2 Thessaloniciens
Projection de l'histoire biblique N°52 :
une vision holistique de l'Eglise
Projection de l'histoire biblique N°50 :
sainteté, amour et espérance
Peu
de temps après que Paul a écrit le 1 Thessaloniciens, il a reçu
d'autres nouvelles concernant les chrétiens de Thessalonique.
Et,
selon les nouvelles non seulement les problèmes qu'il avait abordé
dans sa première lettre ont continués, mais ils ont surtout empiré.
Les persécutions se sont intensifiées au point désormais que les chrétiens Thessalonique ont semé de confusions et terreurs, à la seule mention du retour de Jésus.
Paul
envoie donc cette courte lettre divisée en 3 sections qui traitent
des 3 problèmes de cette Eglise.
Paul commence par donner de
l'espoir dans cette épisode des persécutions permanente, en suite
il les éclaire sur ce que le jour du Seigneur sera réellement.
Paul a commencé par une prière d'une action de grâce pour la fidélité et l'amour continue des thessaloniciens, et en particulier pour leur endurance.
Paul
a appris que leurs voisins grecs et romains, et peut-être même les
juifs ont intensifiés leurs persécutions sur ces chrétiens.
Ils
sont une minorité religieuse à subir une violente oppression, et
Paul a craint qu'ils renoncent à Jésus si la situation
empire.
Comme il a fait dans sa première lettre ; Paul leur a
rappelé qu'ils souffrent en raison de leur appartenance à Jésus et
que c'est une manière de prendre part au royaume de Dieu.
Pour
Paul "Jésus a été investi Roi par sa souffrance sur la croix,
alors tout comme Lui ces disciples triompheront du monde en imitant
sa non-violence et sa patiente endurante."
Paul leur appel
également que "cela ne durera pas éternellement. Quand Jésus
reviendra Il exercera sa justice sur ceux qui les ont opprimés et
ont rependus le sang des innocents."
Il précise "qu'en
guise de sentence ils seront pour toujours bannis de la présence du
Seigneur et privés de splendeurs glorieuses de sa divine puissance."
Paul ne s'est pas attardé sur le sort de ceux qui rejettent Jésus, sauf pour dire que ; - "Tout au long de leur vie ils ne voulaient rien à voir avec Jésus, et qu'au final ils obtiennent ce qu'ils veulent. Une ruine éternelle en étant complètement séparée de leur créateur et Roi."
Pour Paul c'est surtout ça la tragédie suprême, choisir de se séparer de Jésus c'est d'orchestrer sa propre perte.
Paul clôture cette partie en priant pour que "Dieu se serve de leurs souffrances pour les transformer profondément et les affermir, afin que leur vie honore en nom de Jésus."
Ensuite, Paul a enchaîné sur la section suivante pour régler un problème spécifique relié au retour de Jésus et au jour du Seigneur.
En
fait, un membre de Thessalonique répondait sur des informations
erronées ; soi-disant au nom de Paul.
Il racontait que "le
jour du Seigneur, soit le dernier acte de la justice divine sur le
mal humain était déjà arrivé."
Et, certains faisaient
probablement des pronostics sur les dates de la fin du monde, ce
qui effrayait les autres chrétiens. Et, on les comprend aisément
pourquoi. En raison de la persécution intense, ils étaient
vulnérables à ce type de propos prétendant que "Jésus était
déjà revenu comme un voleur dans la nuit, qu'ils avaient été
laissés après l'enlèvement *1,
et que Jésus avait dû abandonner les thessaloniciens dans leurs
souffrances." Et, ce genre de discours a contrarié profondément
Paul. C'est une déformation de son enseignement, le retour de Jésus
ne devrait en aucun cas inspirer la peur, mais plutôt l'espoir et la
confiance, (rassure Paul).
*1 : "L'enlèvement" faisant référence aux disparitions physiques des croyants en Christ, avant les grandes tribulations terribles avenir.
Paul leur a rappelé tout ce qui leur a enseigné sur le retour de Jésus, quand il était avec eux. Et, il en a fait un petit résumé ici, (un résumé trop cours à vrai dire). En fait, ce paragraphe contient beaucoup d'énigmes ; ce qui donne lieu à des problèmes d'interprétations.
Une chose est très claire cependant, il a rappelé les schémas bien connus des prophètes Esaïe et Daniel indiquant que "les royaumes de ce monde continueront susciter des souverains qui se rebelleront et s'élèveront au-dessus de Dieu." Comme "Nebucadnetsar" ou le roi du Nord d'Israël, (au temps de séparation avec le Sud) on fait par le passé. Ces dirigeants se sont rebellés contre l'autorité divine, et pour Paul ces rois et ces prophéties antiques doivent nous servir comme contre-exemple.
En fait, le schéma que les oppresseurs établissent continueront de se reproduire, comme ça été avec les empereurs romains de son temps, "Caligula". Et, Paul s'attendit à le voir se répéter à nouveau.
Paul
leur a expliqué donc que "cette histoire des oppresseurs
culminera avec l'avènement d'un souverain rebelle tirant du pouvoir
des ténèbres" ; une personne qui sèmera la violence et la
désolation dans le monde de Dieu, mais pas pour toujours. Il sera
celui qui servira Satan dans le mal absolu ou qui se fera passer pour
lui, et qui fera croire des fausses promesses, des fausses guérisons
et faux miracles.
Et il a rajouté que "quand Jésus
reviendra Il affrontera ce rebelle et tous ceux qui commettent le
mal, et Il délivrera son peuple."
L'objectif
de Paul n'était pas de donner aux futurs lecteurs de quoi alimenter
les spéculations apocalyptiques, mais bien au contraire. Il a
réconforté les thessaloniciens, il a rappelé les enseignements de
Jésus tiré de "Marc," (ch.13) indiquant que "les
événements précédents son retour se dérouleraient publiquement
aux yeux de tous."
Par conséquent Paul leur rappel donc
"qu'ils ne doivent pas avoir peur, ni se soucier d'avoir été
laissé après l'enlèvement. Mais, qu'ils doivent plutôt demeurer
fidèle jusqu'à que Jésus revienne les délivrer."
C'est ainsi que dans sa prière de clôture il a demandé "à Jésus et au Père de réconforter les thessaloniciens, et leur donner la force de rester fidèle comme à la manière de Jésus."
Puis,
Paul est passé au dernier thème qui est un avertissement adressé
aux fainéants, et dans ce cas la définition du terme ne se limite
pas seulement aux paresseux. Il désignait des personnes aussi qui
étaient irresponsables et refusaient de travailler pour subvenir à
leur besoin.
Ce qui les ramenaient à une vie dans des
conditions chaotiques. Paul avait effectivement abordé ce problème
dans sa première lettre, mais il lui a semblé que cette situation
était elle aussi empirée.
On
ne sait pas exactement pourquoi ces personnes refusaient de
travailler, mais il est possible que ce problème fût lié au
précédent. Peut-être que certaines personnes dans l'attente du
retour imminent de Jésus ont tout simplement quitté leur emploi et
que se sont déconnecté de la vie normale, (en se disant que ça ne
vaut pas la peine de travailler par exemple).
Cela
dit, il est plus probable que Paul a attiré sur l'intention du
problème lié à la pratique courante dans la culture romaine, connu
sous le nom de patronage.
Certaines
personnes pauvres qui vivaient dans les villes pouvaient servir de
client ; un genre d'assistant personnel au près des riches. Ils
bénéficiaient de leur générosité occasionnelle, (dons d'argents
conséquents) mais c'était sous un certain nombre de
condition.
C'est à dire que les clients étaient parfois
impliqués dans des modes de vies moralement douteux de leur patron,
sans parler du revenu incertain.
C'est à ce à quoi Paul a
semblé faire référence en disant que "ces personnes mènent
une vie déréglée. Elles ne travaillent pas et passent leur temps à
se mêler des affaires des autres."
Paul
leur a rappelé de "s'inspirer de l'exemple qu'il avait donné,"
quand il était avec eux ; il ne leur demandait pas d'argent, il
occupait un emploi manuel pour subvenir à ses besoins et servir les
thessaloniciens gracieusement.
"C'est l'idéal," selon lui. Les disciples de Jésus doivent imiter l'amour de Jésus par le don de soi, en travaillant dur. Non seulement pour subvenir à leurs besoins, mais aussi pour que leur vie bénisse d'autres personnes.
Certaines
personnes pensent cet exemple contradictoire avec la dîme
expliquée au paravent des autres livres, comme exemple ; qui sert
aussi à permettre de rependre la parole et l'enseignement, ou avoir
la possibilité d'avoir une maison, (église) pour l'utilisation à
l'enseignement.
Mais,
encore une fois la dîme ne doit pas être demandé par le
responsable de l'Eglise qui propage l'enseignement de la parole aux
cultes, car il ne peut pas se prétendre être l'employé des
membres. Et, ni même obliger les personnes de l'Eglise à donner la
dîme, ça doit rester dans la conscience entre la personne concernée
et Dieu, (que Jésus avait enseigné). C'est encore une autre
histoire différente à ne pas mélanger entre le don de soi, que
Paul l'a expliqué aux thessaloniciens.
Paul a conclu cette partie avec la prière finale, en priant "qu'au milieu de toutes ces confusions de leurs souffrances, Dieu leur donne la paix en Seigneur Jésus Christ."
Cette courte lettre adressée aux thessaloniciens nous aide à comprendre que, "pour les chrétiens le fait de croire au retour de Jésus et l'espoir du jugement dernier" n'était pas destiné à alimenter les spéculations autour d'une chronologie apocalyptique. Mais, plutôt pour susciter de l'espoir, pour aspirer fidélité et émotion à Jésus. En particulier chez les chrétiens persécutés confronté à des violences oppositions. Alors, aux futures générations chrétiennes, (que vous soyez persécutés ou non) cette lettre vous rappelle que ; ce que vous espérez façonne votre raison d'être. Tout comme quand vous épousez une femme, vous façonnez la raison d'exister pour elle.