Esther
Projection de l'histoire biblique N°15 :
une invitation à avoir foi en sagesse divine
Projection de l'histoire biblique N°13 :
le rôle d'Esdras et Néhémie sur le peuple
C'est l'un des livres les plus passionnant et le plus surprenant de la bible.
L'histoire
se déroule plus de cent ans après, que les israélites ont été
exilés de leur terre à Babylone. Bien que certains juifs soient
retournés à Jérusalem, rappelez vous Esdras et Néhémie ; nombreux
sont ceux qui ont préféré de rester sur place.
Et, c'est de
cette communauté juive vivant à Suse, la capitale empire de la
Perse antique, que parle le livre d'Esther.
Les personnages principaux de cette histoire sont deux juifs ;
Mardochée
Et, sa nièce Esther, (Hadassah)
Et, en suite le roi de Perse, qui est une sorte d'ivrogne facilement influençable dans cette histoire.
Et pour finir, y a Haman. L'intriguant premier ministre Perse, le méchant tapis dans l'ombre.
En
fait, le livre est particulièrement surprenant, car Dieu n'est
jamais mentionné, (pas une seule fois) ! Ce
qui est à première vue plutôt étrange.
C'est
une brillante de la part de l'auteur, qui est ainsi anonyme. Car, la
lecture de cette histoire nous incite à la recherche de la main de
Dieu, dont les empreintes sont perceptibles partout.
L'histoire
est pleine de coïncidences particulièrement étranges, et de
retournement ironique qui mit de bout à bout ; vous amène à saisir
la providence divine à l'oeuvre, en arrière-plan.
Voyons l'histoire plus en détail.
Le livre s'ouvre sur deux banquets raffinés donnés par le roi de Perse, dont la durée de cet âge à un total de cent huitante sept jours. Et, tout ça dans le très honorable but d'afficher sa grandeur et sa splendeur à la face du monde.
Le
dernier jour du banquet alors qu'il était complètement ivre, le roi
a exigé que son épouse "la reine Vashti" se présente à
la fête ; pour qu'elle puisse se vanter de sa beauté devant
tous.
Elle a refusé, et dans une rage folle d'ivrogne le roi
l'a destitué et proclamé un décret insensé ; selon lequel tous
les hommes de Perse soient maître de leur propre foyer.
Ensuite, il a organisé un concours de beauté pour trouver une nouvelle reine. On peut se croire être dans un défilé de mode passe à la télé, mais c'est précisément dans ce milieu de ce feuilleton "qu'Esther et Mardochée" ont fait leur entrée. Esther qui cache son identité juive a intégré le concours de beauté et l'a remporté. Le roi tellement obsédé par Esther, qu'il a décidé d'en faire la nouvelle reine de Perse.
Peu
de temps après par le plus grand du hasard, Mardochée a surpris la
conversation de deux officiers de la garde royale qui en train de
comploter pour assassiner le roi.
Il en a informé à Esther,
qui à son tour a informé au roi. Et, Mardochée a reçu le mérite
pour avoir sauvé la vie du roi.
Pour
le moment vous remarquerez que Dieu n'est mentionné de nul
part.
Bien que tout soit scénarisé de manière providentielle,
que peut bien préparer Dieu ? Pour le découvrir, il faut continuer
à lire au-delà du chapitre 2.
Le
prochain personnage qu'on nous présente est "Haman," qui
en réalité n'est pas un perse. Il est défini comme un "agaguite,"
c'est un descendant des anciens cananéens, (agaguite =
cananéen).
Rappelez vous 1 Samuel 15 ; le roi éleva Haman dans
la position la plus élevée du royaume, et exige que tout le monde
s'agenouille devant Haman.
Mais, quand Mardochée a vu Haman il a refusé de se mettre à genoux, qui bien entendu a mi Haman dans une colère monstre.
Quand
il a découvert que Mardochée est juif, Haman a réussi à
convaincre le roi d'adopter son ignoble décret ; visant à
exterminer l'ensemble du peuple juif.
Et, c'est sur un coup de
dés, que Haman a choisi la date de l'anéantissement des juifs. Dans
hébreux le mot "dés" se dit "pour." (Gardez
cela en mémoire pour plus tard).
Donc,
dans un délai de onze mois, le treizième jour d'Adar ; tous les
juifs mourront.
Haman et le roi ont organisés en suite un
banquet pour célébrer leur horrible décision.
L'intention
se retourne vers Mardochée et Esther qui représente le seul espoir,
pour le peuple juif. Ils ont élaboré un plan, auquel Hester devra
révéler son identité juive au roi et lui demander d'annuler le
décret.
Cependant, conformément à la loi Perse ; s'approcher
envers roi de Perse sans convocation royale, est un acte punissable
de mort.
Mais, dans une déclaration devenue célèbre,
Mardochée était convaincu que même si Esther garde le silence, la
délivrance des juifs viendra d'autres parts.
Et, Mardochée
devait se demander en suite, alors qu'il s'adressait à Esther ; -
"Qui sait... C'est peut-être pour une situation comme celle-ci
que tu es devenue reine."
La réaction d'Esther était un véritable acte de bravoure. Elle a décidé de trouver le roi en
ayant à l'esprit, (les propos désormais célèbres) ; - "Si je
dois périr, je périrai..."
Sachant
ce qui est sur le point d'arriver, on assiste à l'ironique
retournement de tous les plans maléfique d'Haman.
D'abord
Esther a invité le roi et Haman au premier banquet qu'elle organise.
Elle a dit en suite, "vouloir faire une demande spéciale à
tous les deux," (l'hors de leur banquet du VIP de l'en demain).
Alors qu'ils ont quitté le banquet totalement ivre, Haman a vu
Mardochée dans la rue. Et, dans ses fous de rage, qu'il a ordonné
de diriger un grand pieux en poteau pour empaler Mardochée l'un
demain matin.
Difficile
de faire pire comme situation pour les juifs et Mardochée, pourrait-on penser...
Mais,
c'est sans compter le coup de théâtre...
Il
se trouve que dans cette nuit-là, le roi n'arrivait pas à trouver
le sommeil. Et, étant ivre en guise d'un chevet rempli d'alcool, il
a demandé qu'on lui lise les Chroniques royales. Et, c'est là qu'il
découvre que Mardochée lui a sauvé la vie, un détail qu'il avait
complètement oublié.
Le l'un demain matin, Haman est venu vers
le roi lui demander la permission d'exécuter Mardochée. Mais, c'est
à précisément à ce moment-là, que le roi a ordonné à Haman
d'honorer publiquement Mardochée, (pour lui avoir sauver la
vie).
Haman a donc le devoir de lui conduire Mardochée dans
toute la ville sur un cheval royal, en disant à tout le monde de
l'honorer.
Ce
coup de théâtre dans l'histoire est
un point de bascule pour l'ensemble du livre.
C'est
l'étape qui amorce la chute d'Haman et de l'ascension de Mardochée
au pouvoir.
Voyons
comment cela se met en place...
Le
l'un demain est le deuxième banquet d'Esther. Le roi et Haman sont
arrivés à table, et Esther a commencé à dérouler les
informations au roi ; tout d'abord elle est juive, et deuxièmement
Haman a promulgué un décret visant la tuer elle, ainsi que
Mardochée et ainsi exterminer tous les juifs.
Le roi avait déjà
beaucoup bu et après avoir entendu ces propos ; il est entré dans
un excès de rage d'ivrogne, et ordonne que Haman soit empaler sur le
même pieux qui était rédigé pour Mardochée.
C'est
tout autant ironique qu'atroce pour Haman de finir ainsi...
Mais,
l'exécution d'Haman ne résout pas le problème du décret qui
consiste à tuer tous les juifs.
Le regard se retourne donc, vers Esther et Mardochée. Pendant qu'ils ont élaboré un plan pour annuler le décret, ils ont découvert que le roi ne voulait pas révoquer un décret qui a déjà été proclamé.
Mais,
pour remédier à la situation, le roi a confirmé à Mardochée le
soin d'émettre un décret inversant le premier. Ainsi, à la date
initialement fixée pour tuer tous les juifs au treizième jour
d'Adar, les juifs devaient désormais se défendre et massacrer en
retour tous ceux qui ont comploté de tuer les juifs.
Ensuite,
Mardochée, Esther et tous les juifs organisaient un banquet de fête
pour célébrer ce nouveau décret.
Et, Mardochée est élevé au poste le plus proche de la couronne.
Le jour du décret a fini par arriver, et les juifs l'ont emporté sur leurs ennemis.
Les juifs ont commencé par anéantir la famille d'Haman, et toutes les autres autorités perses ayant pris part aux complots d'Haman. Et, l'en demain ils ont obtenu une autorisation de détruire qui qu'onques ayant comploté contre eux, à tout le royaume. La délivrance des juifs de l'extermination qui les menaçaient s'est traduite en scène de joie et en célébration.
La
suite du récit raconte comment Esther et Mardochée ont établi par
décret ; une fête annuelle de deux jours appelé, "Pourim."
Afin de commémorer leur délivrance de l'extermination.
Et, le
nom de la fête vient d'un dé d'Haman.
Rappelez vous Pour
Im.
Le livre s'achève sur un court épisode, montrant l'élévation de Mardochée à la plus haute fonction du royaume. Soit, à la seconde autorité juste après le roi. On lui a décrit aussi à sa splendeur et à sa grandeur royale, pendant que les juifs prospéraient à l'exil.
Et,
maintenant prenons un peu de recul. Voyez un peu la conception lier
à cette histoire. Cette histoire est une succession de retournement
ironique, mais on peut désormais voir à travers la structure que
l'intrigue en elle-même est un retournement ironique. Ainsi, la
splendeur du roi de ses faits et de ses décrets est le reflet de la
splendeur de Mardochée, (avec ses faits et ses décrets à la
fin).
Esther et Mardochée sauvent d'abord le roi, mais à la
fin ils sauvent tous les juifs. Ensuite, à l'élévation d'Haman de
ses édites et ses banquets qui sont défaits par l'élévation de
Mardochée, (de ses édites et banquets).
En pleins milieux, on
a l'épisode de planification d'Esther et Mardochée. Et pour finir,
il y a les deux banquets d'Esther qui encadre le plus grand
retournement ; le point de bascule de toute l'histoire.
L'humiliation
d'Haman et l'élévation de Mardochée.
L'autre
caractère de ce livre est l'ambiguïté morale des personnages. Il y
a énormément de faits peu recommandables en jeux ; des scènes
d'alcool, de rages, de sexes et de meurtres, que Mardochée et Esther
prennent part.
Sans parler de leur violation de nombreuses parts
des lois de commandements de la Torah, comme épouser les non juifs
et manger les animaux impurs.
Le fait que l'histoire ce
n'était pas de rédiger Esther et Mardochée comme une vertu, comme
si l'ensemble de comportement était à approuver. Mais, ils sont mis en avant de modèle de confiance et d'espoir, au moment où les
choses sont au plus mal. Et, une fois de plus le livre d'Esther
revient à la question, par laquelle elle a été commencée ;
pourquoi Dieu n'était-il pas mentionné ?
Ce livre nous invite à pauser certaines questions, l'hors que Dieu semble absent, que son peuple soit en exil, quand ils sont infidèles à la Torah ; cela signifie-t-il que Dieu en a fini avec Israël ? Dieu a t'Il abandonné ses promesses ? Ce à quoi le livre d'Esther répond "non."
Il nous invite à voir que Dieu est présent, et même en action au milieu des bigailles et de l'ambiguïté morale de l'histoire humaine.
Et, qui se sert de fidélités des personnes, même moralement faillible pour accomplir ses desseins.
Egalement, le livre d'Esther nous invite à faire confiance à la providence divine, même quand nous ne pouvons pas le voir à l'oeuvre. Et, aussi à comprendre que peu importe les situations des degrés difficiles, Dieu reste engagé à racheter son ombre.