Témoignage autisme Asperger

Article écrit fin 2018.

Témoignage autisme Asperger

 Témoignage de mon autisme Asperger

Ce que je suis et ce que je ne suis pas, je vais parler dans cette article mon syndrome qui n'est pas comme les autres. Chaque autiste Asperger on les perceptions de voir un monde différent et qui complètent de ceux qui ne voient pas pareil.

Le syndrome d'Asperger n'est pas une maladie, comme on peut malheureusement le lire ou l'entendre si souvent dans les médias, encore moins une maladie psychiatrique ! Enfin, il n'est pas un déficit ou un handicap mental.

Le syndrome d'Asperger fait partie de ce que l'on nomme les « TSA » (pour Troubles du Spectre Autistique). Cette forme d'autisme affecte essentiellement les interactions sociales & la communication avec le monde de manière générale.

Ce genre d'Autisme est presque invisible pour le monde et il est difficile de l'observer. Il n'a pas de problème mis en avant d'un autiste sévère ou d'une situation à handicap mental ajouté, (exemple qu'il ne parle pas et qui se tape la tête sur un mur). Il n'a pas de problème de serrer la main, au touché ou serrer dans les bras. Il ne va pas rejeter l'affection qu'on lui offre, un Asperger au contraire il va vouloir en avoir. Il aura tendance à en donner trop vite, un lien surdimensionné par rapport à l'autre. Se mettre à l'écart des autres et jouer seul pour un enfant, oui. Mais, le lien affectif physique n'est pas touché pour ses proches ou pour toute personne qu'il apprécie. Il sera même curieux à poser pleins de questions, à vouloir apprendre pleins de truc chez un individu, (quand il est de bonne humeur, ouvert au dialogue et à l'aise). Il y a plusieurs genres d'autismes, à ne pas confondre. Seul les ressources des associations experts en autisme asperger sont officielles, pour vous dire ce qui est et ce qui n'est pas de l'Asperger. Et, ainsi les ressources de ceux qui porte le handicap.

Un Asperger plus sévère que moi parlerait plus comme un ton unique, par exemple, (comme un robot, par expression). Un autre autiste Asperger plus sévère que moi peut avoir des difficultés plus marquées, aussi. Mais, toujours dans une évolution d'un travail sur soi, comparé à d'autres styles d'autisme où y a parfois aucune évolution jusqu'à la fin de leur vie, (comme être incapable de discernement à vie pour certain). Un autiste en situation à handicap mental n'est pas de l'Asperger, même s'il y a quelques syndromes qui se rejoignent.

Ce genre de question pour mon cas a été diagnostiqué bien tard, oublié dans le système jusqu'à mes 28 ans, environ.
Beaucoup d'autiste Asperger ne savent pas qu'ils sont atteints, cela s'explique en grande partie la méconnaissance des gens qui l'entourent. Jusqu'à qu'un professionnel fasse un diagnostic, très souvent après de multi échec dans la vie. On fait un diagnostic à cause des échecs répétés, alors qu'il est préférable de le diagnostiquer étant enfant très jeune. Plus il est diagnostiqué tôt, plus l'apprentissage serait meilleur et plus rapide. Et, ainsi cela épargnera l'autiste une vie pleine de malheurs sur les échecs incompris. Au moment de la révélation un vrai puzzle se met en place, dans notre propre vie. Les premières choses qui se sont mis en place c'est à la compréhension de soi, sur tel événement où on a eu des difficultés, (pas tous). Les moments d'incompréhensions de nos échecs deviennent plus en plus révélateur, remplissant des trous dans notre propre puzzle. Cela ne veut pas dire que nous nous évoluons à tout et qu'on le guérisse, car c'est une situation d'handicap qui ne se guéris pas. Ont né ainsi et on meure ainsi. Mais, nous apprenons à le vivre, à l'accepter et à l'améliorer au mieux que nous pouvons faire. Notre aptitude est évolutive, du moment qu'on travaille sur nos problèmes.

Laissez-moi vous expliquer ce syndrome où je la vie de moi-même, qui pourrait être différent d'un autre autiste Asperger. Car, oui en effet on peut se rejoindre sur tels aspects, mais nous divergeons sur nos difficultés dans notre environnement, sur nos capacités d'apprentissage de la vie, sur nos développements personnels, sur nos caractères et sur nos atouts personnels. (L'article est long, merci d'avance d'avoir pris du temps).
Certains autistes Asperger pourront s'identifier à travers mon vécu et de mon témoignage des différents aspects du syndrome.

Il est pour moi difficile de l'aborder, il m'a fallu du temps d'oser de l'écrire publiquement et que je fasse un article consacré de ce que je suis dans ma situation de mon handicap. C'est un risque car quand j'en parle en faisant connaissance avec une personne, ce dernier très souvent je ne l'entends plus du jour au l'un demain. L'article va peut-être aussi vous éloignez de moi, en découvrant que je suis autiste Asperger. Je le dis par expérience à force de le constater des comportements relationnels des quelques gens, que j'ai connu ou vu au moins une fois.  

Cela est le cliché tel que les gens perçoivent les autistes et c'est pour cela que les gens ne comprennent pas nos difficultés, quand nous n'évoquons pas notre situation d'handicap. Exemple de cliché aussi sur le regard ; en temps qu'Asperger nous arrivons à regarder devant les yeux parfaitement et certains n'y arrivent pas, s'il n'a pas appris, (qu'ils doivent encore évoluer sur ce sens). Personnellement, j'ai eu ces difficultés quand j'étais enfant, où on me disait souvent "regarde-moi devant les yeux quand je te parle ! ", plutôt. J'avais plus ce problème de baisser les yeux, quand on me parlait quelque chose de sérieux, quand on me faisait une remarque ou qu'on utilisait un ton agressif, que de regarder quand je parle.
Certaines personnes vont me dire que les autres enfants, certains sont aussi comme ça. Oui, mais en règle générale cela n'est pas une difficulté pour l'enfant, mais plutôt un caractère personnel. Le syndrome me donnait ce genre, par manque de confiance de soi et non par peur ou par honte.

Egalement, quand vous me dites de regarder un endroit ; au lieu de regarder en général avant le reste, je regarde d'abord les détails. De même que pour distinguer l'humeur d'un visage identique d'un autre visage ; la rapidité sera plus lente et la réponse sera parfois confuse, que je n'ai pas reconnu l'humeur exact.
Je sais quand une personne est triste s'il pleur ou qu'il est joyeux s'il sourit, mais ; ce sont des humeurs expressives. J'ai découvert ce problème l'hors de mes testes de dépistages de mon syndrome Asperger. Ce qui explique certaine chose dans ma vie où je n'avais pas compris les humeurs des personnes, (dans mes souvenirs).

Parfois, on se complique en temps qu'Asperger, pour répondre une question simple. Ou inversement quand c'est trop compliqué on se perd, dans l'explication. On pense croire qu'on a compris, que tout est acquis. Mais, il est souvent trop tard de comprendre qu'on n'a pas compris. Et, ainsi on est rejeté par la société, à force de pas comprendre. On est très vite incompris et on est souvent mi à l'écart. En général, ces personnes ne savent pas qu'on porte le syndrome Asperger et c'est ainsi qu'ils perdent patience, nous mettant sur un banc touche. Cela est mon cas et de mon vécu au quotidien sur le rejet.

Parfois, je ne réfléchis pas de la même manière qu'une autre personne qui réfléchit dans le même sens que ses semblables. Je remarque dans mes réponses hors sujet sont plus souvent dans mes écrits échangés avec un autre internaute, qu'en oral. Et, ce dernier je trouve plus difficile de remarquer moi-même, que j'ai trop rallongé mon explication ou ma réponse, (mon vocabulaire est notamment plus faible). A forces les neurotypique étant plus développé à ce sujet ne vont pas crocher à la discutions avec moi, à cause du phénomène "lassant ou pesant sur lui-même". Il va se lasser plus facilement de moi et ne va pas continuer le sujet. Et, c'est ainsi que l'autiste Asperger en général ce met de côté socialement ; on ne s'intéressera pas de lui, à force par répétition du problème. C'est ce que je rencontre le plus dans mes problèmes, l'éloignement des gens par leur incompréhension et cela en général, sans qu'ils se rendent compte. Tout se fait naturellement, je les entends plus, on me contacte plus et je suis oublié. On s'isole à force et cela devient une mauvaise habitude. Plusieurs neurotypiques, (ou neuro atypique) me disent aussi qu'ils souffrent #* de leur solitude, mais ce n'est pas la même souffrance #* de ma solitude répétitive. En général, c'est un moment dans leur vie d'une situation qui leur fait être seul, alors que moi c'est constamment. C'est ainsi que dans l'écrit actuel de mon article je vie seule depuis près de 20 ans, sans avoir encore construit une vie commune avec une femme, ni même conçu de famille. Si les relations sont difficiles à les garder pour ma part, c'est également aussi pour celle où je vivais une vie amoureuse, (tout en vivant chacun chez soi, pas en couple).

 Beaucoup dans ma vie, j'ai été rabaissé constamment pour ce que je suis. Et, c'est ainsi que j'ai développé une peur d'être avec les autres, parfois. Où je me mets à l'écart des autres, à seulement observer ce qu'il se passe. On a beau à dire qu'il faut s'intégrer, on le sait... Mais, mes difficultés et mes échecs d'intégration par ces incompréhensions me faisaient reculer instinctivement, parfois. Je peux vous dire à quel point cela était ma plus grande souffrance #* dans mon handicap ; c'est la solitude à force du rejet, de désintéressement des autres envers moi. Alors à présent, j'essaie de chercher les relations, de m'intégrer à des endroits. Afin, que je puisse mieux m'épanouir tout de même.
Et, oui... Cela va de soi que les difficultés que je rencontre, peut-être par manque d'empathie à quelque chose à répétition ou que je comprends mal ou encore que je n'aie pas les mêmes langages émotionnels parfois, (sur les échanges relationnels).
Car, oui... J'ai de la peine par moment de décoder les émotions d'une personne, sur son visage ou sur sa façon d'être. Il me faut plus de temps pour apprendre à connaître mieux les expressions d'une personne que je côtoie quotidiennement et souvent.
Surtout qu'en temps qu'autiste Asperger, j'ai de la difficulté de faire le premier pas à revenir vers ceux qui se sont éloigné naturellement. Je ne parle pas de ceux que je voie rarement des bons potes de connaissances où je les voies temps en temps à telles situations sportives, activités ou autres. J'ai parfois également la difficulté de m'intégrer dans un groupe, sachant qu'on a pour habitude qu'ils ne vont pas s'intéresser à poursuivre le lien. Seulement sur le présent, mais en réalité d'une approche éphémère, pour certain.
C'est ainsi que je restreins mon intérêt. Par moment, je peux être très joyeux avec un groupe de personnes d'une rencontre organisée, mais après il me faudra un temps appelé "de récupération", (d'autres seraient pour l'optimisation). Je peux être très ouvert et m'intégrer parfaitement et à côté sans approfondir le lien, parfois. Très rarement on va me proposer quelque chose, de même que quand je propose ; très rarement on va me donner une suite ou qu'on va s'intéresser à ma proposition, par exemple. C'est ainsi dire que quand je propose quelque chose et qu'on s'intéresse ; la personne devient plus importante dans mon estime. Et, une estime de soi pour l'autre plus approfondie, qu'une autre personne qui propose et qu'on poursuit l'intérêt de sa proposition.

  • #* Souffrance (ex: dans la solitude ou la vie) : Terme utilisé dans le texte au sens où ce n'est pas une souffrance, comme si on est malheureux dans la vie. Mais, un sentiment de souffrance, comme si on te fait du mal.

On restreint plus facilement et plus fidèlement à quelques personnes qu'un groupe général. C'est ainsi, que parfois les gens s'éloignent également de moi. Cela leur dérange mon approche plus fort et plus ciblé, qu'ils n'ont pas choisi une amitié plus forte. Et quand c'est un ami proche, j'ai tendance à lui faire comprendre qu'il ne faut pas qu'il me contacte trop souvent. Je prends vite confiance et je peux perdre vite confiance sur telle situation de la personne, quand quelque chose s'est mal passé, aussi. Il me faut du temps à réparer et à comprendre ce qu'il s'est passé chez lui, envers moi.
Entretenir mes relations est pour moi un constant combat, par rapport à un neurotypique.
Je restreins également l'activité, moins d'intérêt et par moment beaucoup d'intérêt. Tout dépend ce qui me trotte dans ma tête, parfois je suis perdu dans les pensées, (être dans la lune par expression). Un besoin de moment solitude volontaire et non pesante, parfois aussi. Certains Asperger ont tendance à l'être plus fréquemment que moi, les moments d'envie d'être seul. Partir dans des pensées, à des heures à n'en plus finir...

La fidélité relationnelle est un point fort que je rencontre, c'est à dire que j'ai tendance à avoir de sur confiance à la personne qui est gentil, serviable et à l'écoute envers moi. J'aurai tendance à vouloir prouver de ma loyauté sur l'endurance d'une situation. Comme une bravoure d'un chevalier valeureux, qui veut se prouver qui il est en fond de lui. Cela peut jouer des tours, du moment que je peux être manipulable plus facilement. J'apprends à force à être sur mes gardes, mais très souvent j'oublie et je prends la confiance totale avant de mieux la connaître. C'est ainsi, que j'ai eu des problèmes de naïveté, sur des situations où j'aurais pu être plus terre à terre. Ce n'est donc pas un manque d'affectif, comme penserait un neurotypique, mais une perception d'approche différente pour mon intégration. Quand on rompe ma confiance je peux parfois tomber de haut, sur le point où j'avais mis toute ma confiance. Trop tôt ou trop imprévisible, cela m'isole encore plus quand je perds la confiance envers une personne, que j'ai apprécié. Par la suite, j'oublie ce qu'il s'est passé assez facilement, mais au fond de moi je reste triste de la situation. Une tristesse pour la raison qu'il m'a déposé son passage historique dans la vie et que malheureusement c'est fini. Et, pour un neurotypique, si le cas ; ce serait une tristesse de quelque chose qui n'a pas été terminée.
Quand je perds une personne que je me suis attaché, alors que la personne ne s'est pas attachée au point identique ; j'ai une impression que c'est la fin du monde, sur un petit temps donné.
Ces échecs relationnels je pense que je l'aurai un peu toute ma vie, à force que cela n'a pas changé au fil du temps. Il faut dire que certains n'aident pas non plus, dans leur façon d'être dans leur fidélité relationnel. Du moins, ceux que j'ai pu en rencontrer et auquel j'ai eu une approche plus ciblée. Beaucoup disent une chose et qui ne se percute pas en réalité. Et, cela me fait perdre confiance en moi, je m'isole de peur de rencontrer à nouveau ces situations où ; je crois et que pour finir rien n'est réel.

La relation éphémère est un gros problème où je perds confiance et que je me retrouve seul à aller faire telle activité. J'ai 2 ou 3 amis avec qui je fais des choses plus facilement et plus fréquemment, (comme voyager ou faire une activité). Comme tout le monde, en général. Mais, dans ces amis je n'ai pas de relation profonde, par exemple. Cela est par la cause de mon Asperger, mais aussi par le passé où on m'a eu souvent manipulé ou dupé.
Il faut dire qu'à mon jeune adulte 18 à 25 ans et même quand j'étais adolescent, j'ai trop souvent dit oui, (n'osant pas dire non ou n'osant pas être ferme). Et, cela m'a coûté chère, comme ayant été victime d'abus de pas mal de chose. Exemple où au moment j'ai commencé à dire "non," j'ai été agressé, brigandé chez moi.
On va me dire que je n'ai pas fréquenté des bonnes personnes. Effectivement, mon syndrome Asperger qui m'amène souvent à la naïveté, j'avais peur de revenir en arrière et de devoir les abandonner de leur emprise sur moi. Maintenant, cela va mieux je gère mieux les situations où je m'éloigne des mauvaises personnes, qui le sont pour moi. Au point, même parfois aussi à ceux qui sont aimables et bien éduquées. Mais, qui sont à plusieurs reprises à me rabaisser ou à me faire des remarques. Je leur pardonne et je passe à autre chose assez facilement, après. Car, je déteste le conflit en général en m'enfermant dans mon coin.

Parlons de mon évolution et de ma scolarité, depuis mon enfance.

Quand on est enfant on a tous une évolution, mais je vais plutôt parler l'aspect de mon syndrome qui n'était pas compris à cette époque. Quand on m'expliquait quelque chose et qu'on s'énervait parce que je ne comprenais pas ; je partais souvent en crise (pleur et de cris) et aller bouder dans mon coin. On va me dire que beaucoup d'enfants font cela. Oui mais, chez moi c'était presque tout le temps, au point qu'on ne pouvait pas me gérer et qu'on a dû me placer à l'internat et foyer, par la suite. Il faut dire aussi qu'on s'agaçait beaucoup sur moi, à toujours répéter les choses. Cela m'a rendu plus à m'enfermer et à perdre confiance de moi, pour la suite.
J'étais fasciné aux câbles électriques de bus, des bus et des trains, que ; quand je marchais en promenade, j'aimais m'arrêter quelques secondes à tous les tant de mètres, pour montrer qu'il avait un arrêt de bus ou de train. Et, j'étais contrarié si je loupais à un arrêt, (à ne pas s'arrêter de marcher) que je me suis mis dans ma tête. Un Asperger enfant peut jouer une manière totalement différente et seul. Car, il ne pense pas pareil et cela est beaucoup plus visuel pour un enfant, qu'un adulte.

Le bruit j'étais assez sensible, quand j'étais dans mon lit l'heure de dormir. Le bruit était pour moi à construire une histoire autour de lui, jusqu'à que je m'en dors. Je me concentrais sur le bruit, au lieu de l'ignorer ou de prendre une habitude du même bruit. Cela s'est dissipé naturellement dès à mon adolescence.

La routine, en ce moment j'ai toujours une routine ou si je n'ai plus la routine je me perds plus facilement. En voyage je m'adapte, car je sais et je me suis préparé à l'avance que ma routine va être différente. Mais, quand j'étais enfant si on changeait ma routine, il fallait me faire comprendre à l'avance pour bien le gérer et parfois il n'y avait pas besoin. Je gérais mal le changement temps en temps, (soit je me perdais dans mes pensées, soit j'étais mauvaise humeur ou soit je n'obéissais pas ou tardivement en retard par la suite). Je ne comprenais pas pourquoi les choses étaient différente, parfois. Un temps d'adaptation était aussi important, du moment qu'il fallait me préparer psychologiquement qu'on devra passer à autre chose, par exemple. Mais, souvent incompris de ma situation, alors on me reprenait à chaque fois, (que j'étais dans le viseur, par expression).

A l'école j'avais beaucoup de difficulté de suivre la classe, sur le rythme par rapport aux autres. Les difficultés de compréhensions, les difficultés de lenteur surtout en dictée. En effet, pour ne louper aucune lettre, aucun mot il fallait parler plus doucement, me laisser le temps d'écrire plus lentement. Encore aujourd'hui j'ai ce problème, mais moins fréquent. D'autant que je tape avec mes dix doigts à l'aveugle, sachant même si j'ai fait une faute de frappe sans regarder l'écran et le clavier. J'ai également gardé la même écriture, que ce que j'ai appris à l'école primaire, (une forme d'écriture de police liée). Alors, quand je prends note des choses j'opte plus sur ordinateur ou sur mobile, que d'écrire sur un bloc note.
Perte enthousiasme d'apprendre autre chose que les math, exemple à la géographie et à l'histoire je n'arrivais jamais à suivre le professeur de son explication. Et, j'avais souvent peur de lever la main tout le temps, pour demander de mieux expliquer.
Même à mon apprentissage de gestionnaire en logistique, au cours à l'examen j'avais eu 6 sur 6 en science et en échec sur tout le reste. Ce n'est pas pour autant que je suis un expert en science, mais faire des formes et la logique de la question demandée à la géométrie m'était beaucoup plus facile, que je perdais toutes les autres branches où je me suis mi en échec. En temps qu'autiste Asperger on a tendance à être très bon à quelque chose et mauvais sur tout le reste, (ou moyen faible).
A l'école enfantine je me rappelle que j'ai fait des séances avec un ergothérapeute, pour la motricité. Apparemment, selon eux j'avais parfois des problèmes de mes manipulations d'objets, sans le savoir à cet âge. Pour attacher mes souliers, porter quelque chose et le changer de place, etc...
Et, quand fallait s'arrêter à la fin de la séance ; j'ai le souvenir que je vidais les armoires à jouets, pour perdre du temps à tout ranger. Je ne voulais absolument pas arrêter de jouer avec les plots ou autres, dans mes séances. Je ne voulais pas revenir en classe plus vite à l'heure, alors je faisais mes caprices, (en sachant que je devais rester pour ranger). Je ne me rappel pas la cause du pourquoi, la peur d'affronter à nouveau les difficultés peut-être. Je pense à cela, car j'ai tendance à ne pas vouloir affronter à nouveau de ce que j'ai déjà vécu difficilement. Ces images me reviennent après avoir eu été diagnostiqué du syndrome, parce que peu à peu les choses se révèlent dans ma mémoire, comme un puzzle qui retrouve ses pièces, (rejoignant ce que j'ai stipulé au début de mon article).
Quand j'étais enfant au début de ma scolarité, j'ai dû apprendre à gérer les autres camarades de classe. Car, je les rejetais assez facilement quand j'étais contrarié sur leur façon d'être "négatif" ou "énervant" pour moi. C'est vers la 4e année d'école que cela n'était plus un problème majeur.
A la première année d'école j'étais un surdoué dans beaucoup de branche, qu'ils ont hésité à savoir si fallait sauter l'étape de la 2ième année d'école et venir directement à la 3ième année, (avec les plus grand). Et, après les difficultés scolaires sont arrivées, pour les années suivantes.
A l'école, quand on me posait une question ; très souvent je répondais sur un autre sujet. Souvent j'ai été moqué de mon manque de compréhension ou de mes réponses complètement à côté de la plaque, par expression.
Pour les langues ou apprendre quelque chose de par-coeur c'était pour moi impossible. (Sauf pour les math, où j'avais du plaisir à apprendre). Je mettais toutes mes forces, mais ça ne rentrait pas dans ma mémoire. J'avais beau à faire plusieurs méthodes, comme écrire ou faire une histoire des mots à apprendre. Mais, rien ne rentrait correctement dans ma mémoire. Certains trucs oui, mais peu. Pourtant à l'heure actuelle, étant trader j'ai dû écrire toutes les leçons théoriques expliquées en vidéos. Cela a été un échec de la primaire jusqu'à la fin de l'école. De même que l'examen d'école je n'ai pas réussi. Non plus aux examens d'apprentissage de métier, le temps imparti qui était donné était trop court. Des questions incompréhensibles ou compris de travers, d'où le mauvais jugement de mon cas "d'un Patrick qui est un cancre à l'école, qui n'apprend rien." Si j'avais eu le diagnostic plutôt j'aurais pu par exemple, avoir eu plus de temps à l'examen ou un dictaphone qui m'expliquerait de différentes manières les questions. C'est des solutions qu'on m'avait dites, que j'aurais pu avoir ces privilèges.

Je vais m'arrêter là à ces sujets d'évolutions et de ma scolarité, car je pourrai encore écrire beaucoup. Mais, l'essentiel est là qui pourrait vous interpeller, pour un enfant encore non diagnostiqué.

Mes difficultés professionnelles

Dans tout ce que j'ai fait professionnellement dans le monde économique, en étant apprenti ou employer ; j'ai rencontré les mêmes problèmes qu'à l'école, sur les incompréhensions. Les responsables devaient sans cesse à me réexpliquer chaque fois. Et, encore... Même après explication 2x, 3x je refaisais des erreurs. De même, des erreurs que je faisais en 3ème année d'apprentissage ont été souvent les mêmes qu'en première année. Je pensais avoir compris, mais je faisais encore des fautes. Comme, si je n'évoluais pas dans mon apprentissage. Aujourd'hui, je comprends tous les énervements, mais je n'étais pas encore diagnostiqué de mon autisme Asperger, (dans ces temps-là).
Des moments de lenteur, des moments où j'avais mes pensées parties ailleurs et qui engendraient à faire encore des erreurs. Ces problèmes ont été un poids d'échec central, partout où je suis passé. De même un désintéressement sur pleins de choses et beaucoup d'intérêt sur telle chose précise.
De même le stress au travail, que je gérais assez mal et par moment je gérais efficacement le rythme sans effort. Perte de confiance, perte de sens au travail, les retards à cause de manque de repos, les moments d'absences intellectuelles et de connaissances du travail.

 Aujourd'hui, je m'en sors parfaitement en faisant les choses indépendantes et à mon rythme. Mes routines, mon environnement et mon temps géré moi-même me permettent de mieux m'en sortir. Aucun patron dans le monde économique peut accepter mon cas, car le chiffre d'affaires est mauvais avec moi. A moins qu'il accepte les compromis...
De plus, je perçois un problème de contrariété ; quand on levait la voie souvent, quand on me stressait, quand on était sans cesse à me faire des remarques énervantes et quand on n'était jamais reconnaissant. Le problème d'incompréhension à mes difficultés était aussi une grande cause, pour ces irritations. Au point que cela était répétitif d'année en années et que je suis tombé en burn out, (vers la fin d'apprentissage). Mais, au lieu d'être déclaré cela par mon médecin, comme chaque personne le ferait ; j'ai directement déposé les plaques et mes clés de mon vestiaire. Les réactions à coup de tête et s'enfuir est l'une des réactions caractérielles d'un Asperger, après réflexion de recherche. Et, je suis parti, sans revenir et sans avoir donné un seul signe de vie. Ce qui m'a coûté à cette époque une sanction de ne pas pouvoir toucher le chômage et de vivre dans mes économies, (pendant quelques mois).
A l'armée c'était catastrophe et une souffrance lourde, au passage...

Conclusions

Je pense qu'avec toutes ces expériences d'échecs, je me demande comment j'arrive encore à me relever. Je suis un combattant non-stop, dans ma propre vie. Ma foi en Jésus est également une des causes de ne pas sombrer. Les idées noires n'en manquent pas chez un Asperger, (comme se rabaisser, se lamenter) ...
Mais, en regardant mon parcourt je voie quand même que j'ai loupé beaucoup de chose, dans ma vie. De même encore aujourd'hui ; j'ai des désirs de la vie où je suis sans cesse en échec.
Je sais bien que beaucoup dans le monde sont bien moins loti que moi et qui n'ont pas non plus cette chance de construire leur vie, à leur désir. Mais, je me concentre sur moi-même, car c'est de ma propre vie que je parle. Et, je m'intéresse de mon propre être avant tout, (chacun sa merde comme on dit).
Beaucoup d'autistes Asperger s'interrogent parfois les mêmes questions et de désirs. Et, cela est un poids important qui pèse dans le moral, pour chacun des Asperger. On doit se battre 2x plus qu'une personne n'ayant pas ce syndrome, c'est sûr.

Ainsi, tout ce que j'ai élaboré des parcours, sont aujourd'hui loin derrière également. Mon présent est le plus important et j'ai de la chance que je puisse m'analyser, pour que demain soit encore mieux.

Je pourrai encore parler beaucoup de mon syndrome, mais cela devient trop long. En parler par vive voie ou à l'écrit complètent l'article. Ce qui est le plus important pour vous en tant que lecteur ; c'est peut-être utile pour vous ou pour un proche sur les recherches de similitudes et à vos questions.
Vous voyez déjà que j'ai des mots qui se répètent et des tournures de phrases qui sont trop longues. En règle générale, les Asperger ont besoin que leur interlocuteur puisse bien comprendre.
De même sur mes autres articles vous voyez le même problème qui se répète dans mon français et de mon écrit. Je mélange parfois les mots "masculin et le féminin", en oral ou en écrit. En écrivant plusieurs façons qui amènent tous à la même compréhension, aussi. Je le voie déjà moi-même. Et, je sais que je dois me relire et me relire, pour corriger ma grammaire. Je suis en même temps dyslexique par moment, ce qui n'arrange pas mes tournures de phrases.
Je finirai par une phrase et qui fait peut-être réfléchir plus d'un...

Nous avons besoin des autistes Asperger, sans eux le monde serait moins bien.

MAJ des corrections et de précisions d'explications, le 02.04.19, (à la journée mondiale d'autisme)

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