Apocalypse 1/2
Projection de l'histoire biblique N°62.2 :
une vision symbolique pour toutes les générations de l'Eglise, la suite
Projection de l'histoire biblique N°61 :
la grâce de Dieu requiert un engagement total dans chaque aspect de la vie
Ce livre initialement ne s'appelle pas Apocalypse, mais plutôt au commencement et écrit par l'auteur nommé Jean. Il peut correspondre au disciple bien aimé de Jésus qui a écrit l'Evangile et les lettres de Jean, à moins que ce soit un autre Jean, (un prophète messianique qui voyageait souvent et enseignait dans les églises primitives).
Quel que soit l'identité de ce Jean, il précise clairement dès au paragraphe d'ouverture le type de livre qu'il écrit. D'abord il l'appel Apocalypse ou révélation, et le mot grec "apocalupsis" fait référence à un courant littéraire très familier aux lecteurs de Jean qui sont habitués aux écritures hébraïques et aux autres textes juifs populaires.
Le livre apocalypse est un condensé prophétique des rêves, des visions et des symboles révélant les faits célestes liés aux événements passés et présent, de manière à ce que les réalités en cours sont un aperçu à la lumière du résultat final de l'histoire.
Jean qualifie cette apocalypse de prophétie, ou autrement dit la parole inspirée par Dieu et exprimé par un prophète à l'intention du peuple de Dieu. Généralement pour les mettre en garde ou les rassurer en période de crise.
En
définissant ce livre comme une prophétie, Jean l'a inscrit
automatiquement dans la tradition des prophètes bibliques ;
propulsant leur message à son point culminant.
Et, cette
prophétie apocalyptique, Jean l'a adressé aux personnes qu'il
connaissait.
Le
livre commence et s'achève comme une lettre renvoyée sous forme
d'un circulaire à sept églises d'Asie, province de la Rome antique
de l'Asie Mineur.
Pour rappel le chiffre 7 est
absolument crucial pour Jean, c'est un symbole de plénitude basé
sur le cycle de sept jours pour le Sabbat de l'ancien testament.
Et,
Jean a intégré une série de sept à chaque partie de ce livre.
Avec une telle introduction, Jean a clairement indiqué le sens qu'il
voulait que le lecteur saisisse de ce livre.
Les
apocalypses juives étaient transmises par des symboles en images et
en chiffres, mais ce n'est pas un code secret prêtant de prédire la
date de la fin du monde. Bien au contraire, Jean s'est servi
constamment de ces symboles tirés de l'ancien testament. Et, il
s'attend à ce que les lecteurs découvrent le sens de ces symboles
en allant consulter les textes auquel il fait allusion.
Et, le
fait que ce soit une lettre, cela implique que Jean règle certaines
situations que traversaient ces églises de premier siècle.
Bien
que ce livre soit beaucoup à enseigner aux chrétiens des générations
suivantes, son sens doit bien s'aligner au contexte historique du
temps, (du cadre et des contemporains de Jean).
Pendant que Jean était exilé sur l'île de Patmos, il a une vision de Jésus ressuscité et glorifié en Roi du monde. Ce Jésus en image se tenait au milieu d'un chandelier de sept luminaires, et Jean apprend que ce symbole représente les sept églises d'Asie Mineur, (Ephèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée). Venant à une adaptation du livre du prophète Zacharie 4.
Jésus, au vison de Jean commençait à soulever les problèmes
spécifiques auquel chaque Eglise est confrontée ; certaines étaient
devenues apathie en raison des richesses et d'influences de leurs
membres. Et, d'autres faisaient des compromis, et mangeaient toujours
des repas consacrés aux idoles en fréquentant des temples
païens.
Mais, certaines de ces églises restaient fidèle à
Jésus faisaient l'objet de persécution et d'harcèlement.
Mais,
Jésus a prévenu que "ce
n'est que le commencement, une tribulation va s'abattre sur les
églises. Les obligeant à choisir entre le compromis et la
fidélité."
Le
temps de Jean, les massacres de l'empereur romain Néron appartenait
au passé. Mais, les persécutions des chrétiens par l'empereur
Domitien étaient vraisemblablement d'actualité.
Alors, la
tentation était de renier Jésus soit pour éviter les persécutions,
ou tout simplement pour adhérer aux usages de la société romaine
de l'époque.
Jésus les encourage donc à rester fidèle pour
réussir à surmonter cette situation, ou conquérir selon à ses
propres termes. Et, Jésus promettait une récompense à chaque
membre de ces églises qui réussissent à conquérir.
Chaque
récompense est directement liée à la vision finale du livre, sur
le mariage entre le ciel et la terre.
Ainsi, cette première section définie l'enjeu majeur sur lequel va reposer toute l'intrigue de l'histoire relatée dans ce livre.
Le
peuple de Dieu tiendra-t-il ?
Héritera t'il le nouveau monde que
Dieu lui réserve ?
Et, d'ailleurs pourquoi la fidélité de Jésus
est-elle assimilée à une conquête ?
Le
reste du livre constitue la réponse de Jean à ces questions.
Par la suite, Jean a eu une vision du ciel avec la sainte du Trône, où Dieu siège et se sert d'une imagerie empruntée sur plusieurs prophètes de l'ancien testament pour la décrire, (voir Esaïe 6, Ezéchiel 1 et Daniel 7).
Dans
l'image Dieu est entouré de créatures et de vieillards, ainsi que
toute la création et les nations humaines. Et, tous honorent et
prêtent allégeance au seul Dieu et Créateur véritable qui
est "Saint,
Saint et Saint."
Dieu
tient un rouleau verrouillé par sept seaux de sire, ce qui symbolise
les messages des prophètes de l'ancien testament sur rouleau scellé
des visions de Daniel, (voir Esaïe 8.16, Ezéchiel 2-3, Daniel 12).
Le tout représente de la manière dont le règne de Dieu descendra
sur terre, comme Il est au ciel.
Mais, il se trouve que personne
n'arrive à ouvrir le rouleau, jusqu'à que Jean entende parler d'une
personne qui en est capable. Il s'agit du lion de la tribu de Juda,
(voir Genèse 49.9) le rejeton de David, (voir dans Esaïe 11.1).
Lui, il peut l'ouvrir.
Ce sont les références classiques
faites dans l'ancien testament du Roi Messianique qui imposerait le
royaume de Dieu, par la conquête militaire. En fait, c'est ce que
Jean entend. Mais, ce qu'il voit en se retournant n'a rien à voir
avec un lion menaçant. C'est plutôt un agneau sacrifié et
ensanglanté, mais toujours en vie qui se tenait là prêt à ouvrir
le rouleau.
Alors ce symbole représentant Jésus en agneau
immolé et sacrifié est
extrêmement important pour comprendre le livre.
Par
cette image, Jean a affirmé la promesse concernant l'ancien
testament que ; ce très espéré futur royaume victorieux de Dieu a
été introduit par le Messie crucifié. Jésus crucifié a vaincu
ses ennemis en mourant pour eux en véritable Agneau de Pâque, pour
qu'ils puissent être rachetés. Parce qu'Il est ressuscité la mort
de Jésus sur la croix n'était pas une défaite, bien au contraire
c'était son couronnement au moyen par lequel Il a conquis le mal.
C'est
ainsi que s'achève cette vision, avec l'Agneau au côté de celui
qui est assis sur le trône. Ensemble, ils sont adorés comme le seul
véritable Créateur et Rédempteur. Et, l'Agneau immolé commence à
ouvrir le rouleau. C'est un symbole de son autorité divine,
l'habilitant à mener l'histoire jusqu'à son terme.
C'est ce
qui nous amène à la section suivante du livre, les trois cycles de
sept.
Les sept seaux
Les sept trompettes
Les sept coupes --> (expliqué à la deuxième partie phase du livre).
Chaque
cycle représente la justice de Dieu descendant sur la terre.
Certaines personnes pensent que les trois séries des sept jugements divins représentent littéralement les événements consécutifs
concernant qui se sont déroulés par le passé, ou probablement en
cours, ou encore à avenir l'hors du retour de Jésus. Mais,
maintenant notez bien, que Jean a entremêlé toutes cette série de
sept. Alors, ces sept dernières coupes sont de la septième trompette,
et les trompettes sont dans le septième seau. C'est comme des poupée
russes, le dernier de chaque série contient les sept de la série
suivante. Notez aussi que chacune de ces séries de sept trouvent son
aboutissement au jugement final et elles ont toutes des dénouements
similaires.
Il semblerait que Jean a utilisé chaque série de
sept pour dépeindre la même période entre la résurrection et le
futur retour de Jésus, sous trois angles différents.
Alors, l'Agneau immolé a commencé à ouvrir quatre premiers seaux. Là, Jean a aperçu quatre cavaliers. C'est une image tirée du livre de Zacharie, au chapitre 1. Et, ils symbolisent les périodes de guerres, de conquêtes, de famines et de morts. En d'autres termes, le quotidien ordinaire d'une journée tragique dans l'histoire de l'humanité.
Ensuite, le cinquième seau montre les martyrs chrétiens assassinés
au pied du trône de Dieu, et leurs cris de leurs sangs innocents
sont montés au ciel devant Dieu sous forme de fumée s'élevant des
hôtels des parfums. Et, Dieu leur dit ; - "de patienter, car
plusieurs autres chrétiens vont mourir."
Il ne précise
pas pourquoi, mais on apprend seulement que ça ne durera pas
éternellement.
Le sixième seau est la réponse ultime de Dieu de leurs cris, c'est l'avènement du jour du Seigneur décrit dans le livre d'Esaïe 2 et Joël 2. Où, le peuple de la terre s'écrira ; - "Qui peut tenir ? "
Et,
brusquement Jean a suspendu l'action avec une sorte de partie
intermédiaire pour répondre à cette question. Jean a aperçu un
ange avec une chevalière à seau, pour marquer une protection sur
les serviteurs de Dieu qui endurent toutes ces épreuves. Puis, il a
entendu le l'ombre de ceux qui portent le seau ; cent quarante-quatre milles, c'est un recensement militaire similaire du livre du Nombres
chapitre 1.
Il y en a douze milles provenant de chacune des
douze tribus d'Israël. Mais, attention que le nombre de cette armée
est ce que Jean a entendu, tout comme il avait entendu parler du lion
conquérant de Juda. Et, dans les deux cas de ce qu'il a découvert
en suite est le surprenant accomplissement de ces références
guerrières par Jésus, l'Agneau immolé. Mais, en voyant cette armée
messianique du royaume de Dieu, il a constaté qu'elle est composée
de personnes issues de toutes les nations, (ce qui accomplit
l'ancienne promesse de Dieu à Abraham).
Et, c'est cette armée
multiethnique de l'Agneau qui peut se tenir devant Dieu, parce
qu'elle a été rachetée par le sang de l'Agneau. C'est désormais,
une armée appelée à conquérir ses ennemis. Pas en les tuant, mais
au moyen de sa propre souffrance et de son témoignage. Exactement
comme l'Agneau.
Après ça, le septième et dernier seau a été brisé. Cependant, avant que le rouleau ne soit ouvert ; les sept trompettes d'avertissements apparaissent et le feu est extrait de l'hôtel des parfums. Ce feu qui symbolise les cris des martyrs est déversé sur la terre, menant le jour du Seigneur à son terme.
Autour des sept trompettes, Jean a pris du recul et a rappelé à nouveau l'histoire. Mais, cette fois avec des images du récit Exode 7 à 11. Ainsi, les cinq premiers coups de trompettes reproduisent les plaies ayant frappées l'Egypte.
Ensuite, la sixième trompette qui libère les quatre cavaliers révélés dans les quatre premiers seaux. Mais, Jean a souligné que malgré toutes ces plaies, "les nations ne se sont pas repenties." Exactement comme Pharaon dans le livre d'Exode. Il semblerait donc, que le seul jugement de Dieu ne subissait pas à anticiper une humble repentance de la part du peuple.
Ensuite, Jean a fait une nouvelle pause avec une autre partie
intermédiaire. Un ange a apporté le rouleau, maintenant débarrassé
des seaux et ouvert par l'Agneau. Et, tout comme à Ezéchiel il est
demandé à Jean de manger le rouleau, puis de proclamer son message
aux nations.
Enfin,
le rouleau de l'Agneau est ouvert, et on peut maintenant découvrir de
quelle manière le royaume de Dieu va venir sur terre.
Le
contenu du rouleau est révélé en deux visions symboliques. Jean
voyait d'abord le temple de Dieu avec les martyrs près de l'hôtel,
et on lui a confié la tâche de mesurer en excluant certaines
parties. C'est un symbole de protection extrait du livre de Zacharie,
chapitre 2. Mais, les parvis extérieurs donnant sur la ville ne sont
pas à prendre en compte, car ils seront piétinés par les nations.
Pour
certaines personnes ce message fait référence à la destruction
physique de Jérusalem survenue par le passé, ou une autre qui se
fera dans l'avenir. Mais, Jean s'est servi vraisemblablement du
langage de Jésus et des apôtres qui ont tous fait du nouveau
temple, "un symbole de la nouvelle Alliance pour le peuple de
Dieu."
Dans le cas présent, cette image montre que les
disciples de Jésus peuvent être persécutés par les nations. Mais, cette défaite extérieure n'enlève rien à la victoire remportée
par le biais de l'Agneau. Cette idée est développée par la seconde
vision du rouleau. Dieu a établi deux témoins comme des
représentants prophétiques, auprès des nations. Et, une fois de
plus certaines personnes pensent qu'il s'agit de deux prophètes au
sens littéral, qui feront leur apparition dans un avenir non encore
déterminé. Les gens les identifient comme étant les chandeliers,
un de ces symboles majeurs correspondant aux églises. En fait,
cette vision selon à la théologie traiterait plutôt du rôle
prophétique des disciples de Jésus, qui devront reprendre le
flambeau de Moïse et d'Elie ; en appelant les nations les dirigeants
idolâtres à revenir vers le seul vrai Dieu.
Les disciples de
Jésus ici sont aussi ceux qui ont la foi en Christ à présent
actuel, si vous avez compris son sens dans les livres précédents.
Subitement un horrible bête apparaît, que le lecteur souvienne de Daniel chapitre 7. La bête réussit à conquérir les témoins et les tue, mais en suite Dieu ressuscite les témoins et les glorifie sous les yeux de leur persécuteur. Suite à ça, plusieurs nations finissent par se repentir et rendent gloire à Dieu le Créateur en ce même jour du Seigneur.
Ensuite, la dernière trompette sonne, et les nations se trouvent secouées à mesure que le royaume de Dieu s'installe sur la terre comme Il est au ciel.
Maintenant petite pause, prenons un peu de recul par rapport à cette histoire. Les jugements d'exactions manifestés à travers les seaux et les trompettes n'ont entraînés aucune repentance des nations, tout comme les plaies de l'exode qui n'avaient servis qu'à endurcir le coeur de Pharaon. Mais, l'Agneau a vaincu ses ennemis en les aimant et en mourant pour eux.
Ainsi, ce trouve révélé le message du rouleau de l'Agneau qui n'est autre que la mission de son armée, l'Eglise. Le royaume de Dieu sera révélé quand les nations verront l'Eglise imiter l'amour sacrificiel de l'Agneau ; qui ne consiste pas à tuer leurs ennemis, mais à mourir pour eux.
C'est la miséricorde de Dieu démontrés par les disciples de Jésus qui conduiront les nations à la repentance.
Et, cette surprenante déclaration et le message du rouleau ouvert, que Jean a placé pile poil au centre du livre.Alors, nous savons maintenant comment l'Eglise témoignera auprès des nations et héritera la nouvelle création. Mais, qui donc était cette bête terrible qui s'est attaqué au peuple de Dieu, et comment l'histoire va telle se dénouer ?
C'est ce que Jean va nous apprendre à la seconde phase du livre.