même grâce qui a conduit le peuple de Dieu à refuser de céder au mode de vie corrompue, incompatible avec la générosité de l'amour de Dieu.
Paul est sorti en suite de la sensibilité purement chrétienne pour adopter une vision d'ensemble des chrétiens vivant, comme une nouvelle catégorie d'humain dans la société crétoise.
Parmi
tous les individues, les chrétiens devaient se démarquer en étant
des citoyens exemplaires, pacifiques, généreux, soumis aux
autorités et connus pour chercher le bien commun. Bien que cela soit
très différents des valeurs, dans lesquelles les crétois ont
grandis.
Mais, dans ce cas comment les chrétiens sont-ils sensés de soutenir ce mode de vie contraire à leur culture ?
Paul
a dit que "la
source de tous est l'amour du transformateur du Dieu trinitaire,
annoncée dans l'Evangile."
Et,
Paul a développé son propos par un beau poème ;
-
Mais quand Dieu notre sauveur a montré sa bonté et son amour pour
les hommes, Il nous a sauvés. Non à cause des actes justes que nous
avons accomplis, mais parce qu'Il a eu pitié de nous. Il nous a
sauvés par le bain purificateur de la nouvelle naissance, en nous
renouvelant par le Saint Esprit. Cet esprit Dieu l'a répandu avec
abondance sur nous, par Jésus Christ notre sauveur.
Ainsi, nous
sommes déclarés juste par sa grâce, nous devenons héritiers de la
vie éternelle, notre espérance.
Cette histoire vivante est si puissante, qu'elle peut produire des nouveaux types de personnes. Paul est convaincu que la fidélité aux enseignements de Jésus renforcées par la puissance du Saint Esprit attira la grâce de Dieu, sur toute l'Ile de Crète et dans le monde entier.
Paul a conclu en promettant d'envoyer des renforts à Tite, qui sont "Artémas et Tychique."
La lettre de Tite nous présente une stratégie missionnaire de Paul qui consiste à faire des églises, des agents de transformations au sein de leur communauté.
Cela n'arrivera pas en générant constamment des chocs cultures, ni en s'assimilant au mode de vie crétois. Au lieu de cela, il invite ces chrétiens à prendre part de manière avisée la culture crétoise. Ils doivent rejeter ce qui est mauvais, (pour eux) et adhérer ce qui est bon, (pour leur vie en Jésus). S'ils peuvent apprendre à vivre en paix avec les autres en restant dévoué à Jésus et au bien commun, les chrétiens montreront selon ces dires "de la beauté du message de notre Dieu et sauveur."De même avec des cultures religieuses différentes que les chrétiens doivent savoir partager une vie de paix, et d'accepter son prochain "comme il est" sans imposer leur croyance. Ainsi tout autant en apportant sa propre joie de vie en Jésus Christ. Et, d'être prêt à prêcher la bonne nouvelle quand on lui en demandera. Mais, à savoir que le chrétien peut-être mal écouté aussi, s'il ne vit pas dans la valeur juste, (la valeur de Jésus).