Jacques

Si vous regardez en version grecque du nom de Jacques est "Iakobos," et se traduit en hébreu "Ya'akov. C'est pourquoi à la plupart des traductions antiques et modernes il se traduit au nom de Jacob, alias de Jacques. Donc, on va l'appeler ainsi pour cet article.

Il y a plusieurs Jacob dans le nouveau testament, deux d'entre eux font parties du cercle proche de Jésus, les douze disciples. Et, cette lettre a été écrite par Jacob, le demi-frère de Jésus de même mère, (ne pas oublier que Jésus n'est pas né par l'aide du père Joseph le mari de Marie).
On a découvert dans l'histoire de Jacob dans le livre des Actes 12 et 15, ainsi dans les lettres de Paul au livre de Galates 1 et 2.

Après que Pierre est quitté Jérusalem pour aller fonder des nouvelles églises, Jacob a vu son rôle prendre de l'ampleur au point de devenir le chef de l'Eglise-mère messianique de Jérusalem. Ce dernier est principalement peuplé de juifs messianiques, c'était la toute première communauté chrétienne. Et, nous savons que les vingt années où Jacob était dirigeant ont été particulièrement difficile ; une famine a entrainé une grande pauvreté dans la région, et les dirigeants juifs de Jérusalem se sont pris aux juifs messianiques devant les tribunaux.
Malgré tout ça, Jacob était le pilier reconnu de l'Eglise de Jérusalem. Il était notamment connu pour être un artisan de la paix qui avait gouverné avec sagesse et courage jusqu'à sa tragique assassina.

Ce livre est donc un condensé de l'héritage des enseignements et de la sagesse de Jacob, d'une oeuvre courte et très puissante. Le livre commence comme une lettre, où il salut tous les juifs messianiques vivant hors d'Israël. Mais, son contenu n'a rien à voir avec les lettres de Paul, (où ce dernier il aborde des problèmes spécifiques à une Eglise locale). C'est plutôt un résumé de la sagesse de Jacob applicable à tous les types de communautés, parmi les disciples de Jésus.
L'objectif de Jacob n'était pas d'enseigner de nouveaux principes théologiques, il souhaitait plutôt aborder des problématiques quotidiennes et ouvrir nos yeux sur notre mode de vie.

La sagesse de Jacob était fortement influencée par deux ressources :

1. La première est l'enseignement de Jésus sur les principes du royaume de Dieu, notamment le serment à travers les montagnes, (auquel il se réfère constamment et les sites dans son livre).

2. La deuxième était les saveurs du livre des sagesses, celui des Proverbes. Et, en particulier les poèmes des Proverbes 1 à 9.

Jacob et Jésus ont littéralement grandit avec le livre des Proverbes, et le résultat c'est que son propre enseignement à la même cadence que ces proverbes. Les écritures sont marquées par le même type de langage et de mêmes imageries. Le livre est composé des courtes phrases, mais stimulant dans les paroles de sagesses. Egalement, les écritures sont remplies de métaphores, de belles formulations et d'accroches faciles à mémoriser.

Jacob a appelé essentiellement la communauté messianiques "à véritablement vivre avec sagesse, en se basant sur les synthèses de la Torah faite par Jésus." A savoir, aimer Dieu et son prochain comme soi-même. (Le mot "comme" est très important, d'où vous pouvez aimer votre prochain que si seulement vous vous aimez aussi).

Jacob a expliqué comment on a tendance à favoriser les gens qui peuvent leur envoyer de même, et négliger à ceux qui ne peuvent pas. Souvent à cause de leur pauvreté, selon ce qu'il a observé.
Selon Jacob, c'est tout le contraire de ce que Jésus a enseigné à l'amour.

Jacob a poursuivi en démontrant ce qui est une foi authentique, à de ce qui peut se faire et à ce qui n'est pas à faire. Et selon lui, si quelqu'un prêtant croire en Dieu et néglige les gens dans le besoin ou les pauvres ; la foi de cette personne est morte, (ou froide).
Les actes sont les preuves véritables de la croyance, (voir Matthieu 7.21-27) et une fois authentique ça conduit toujours aux enseignements de Jésus.

Jacob avait approfondi l'enseignement de Jésus sur les paroles de notre bouche, ainsi il arrive de blesser les gens par nos propos et puis de louer Dieu après, (voir Luc 6.43-45).

Il arrive parfois que nous portons des jugements sur les autres, et nous disons de mal d'eux derrière leur dos. Sans oublier qu'on a tendance à déformer la réalité à notre avantage, en règle générale sous cette attitude.
Notre manière de parler à des gens révèle souvent notre état de notre coeur et nos valeurs fondamentales. Et, nos mots en disent long sur notre caractère, (voir Matthieu 5.37).

Jacob n'est pas là à blâmer, mais à nous faire prendre conscience.

Jacob a aussi eu la conviction que la communauté du royaume de Dieu, (comme Jésus l'a enseigné) est le genre d'endroit où les divisions créées par la richesse et le statut social ne doivent pas exister, (voir Matthieu 6.28-34 et 6.19-21).

Jacob a commencé par mettre en garde de l'arrogance sur la richesse créée, sur ceux qui la croient éternelle. Et, il a dit ; - "Votre richesse pourrira un jour, tout comme vous ! Votre vie n'est qu'une vapeur ! "

Le mot vapeur pour la désignation au sujet de l'argent, où la vie deviendra vide, transparente et que la vie se dématérialise avec l'argent. On peut rattacher le sujet dans Matthieu 6.24, où ; Nul ne peut servir deux maîtres. Car, soit il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon, (l'argent).
Ne veut pas dire qu'un chrétien ne peut pas être riche, mais à savoir où servir ; exemple c'est l'argent qui sert à vivre, à construire, à payer les autres et à être généreux par exemple, et non pas de soi à servir l'argent. Ni même à l'adorer ou s'en réfugier, comme également le matériel, (une voiture par exemple).
Donc, c'est au chrétien d'estimer ce qui raisonnable, à savoir de laisser Dieu lui guider de ce qui est bon pour lui. Si, il perd tout c'est que Dieu lui aurait peut-être corrigé de son erreur, de son attachement à l'argent. Il doit donc méditer de ce qu'il possède, et de ce qu'il peut en faire de cette possession, il doit se réfugier à Dieu et être guidé de Lui. Tout en sachant que c'est en étant pauvre qu'on est riche, pour Dieu.

En revanche, le peuple de Dieu doit espérer avec patience le retour de Jésus, pour tout remettre en ordre, (voir Matthieu 24.13).

Ce qui devrait susciter une vie marquée par la prière de la foi, (voir Matthieu 21.21-22).

Alors, tous les enseignements de cette partie du livre sont tellement nombreux et riches, que dans cet article je ne peux pas tous les découvrir et les répertorier. Mais, je vous encourage à prendre le temps de les lire tous et lentement.

Le chapitre de l'introduction est placé en face des douze leçons de sagesses.
C'est un flou de leçons de sagesses et d'accroches assemblées pour résumer l'idée clé de l'ensemble du livre. Le chapitre sert de prélude de tous les termes et sujets clés développées dans les chapitres de la fin.

Jacob a commencé par préciser qu'il est personnellement conscient du fait que la vie est dure, d'ailleurs il est mort en martyre peu de temps après avoir écrit cette lettre. Mais, il croit que les épreuves de la difficulté de la vie sont paradoxalement des dons qui produits de l'endurance et qui produits à forger notre caractère.

Jacob a répliqué que "Dieu peut ensuite réaliser une oeuvre incroyable en nous, au milieu de notre souffrance. Et, nous aider à nous rendre parfaits et accomplis," (tout en restant imparfait par notre nature pécheresse).

--> Ce mot "parfaits" est très important pour Jacob, il le répète sept fois dans le livre. En hébreu et en grec, ce terme définit la plénitude, d'où en hébreu est "tamim" et grec "teleio."

Il traduit le fait de mener une vie totalement intègre, où nos actions sont toujours cohérentes avec les valeurs et les croyances que nous avons reçu sur Jésus.

Jacob savait qu'à la plupart d'entre nous vivons en réalité comme des êtres brisés, avec grosses épreuves d'inconstances dans notre comportement. Nous sommes bien tous plus compromis, que ne voulons l'admettre. Cependant, la mission de Dieu consiste à rétablir les personnes brisées et les restaurer. Et, cela commence avec la sagesse, c'est à dire "la capacité de voir nos épreuves à partir d'une perspective nouvelle."
Dieu donnera volontiers ce type de sagesse à ceux qui l'a demandé, par la foi. Et, c'est là, face à Dieu que nous prenons conscience de notre statut d'être modeste et fragile, ce qui nous oblige de choisir entre l'angoisse et la confiance. Sachant que la véritable sagesse à ce sujet consiste à choisir de croire que ; Dieu est bon et qu'Il définit les circonstances.

Selon Jacob, si les difficultés de notre vie sont dues à la pauvreté, alors essayons la voir comme un don qui nous appuie à croire qu'en Dieu seul. D'ailleurs dans ses mots "la richesse est éphémère, toutes ces choses passeront aussi vite que les fleurs sauvages dans la chaleur de l'été.
Ainsi, lorsqu'on passe une période difficile n'accusons pas Dieu ! Laissons plutôt aux circonstances ! "

En cela, Jacob ressort à rappeler les leçons de Jésus qui a enseigné les caractères de Dieu ; le Père est généreux, qu'Il est là pour nous soutenir dans nos peines et qu'Il est digne de confiance. C'est à travers Jésus qu'Il nous fait renaître à nouveau, dans une humanité nouvelle capable de surmonter dans la paix totale.

Et, cette humanité nouvelle est un stade qu'on atteint non seulement en lisant la parole de Dieu, mais aussi en la mettant en pratique pour Jacob.
Jacob a appelé la parole de Dieu ; la parfaite Torah de la liberté.
Il a fait référence au plus grand commandement de la Torah qui nous a été transmis par Jésus, à savoir ; être libéré pour aimer Dieu et notre prochain.

Jacob a montré de manière pratique comment ce traduit ce type d'amour, à savoir ; s'adresser aux autres avec bienveillance et affection. Ce qui consiste à servir les pauvres et mener une vie sincère de dévotion à Dieu.

On peut voir comment ce chapitre d'introduction rassemble tous les mots et les idées développés plus en détail dans les douze enseignements, des chapitres 2à 5. Jacob s'est longtemps imprégné dans la sagesse de Jésus et des Proverbes, pour nous faire le généreux don la propre sagesse dans ce livre. Et, pour ceux qui veulent suivre Jésus ; c'est un ensemble de nourriture difficile à avaler, mais enveloppé dans un bon style littéraire.

De même pour ma part en tant qu'écrivain de ce thème, je peux me voir sur les sagesses mentionnées où je bute dans une difficulté parfois. C'est en lisant qu'on peut se corriger, c'est en méditant à la parole qu'on peut s'améliorer.