L'avortement et la bible

Article écrit en automne 2022.

L'avortement et la bible

Que dit la bible sur l'avortement ?

--> Selon à la lecture de la bible l'avortement est un acte meurtrier et ignoble envers un être humain innocent dans le ventre maternel, pour des raisons purement égoïstes ou par incrédulité.

La bible n'a jamais spécifiquement traité du sujet de l'avortement, il n'y a simplement pas de mot traduit à l'avortement. Toutefois, il y a de nombreux enseignements dans les écritures qui démontrent clairement quelle est la vue de Dieu au sujet de l'avortement.
Jérémie 1.5 nous dit que Dieu nous connaît avant même qu'il ne nous tisse dans le sein de notre mère. Le Psaume 139.13-16 nous présente la part active de Dieu dans notre création et formation intra-utérine. Exode 21.22-25 prescrit la même peine pour quiconque cause la mort d'un bébé dans le sein de sa mère, que pour celui qui commet un meurtre. C'est une indication claire que Dieu considère un bébé dans le sein de sa mère tout autant qu'un être humain adulte, que c'est tout autant d'un même meurtre.
Pour un chrétien, l'avortement n'est pas un droit de choisir de la femme. C'est une question de vie ou de mort d'un être humain créé à l'image de Dieu, (Genèse 1.26-27 et 9.6).
Contrairement aux médecins de notre temps, la bible ne parle pas de foetus mais d'enfant dans le ventre maternel ; car il s'agit bien d'êtres humains ayant le même droit à la vie que nous dès leur conception.
Lorsque Élisabeth a conçu un fils, (Jean-Baptiste, Luc 1.36) et qu'elle rencontra Marie alors enceinte du Christ ; son enfant tressaillit dans son sein, (Luc 1.41).
Il ne s'agissait pas d'un simple foetus, d'un tas de matière organique, mais parle d'un fils, d'un enfant, d'un être humain.

Le premier argument qui est toujours mentionné "contre la position d'avortement" par des chrétiens, pose la question suivante ; Que faire dans les cas de viol et d'inceste ?
Aussi atroce qu'une grossesse résultant d'un viol ou d'un inceste puisse être, la réponse est-elle pour autant le meurtre d'un bébé ? (Il ne faut pas confondre aux premiers humains sur terres qui ont dû se multiplier et donc forcément à commencer entres des frères et soeurs de la même famille d'Abraham).
La réponse :
Deux torts ne font pas une bonne action. L'enfant qui est né d'un viol ou d'un inceste peut être donné en adoption à une famille aimante qui ne peut pas concevoir d'enfants, ou l'enfant peut être élevé par sa mère.
De nouveau, l'enfant ne devrait pas être puni fatalement pour les mauvaises actions de son père ou des parents.

Alors, après cette première question, que fait-on avec ceux des mères misent en danger de leur santé ? (Exemple, une grossesse ectopique ou extra-utérine).
Réponse :
La bible ne dit rien là-dessus. Cette question ne peut être résolue qu'entre le mari, la femme et Dieu. Tout couple confronté à cette situation extrêmement difficile devrait prier le Seigneur pour recevoir la sagesse, (Jacques 1.5) pour savoir ce qu'il voudrait qu'ils fassent. En règle générale on fait confiance à la médecine, et nous pouvons interpréter que Dieu envoie un signal de danger par les paroles du médecin. Dans le passé aux époques des écritures il n'avaient pas d'évolution à la médecine dans ce domaine, et donc beaucoup de femme mourraient de cela.
Il faut savoir qu'il n'y a pas plus de 10% environ dans l'ensemble des avortements dans le monde, (au moment de mon écrit) qui ont eu une intervention d'avortement par cette cause.
Cela veut dire que le 90% sont des cas de choix personnels.

Donc, le 90% ne sont pas justifier d'un tel meurtre, que par leur propre intérêt personnel. Pour la plupart, sont ceux qui n'assume pas les conséquences après un acte sexuel, ou simplement que les parents ne souhaitent pas par peur sur les raisons financières, (par exemple). Elles ont manqué la foi de recevoir la force par Dieu pour vaincre cette peur ou cet intérêt personnel, (interprété égoïste en comprenant l'histoire de l'ancien testament). Elles ont manqué ce que Dieu pouvait leur donner par l'Esprit "d'être parent" et aimer leur enfant.

Il est vrai que selon les calculs de ressources Internet, dans le monde une estimation qui conduit à plus d'un milliards trois cents millions de bébés assassinés depuis 1980, ce qui fait le plus grand massacre au-delà de tous les génocides connus.

Certains parlent que la pilule de l'en demain est un avortement, alors que c'est simplement une contraception de sauvetage ou mur de dernier moment. C'est à dire que la pilule de l'en demain va être efficace jusqu'à 72h après l'acte, ou mieux maximum 48h après. Selon la source Ici parmi pleins d'autres sites Internet qui traitent le même sujet parlent que la femme n'est pas enceinte avant 2 semaines, énoncé par les médecins. La pilule de l'en demain va éviter que le sperme puisse atteindre son but. Il sert principalement après un accident de préservatif cassée ou perdue dans le vagin. Ou, encore par exemple que la femme ait oublié la pilule, (ou une prise irrégulière). Alors, le classer comme un geste d'avortement est simplement grotesque pour les accidents matériels.

La conclusion :
Pour Dieu selon la compréhension de tout cela, chaque vie humaine est créée à l'image de Dieu, la vie des bébés dans le sein maternel est sacrée.
Toute tentative à la théologie ou scientifique à savoir de soutenir que "l'enfant dans le sein maternel n'est pas vraiment un être humain pour justifier l'avortement," est probablement d'une ignorance coupable, (ou d'une réaction mensongère et égoïste par intérêt personnel).
Pour celui qui pratique l'avortement ; prendre une vie humaine par l'avortement c'est s'opposer au Créateur et au soutien de la vie sur terre.

Y a également l'avortement qui encourage le péché, c'est à dire qu'il y a tout un business derrière cela dans les cliniques et hôpitaux.

Avis personnel sur l'âme :

Pour la question quand est-ce qu'il y a vie ; du moment qu'il y a un coeur qui bat, comme la vie perdue est un coeur qui ne bat plus ? Ou, du moment de la fécondation ? Donc 2 semaines après l'acte sexuel environ.
Cette interprétation personnelle conduit à la question suivante ; quand l'âme vient pour Dieu ?
Que dit la bible vis à vis de cela, à ce sujet spécifique ? Rien si nous parlons à interpréter de manière personnelle les questions ci-dessus ou du moins c'est dit indirectement. On peut interpréter que Dieu nous connaissait avant qu'Il nous tisse dans le ventre, (donc avant la fécondation ou même avant l'ovulation pour d'autres).
Selon moi dans ma foi, je pense que la vie commence quand y a la première création naturelle de Dieu. C'est à dire à la fécondation du premier jour, ainsi l'âme créé de Dieu a déjà été choisi sans aucune erreur, (bien avant que nous le découvrons). Avant cela je pense plutôt que cela reste que de la matière organique humaine, un spermatozoïde sans âme qui n'est pas sûr d'arriver au bout du chemin.

Pour ceux qui ont eu recours à un avortement ; le péché d'avortement n'est pas moins pardonnable que les autres péchés. Par la foi en Christ, tout et n'importe quel péché peut être pardonné (Jean 3.16 ; Romains 8.1 ; Colossiens 1.14). Une femme qui a eu un avortement, un homme qui a encouragé un avortement, ou même un docteur qui a pratiqué un avortement, tous peuvent être pardonnés par la foi en Jésus-Christ. Il n'y a pas de péché plus haut qu'un autre dans la justice de Dieu le Père, appart refuser le chemin du Christ.

Imposition de notre foi comme chrétien envers le monde ? :

Comme nous ne devons pas imposer notre foi en Christ à son prochain, alors nous ne devons pas imposer notre manière d'interpréter notre foi envers l'humanité. Ce qui résulte que les lois des pays où ils autorisent l'avortement, on ne doit pas les imposer à interdire au nom de notre foi en Dieu. On peut personnellement refuser selon les convictions et confessions, mais il est mal de l'imposer sur une loi de cours suprême. Le problème à ceci, c'est que la politique ne doive pas s'en mêler de ce choix des femmes qui souhaitent avorter.
Christ à la croix a demandé au Père de "les pardonner car ils ne savent pas ce qu'ils font".

Les extrémistes qui n'ont que la justice de Dieu impose leur foi au monde et aux lois de justices de l'humain, les hommes de paix en Christ apprennent aux partages de l'amour entres les différences des gens et de lui-même en Christ.
De quel camp tu veux te mettre ? Etre extrémiste en oubliant l'amour de Dieu et la miséricorde, ou en ayant l'amour du Christ envers les gens différents de toi et aux respects des choix des femmes, (de leur laisser le droit de disposer de leur corps) ?
Est-ce que tu veux être le juif messianique comme dans le nouveau testament qui voulaient imposer la circoncision, le respect du Sabbat et manger cachère aux nouveaux chrétiens, ou suivre ce que Paul a corrigé les juifs messianiques en informant que "Jésus a tout accompli," (qu'imposer des lois juives est comme mettre Jésus qui n'a pas accompli) ?

Le pasteur peut prêcher dans le sens d'être contre l'avortement et c'est tout à son honneur par la justice de Dieu, tout comme pour moi ; je suis aussi contre, (sauf exception de mise en danger de la santé de la mère).
Mais, les péchés des autres ne sont de pas notre propre problème, Christ a déjà tout fait par la mort et la résurrection. Les choix des autres ne sont pas notre propre sort, appart lui avertir avec sagesse le sens du geste. Le libre arbitre de la femme doit être maintenu dans la justice des lois dans les pays, même si c'est dans une idéologie qui n'est pas de Dieu, (selon le Dieu d'Israël tel qu'on le connait dans les écritures). Sinon une inégalité s'installera, comme seules les femmes riches pourront disposer de ce choix pour pouvoir voyager jusqu'à un pays autorisé, (pour exercer leur droit d'avorter). Ne soyons pas incrédule et ni hypocrite...
Il faut être pragmatique et amour, même si nous concevons le droit à la vie et au droit à l'enfant. Les interdictions de libre arbitre de la femme sur son propre corps amènent toujours à des problèmes profonds dans la santé publique, nous devons prendre connaissance de ce problème en tant que chrétien et en tant que citoyen responsable. Je suis certain selon la foi en Christ, que Dieu peut comprendre les situations de tout à chacun. Et, étant chrétien nous ne connaissons pas tout, il y a des choses où nous devons laisser Dieu agir. Et, nous ne nous mettons pas le Dieu d'Israël pour un Père qui ne sais pas ce qu'il se passe ; par rapport à entre la vie vécue et des ressentis. Dieu sait pourquoi.

Et puis, imaginez vous-même pour un autre péché pour Dieu, mais légale à la justice de l'homme ? Vous arrivez à voir votre propre paille devant votre oeil maintenant ? Ce petit questionnaire peut vous aider peut-être à compatir envers les femmes dans une telle situation, surtout si vous êtes un homme vous ne devez pas vous sentir supérieur aux femmes à jeter la première pierre ou sous toute autre nature que ce soit.

Il faut plutôt se soucier en premier les conséquences psychologiques de la femme qui vont être douloureuses, se soucier qu'elle aura tout de même de la culpabilité et en même temps prier pour que Dieu lui donne la force. Au début après avoir avorté c'est une libération pour beaucoup d'entre elles, mais très vite cet acte lui rattrape durant sa vie, (sous toutes formes différentes). Il faut savoir aussi qu'aucune femme au monde est heureuse de faire un avortement, aucune femme a recourt à la gaieté de coeur à l'avortement, il suffit de les écouter de leur détresse.
Au lieu de les condamner de leur acte, (juger) il faut les soutenir de leurs inquiétudes par l'Esprit à ceux qui le porte.
--> Non pas les influencer à l'avortement, mais plutôt les conseiller d'une autre option sur ses propres connaissances peut-être. Et, si l'acte de l'avortement a déjà été fait, alors il faut plutôt être le reflet du Christ pour elles. C'est à dire de l'accueillir dans le pardon de soi en premier et envers Christ si elle est croyante, (car une chrétienne peut aussi le vivre étant pécheresse bien-sûr).

Cet article est suite au scandale en Amérique, où les cours suprêmes ont choisi de retirer le droit à l'avortement, (et non interdire). Ainsi, de laisser le choix aux Etats de choisir l'interdiction ou de ne pas suivre. C'est le coeur même dans le monde de la démocratie qui s'est radicalisée, un recule en arrière à mon avis !

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