Juges
Après
que Josué est conduit le peuple d'Israël de la nouvelle génération
en terre promise, il les a appelés à être fidèle à leur Alliance
avec Dieu, (en obéissant les commandements de la Torah). Ce faisant,
ils reflèteront la nature de Dieu aux de toutes les autres
nations.
Le livre des Juges s'ouvre sur la mort de Josué, et
relate une histoire qui est essentiellement sur la déchéance totale
dans laquelle sombre Israël.
Le nom du livre est dû aux
dirigeants qu'Israël avait à cette époque. Avant avoir des rois,
la tribu était toute gouvernée par des juges. Alors, ils n'étaient
pas du genre à siéger dans un tribunal, mais jouaient plutôt un
rôle responsable politico-militaire régionale. Un peu comme un
chef de clan.
Mais, attention on vous prévient que le livre des Juges est très perturbant et violent. Le récit tragique sur la morale d'Israël et son leader peu recommandable démontre qu'au final ; ils n'étaient pas mieux que les cananéens. Mais, cette histoire triste a aussi pour but de susciter un espoir pour l'avenir.
Une longue introduction plante un décore dans la déchéance d'Israël avenir, puisqu'ils n'ont pas réussi à chasser tous les cananéens. Ensuite, la grande section principale du livre déroule des histoires, où on voit le niveau de corruption des Juges d'Israël se dégrader progressivement au fil du temps. Il montre Israël d'un passage de très bien à correct, puis après mauvais et pour finir par le pire.
Voyons plus en détails pour étudier les détails de chaque partie.
La section d'ouverture commence par montrer les tribus d'Israël sur les territoires respectifs en terre promise, la nation d'Israël et ses régions.
Même si Josué avait conquis d'importantes villes cananéennes, il restait encore beaucoup de territoire à prendre sur le quel ; vivait de nombreux cananéens.
Le chapitre 1 fournis donc, une longue liste de villes et de groupes cananéens qu'Israël n'a pas réussi à chasser de la terre promise. Pour rappel, chasser les cananéens était un moyen d'éviter à Israël d'être exposer à leur corruption morale et leur adoration d'idoles, (par leurs pratiques comme les sacrifices d'enfants). Dieu a appelé Israël à être un peuple saint, mais c'est vraiment loin d'être le cas en réalité.
Le chapitre 2 décrit le processus par lequel, Israël commençait à adopter toutes les pratiques culturelles et religieuses des cananéens, (au point de devenir exactement comme eux). Et, c'est là où s'arrête cette histoire. Pendant presque tout un chapitre le narrateur nous donne un aperçu des événements avenir, dans la suite du livre. Selon le narrateur, cet épisode constitue dans l'histoire d'Israël une succession de cycles amorçant d'une spirale de cadences, qui changera la face d'Israël dans le péché contre Dieu, (ressemblant étrangement de ceux des cananéens). Alors, Dieu les livrait pour être conquis et opprimé par les cananéens. Et, quand les israélites finissaient par reconnaître leurs tords et se repentaient, Dieu suscitait un libérateur ; un Juge envers le peuple d'Israël qui triomphait de l'ennemi et instaurait un air de paix.
Mais, Israël finissait par recommencer à pécher et le cycle se répétait.
D'ailleurs les structures du récit de la prochaine section majeure du livre sont en phases avec ce cycle, qui se répète pour chacun des six Juges principaux dans les histoires qui sont relatées ici.
Alors, on commence par les histoires des trois premiers Juges, "Othniel, Ehud et Débora." Ce sont des aventures épiques qui sont aussi très sanglantes. C'était tantôt le Juges lui-même ou des personnes, et dont les Juges qui triomphaient de leurs ennemis et délivraient le peuple d'Israël.
Les
histoires des trois Juges suivants sont plus longues. Elles mettent
l'accent sur les failles caractères des Juges, qui vont de "mal
en pire."
D'abord il y a "Gédéon" qui démarre
plutôt bien. C'est un homme de nature plutôt lâche, mais fini par
croire que Dieu peut se servir de lui pour sauver Israël. C'est
ainsi qu'il réussit à vaincre une armée madianites, avec seulement
trois cents hommes armés de torches et de vases en argile. Gédéon
a aussi un tempérament exécrable. Il en vient à réussir à
massacrer des groupes d'hommes parmi ses frères israélites, parce qu'ils ne l'ont pas aidé dans son combat. A partir de là, les
choses commencent à dégringoler. Il crée une idole à partir de
l'or remporté de ses batailles, et après sa mort tout l'Israël
adore l'idole comme un Dieu. Et, le cycles recommences.
Le
Juge principal suivant s'appelle "Jephté." Il allaire plutôt
d'un gros bras de la mafia vivant dans les collines, et quand les
choses tournent vraiment mal pour Israël ; les anciens viennent le
retrouver, pour le supplier de les aider. Jephté était un leader
très efficace. Il a remporté plusieurs batailles contre les
ammonites, mais il était si peu familier du Dieu d'Israël ; qu'il
le traitait comme un Dieu des cananéens, au point de jurer de
sacrifier sa fille, (s'il remportait la bataille).
Cette histoire
tragique montre jusqu'où Israël a chuté. Ils ne connaissaient plus
le caractère de leur propre Dieu, qu'ils se sont embourbés dans le
meurtre et une adoration faussée.
Le dernier Juge "Samson" est de loin le pire de tous. Le début de sa vie était plein de promesse, mais il n'avait absolument aucun respect pour le Dieu d'Israël. Il était volage, violent et arrogant. Il a remporté des victoires aussi stratégiques que brutale contre les philistins. Mais, uniquement au détriment de sa propre intégrité. Et, sa vie s'achève dans les violents tourbions des massacres de masse.
Petite
note ; vous remarquerez qu'un schéma se répète dans la section
principale du livre. A des moments clé, l'Esprit de Dieu a revêtit et équipé à chacun de ces Juges pour réaliser de puissants actes de délivrance. Mais, le fait que Dieu se serve de ces
personnes peu exemplaires ne signifie pas qu'Il approuve toute ou
chacune de leurs décisions. La priorité de Dieu est de sauver le
peuple avant tout.
Et, si ces leaders corrompus c'est de tout ce
qu'Il avait sous la main, alors Il a travaillé avec eux. Toute cette section
montre à quel point les choses se sont envenimés. Il est désormais
impossible de distinguer les israélites aux cananéens, et on ne parle pas que des dirigeants.
La dernière section montre l'ensemble du peuple israélite littéralement touché du fond. Elle révèle deux histoires tragiques qui ne sont clairement pas pour les âmes sensibles. Elles sont délimitées par cette phrase clé répétées quatre fois à la fin du livre. "A cette époque-là, il n'avait pas de roi d'Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon."
A
la première histoire, c'était un israélite nommé "Mika"
qui a bâti son temple privé pour une idole. Et, ce temple était
pillé par une armée privée, issu de la tribu de "Dan."
Ils ont débarqué et ont tout volé. Ensuite, ils ont été incendier la ville
paisible de "Laïch" et tué tous les habitants. Tout ce
qui a de plus épouvantable comme histoire. Quand Israël oublie son
Dieu, c'est la loi du plus fort qui s'applique.
La
dernière histoire du livre est bien pire...
C'est
une histoire choquante sur des abus sexuels et des violences qui ont conduit Israël à sa première guerre civile, elle est absolument
perturbante et c'est bien le but. Ces histoires doivent servir
d'avertissement. La spirale auto destructrice à la quel Israël a
basculé est la conséquence de leur éloignement de la voix de Dieu,
(alors qu'Il les aime et qui les a délivrés de l'esclavage en
Egypte). Et,
maintenant Israël a encore bien besoin d'être délivré, mais de
lui-même cette fois.
La seule lueur d'espoir dans cette histoire se trouve dans cette phrase répétée dans la dernière partie du livre. Et, c'est même la phrase qui conclue l'histoire. "Israël n'avait pas de roi."
Le décor est donc planté dans le livre suivant, qui raconte les origines du roi "David" et le livre de Ruth. Ainsi, que la royauté même d'Israël, le livre de 1 Samuel. Mais, la tragédie liée dans l'histoire des Juges n'est pas sous intérêt. Elle lève le voile sur les aspects de la condition humaine, qui pousse à la réflexion. Et, au final cela souligne le besoin de la grâce de Dieu, par laquelle un roi viendra sauver son peuple.