Témoignage autisme Asperger
Article écrit fin 2018.
Témoignage autisme Asperger
Ce que je suis et ce que je ne suis pas, je vais parler dans cette article mon syndrome qui n'est pas comme les autres. Chaque autiste Asperger on les perceptions de voir un monde différent et qui complètent de ceux qui ne voient pas pareil.
Le syndrome d'Asperger n'est pas une maladie, comme on peut malheureusement le lire ou l'entendre si souvent dans les médias, encore moins une maladie psychiatrique ! Enfin, il n'est pas un déficit ou un handicap mental.
Le syndrome d'Asperger fait partie de ce que l'on nomme les « TSA » (pour Troubles du Spectre Autistique). Cette forme d'autisme affecte essentiellement les interactions sociales & la communication avec le monde de manière générale.
Ce
genre d'Autisme est presque invisible pour le monde et il est
difficile de l'observer. Il n'a pas de problème mis en avant d'un
autiste sévère ou d'une situation à handicap mental ajouté,
(exemple qu'il ne parle pas et qui se tape la tête sur un mur). Il
n'a pas de problème de serrer la main, au touché ou serrer dans les
bras. Il ne va pas rejeter l'affection qu'on lui offre, un Asperger
au contraire il va vouloir en avoir. Il aura tendance à en donner
trop vite, un lien surdimensionné par rapport à l'autre. Se mettre
à l'écart des autres et jouer seul pour un enfant, oui. Mais, le
lien affectif physique n'est pas touché pour ses proches ou pour
toute personne qu'il apprécie. Il sera même curieux à poser pleins
de questions, à vouloir apprendre pleins de truc chez un individu,
(quand il est de bonne humeur, ouvert au dialogue et à l'aise). Il y
a plusieurs genres d'autismes, à ne pas confondre. Seul les
ressources des associations experts en autisme asperger sont
officielles, pour vous dire ce qui est et ce qui n'est pas de
l'Asperger. Et, ainsi les ressources de ceux qui porte le handicap.
Un
Asperger plus sévère que moi parlerait plus comme un ton unique,
par exemple, (comme un robot par expression). Un autre autiste
Asperger plus sévère que moi peut avoir des difficultés plus marquées, aussi. Mais, toujours dans une évolution d'un travail sur
soi, comparé à d'autres styles d'autisme où y a parfois aucune
évolution jusqu'à la fin de leur vie, (comme être incapable de
discernement à vie pour certain). Un autiste en situation à
handicap mental n'est pas de l'Asperger, même s'il y a quelques
syndromes qui se rejoignent à la ressemblance des situations.
Ce
genre de question pour mon cas a été diagnostiqué bien tard,
oublié dans le système jusqu'à mes 28 ans, environ.
Beaucoup
d'autiste Asperger ne savent pas qu'ils sont atteints, cela
s'explique en grande partie la méconnaissance des gens qui l'entourent.
Jusqu'à qu'un professionnel fasse un diagnostic, très souvent
après de multi échec dans la vie. On fait un diagnostic à cause
des échecs répétés, alors qu'il est préférable de le
diagnostiquer étant enfant très jeune. Plus il est diagnostiqué
tôt, plus l'apprentissage serait meilleur et plus rapide. Et, ainsi
cela épargnera l'autiste une vie pleine de malheurs sur les échecs
incompris. Au moment de la révélation un vrai puzzle se met en
place, dans notre propre vie. Les premières choses qui se sont mis en
place c'est à la compréhension de soi, sur tel événement où on a
eu des difficultés, (pas tous). Les moments d'incompréhensions de
nos échecs deviennent plus en plus révélateur, remplissant des
trous dans notre propre puzzle. Cela ne veut pas dire que nous nous
évoluons à tout et qu'on le guérisse, car c'est une situation
d'handicap qui ne se guéris pas. Ont né ainsi et on meure ainsi.
Mais, nous apprenons à le vivre, à l'accepter et à l'améliorer au
mieux que nous pouvons faire. Notre aptitude est évolutive, du
moment qu'on travaille sur nos problèmes.
Laissez-moi vous expliquer ce syndrome où je la vie de moi-même, qui pourrait
être différent d'un autre autiste Asperger. Car, oui en effet on
peut se rejoindre sur tels aspects, mais nous divergeons sur nos
difficultés dans notre environnement, sur nos capacités
d'apprentissage de la vie, sur nos développements personnels, sur
nos caractères et sur nos atouts personnels. (L'article
est long, merci d'avance d'avoir pris du temps).
Certains
autistes Asperger pourront s'identifier à travers mon vécu et de
mon témoignage des différents aspects du syndrome.
Il est pour
moi difficile de l'aborder, il m'a fallu du temps d'oser de l'écrire
publiquement et que je fasse un article consacré de ce que je suis
dans ma situation de mon handicap. C'est un risque car quand j'en
parle en faisant connaissance avec une personne, ce dernier très
souvent je ne l'entends plus du jour au l'un demain. L'article va
peut-être aussi vous éloignez de moi, en découvrant que je suis
autiste Asperger. Je le dis par expérience à force de le constater
des comportements relationnels des quelques gens, que j'ai connu ou
vu au moins une fois.
Cela
est le cliché "un autiste ça ne parle pas, ça ne comprend rien" tel que les gens perçoivent les autistes et c'est
pour cela que les gens ne comprennent pas nos difficultés, quand nous n'évoquons pas notre situation d'handicap. Exemple de cliché
aussi sur le regard ; en temps qu'Asperger nous arrivons à regarder
devant les yeux parfaitement et certains n'y arrivent pas, s'il n'a
pas appris, (qu'ils doivent encore évoluer sur ce sens).
Personnellement, j'ai eu ces difficultés quand j'étais enfant, où
on me disait souvent "regarde-moi devant les yeux quand je te
parle ! ", plutôt. J'avais plus ce problème de baisser les
yeux, quand on me parlait quelque chose de sérieux, quand on me
faisait une remarque ou qu'on utilisait un ton agressif, que de
regarder quand je parle.
Certaines personnes vont me dire que
les autres enfants, certains sont aussi comme ça. Oui, mais en règle générale cela n'est pas une difficulté pour l'enfant, mais plutôt
un caractère personnel. Le syndrome me donnait ce genre, par manque
de confiance de soi et non par peur ou par honte.
En parlant de regard, j'ai tendance à regarder des choses plus précises en détail d'une image, que sur le général et l'ensemble de l'image tel qu'un neurotypique a en premier regard. C'est à dire quand vous me dites de regarder un endroit ; au lieu de regarder en
général avant le reste, je regarde d'abord les détails et je perçois des défauts plus facilement.
De même
que pour distinguer l'humeur d'un visage identique d'un autre visage
; la rapidité sera plus lente et la réponse sera parfois confuse,
que je n'ai pas reconnu l'humeur exact en regardant trop en détail. Pour un neurotypique il n'a en général pas cette difficulté "de ne pas savoir l'humeur."
Je sais quand une
personne est triste s'elle pleure ou qu'elle est joyeuse s'elle sourit,
mais ce sont des humeurs expressives.
J'ai découvert ce problème
l'hors de mes tests de dépistages de mon syndrome Asperger. Dans cette découverte d'être autiste Asperger m'explique certain moment dans ma vie où je n'avais pas compris les
humeurs des personnes, (dans mes souvenirs). Maintenant, j'améliore constamment même si je peux toujours ne pas percevoir le plus souvent, il faut que j'apprenne à connaître la personne pour mieux savoir.
Parfois,
on se complique en temps qu'Asperger, pour répondre une question
simple. Ou inversement quand c'est trop compliqué on se perd, dans
l'explication. On pense croire qu'on a compris, que tout est acquis.
Mais, il est souvent trop tard de comprendre qu'on n'a pas compris.
Et, ainsi on est rejeté par la société, à force de pas
comprendre. On est très vite incompris et on est souvent mi à
l'écart. En général, ces personnes ne savent pas qu'on porte le
syndrome Asperger et c'est ainsi qu'ils perdent patience, nous
mettant sur un banc touche par expression. Cela est mon cas et de mon vécu au
quotidien sur le rejet.
Parfois, je ne réfléchis pas de la même
manière qu'une autre personne qui réfléchit dans le même sens que
ses semblables. Je remarque dans mes réponses hors sujet sont plus
souvent dans mes écrits échangés avec un autre internaute, qu'en
oral. Et, ce dernier je trouve plus difficile de remarquer moi-même,
que j'ai trop rallongé mon explication ou ma réponse, (mon
vocabulaire est notamment plus faible). A forces les neurotypique
étant plus développé à ce sujet ne vont pas crocher à la discussion avec moi, à cause du phénomène "lassant ou pesant
sur lui-même". Il va se lasser plus facilement de moi et ne va
pas continuer le sujet. Et, c'est ainsi que l'autiste Asperger en
général ce met de côté socialement ; on ne s'intéressera pas de
lui, à force par répétition du problème. C'est ce que je
rencontre le plus dans mes problèmes, l'éloignement des gens par
leur incompréhension et cela en général, sans qu'ils se rendent
compte. Tout se fait naturellement, je les entends plus, on me
contacte plus et je suis oublié. On s'isole à force et cela devient
une mauvaise habitude. Plusieurs neurotypiques, (ou neuro atypique)
me disent aussi qu'ils souffrent #* de leur solitude, mais ce n'est
pas la même souffrance #* de ma solitude répétitive. En général,
c'est un moment dans leur vie d'une situation qui leur fait être
seul, alors que moi c'est constamment. C'est ainsi que dans l'écrit
actuel de mon article je vie seule depuis près de 20 ans, sans avoir
encore construit une vie commune avec une femme, ni même conçu de
famille. Si les relations sont difficiles à les garder pour ma part,
c'est également aussi pour celle où je vivais une vie amoureuse,
(tout en vivant chacun chez soi, pas en couple).
Beaucoup dans
ma vie, j'ai été rabaissé constamment pour ce que je suis. Et,
c'est ainsi que j'ai développé une peur d'être avec les autres,
parfois. Où je me mets à l'écart des autres, à seulement observer
ce qu'il se passe. On a beau à dire qu'il faut s'intégrer, on le
sait... Mais, mes difficultés et mes échecs d'intégration par ces
incompréhensions me faisaient reculer instinctivement, parfois. Je
peux vous dire à quel point cela était ma plus grande souffrance #*
dans mon handicap ; c'est la solitude à force du rejet, de
désintéressement des autres envers moi. Alors à présent,
j'essaie de chercher les relations, de m'intégrer à des endroits.
Afin, que je puisse mieux m'épanouir tout de même.
Et, oui...
Cela va de soi que les difficultés que je rencontre ; peut-être par
manque d'empathie à quelque chose à répétition ou que je
comprends mal ou encore que je n'aie pas les mêmes langages émotionnels parfois, (sur les échanges relationnels).
Car, oui... J'ai de
la peine par moment de décoder les émotions d'une personne, sur son
visage ou sur sa façon d'être. Il me faut plus de temps pour
apprendre à connaître mieux les expressions d'une personne que je
côtoie quotidiennement et souvent.
Surtout qu'en temps
qu'autiste Asperger, j'ai de la difficulté de faire le premier pas à
revenir vers ceux qui se sont éloigné naturellement. Je ne parle
pas de ceux que je voie rarement des bons potes de connaissances où
je les voie temps en temps à telles situations sportives, activités
ou autres. J'ai parfois également la difficulté de m'intégrer dans
un groupe, sachant qu'on a pour habitude qu'ils ne vont pas
s'intéresser à poursuivre le lien. Seulement sur le présent, mais
en réalité d'une approche éphémère, pour certain.
C'est
ainsi que je restreins mon intérêt. Par moment, je peux être très
joyeux avec un groupe de personnes d'une rencontre organisée, mais
après il me faudra un temps appelé "de récupération",
(d'autres seraient pour l'optimisation). Je peux être très ouvert
et m'intégrer parfaitement et à côté sans approfondir le lien,
parfois. Très rarement on va me proposer quelque chose, de même que
quand je propose ; très rarement on va me donner une suite ou qu'on
va s'intéresser à ma proposition, par exemple. C'est ainsi dire que
quand je propose quelque chose et qu'on s'intéresse ; la personne
devient plus importante dans mon estime. Et, une estime de soi pour
l'autre plus approfondie, qu'une autre personne qui propose et qu'on
poursuit l'intérêt de sa proposition.
#* Souffrance (ex: dans la solitude ou la vie) : Terme utilisé dans le texte au sens où ce n'est pas une souffrance, comme si on est malheureux dans la vie. Mais, un sentiment de souffrance, comme si on te fait du mal.
On
restreint plus facilement et plus fidèlement à quelques personnes
qu'un groupe général. C'est ainsi, que parfois les gens s'éloignent
également de moi. Cela leur dérange mon approche plus fort et plus
ciblé, qu'ils n'ont pas choisi une amitié plus forte. Et quand
c'est un ami proche, j'ai tendance à lui faire comprendre qu'il ne faut pas qu'il me contacte trop souvent. Je prends vite confiance et je
peux perdre vite confiance sur telle situation de la personne, quand
quelque chose s'est mal passé, aussi. Il me faut du temps à réparer
et à comprendre ce qu'il s'est passé chez lui, envers moi.
Entretenir mes relations est pour moi un constant combat,
par rapport à un neurotypique.
Je restreins également
l'activité, moins d'intérêt et par moment beaucoup d'intérêt.
Tout dépend ce qui se passe dans ma tête, parfois je suis perdu
dans les pensées, (être dans la lune par expression). Un besoin de
moment solitude volontaire et non pesante, parfois aussi. Certains
Asperger ont tendance à l'être plus fréquemment que moi, les
moments d'envie d'être seul. Partir dans des pensées, à des heures
à n'en plus finir...
La fidélité relationnelle est un point fort que je rencontre, c'est à
dire que j'ai tendance à avoir de sur-confiance à la personne qui
est gentil, serviable et à l'écoute envers moi. J'aurai tendance à
vouloir prouver de ma loyauté sur l'endurance d'une situation.
Comme une bravoure d'un chevalier valeureux, qui veut se prouver qui
il est en fond de lui. Cela peut jouer des tours, du moment que je
peux être manipulable plus facilement. J'apprends à force à être
sur mes gardes, mais très souvent j'oublie et je prends la confiance
totale avant de mieux la connaître. C'est ainsi, que j'ai eu des
problèmes de naïveté, sur des situations où j'aurais pu être
plus terre à terre. Ce n'est donc pas un manque d'affectif, comme
penserait un neurotypique, mais une perception d'approche différente
pour mon intégration. Quand on rompe ma confiance je peux parfois
tomber de haut, sur le point où j'avais mis toute ma confiance. Trop
tôt ou trop imprévisible, cela m'isole encore plus quand je perds la
confiance envers une personne que j'ai apprécié. Par la suite,
j'oublie ce qu'il s'est passé assez facilement, mais au fond de moi
je reste triste de la situation.
Une tristesse pour la raison qu'il
m'a déposé son passage historique dans la vie et que
malheureusement c'est fini. Et, pour un neurotypique, si le cas ; ce serait une tristesse de quelque chose qui n'a pas été
terminée.
Quand je perds une personne que je me suis attaché,
alors que la personne ne s'est pas attachée au point identique ; j'ai
une impression que c'est la fin du monde, sur un petit temps donné.
Ces échecs relationnels je pense que je l'aurai un peu toute ma vie,
à force que cela n'a pas changé au fil du temps. Il faut dire que
certains n'aident pas non plus, dans leur façon d'être dans leur
fidélité relationnel. Du moins, ceux que j'ai pu en rencontrer et
auquel j'ai eu une approche plus ciblée. Beaucoup disent une chose et
qui ne se percute pas en réalité. Et, cela me fait perdre confiance
en moi, je m'isole de peur de rencontrer à nouveau ces situations où
; je crois et que pour finir rien n'est réel.
La relation éphémère
est un gros problème où je perds confiance et que je me retrouve
seul à aller faire telle activité. J'ai 2 ou 3 amis avec qui je
fais des choses plus facilement et plus fréquemment, (comme voyager
ou faire une activité). Comme tout le monde, en général. Mais,
dans ces amis je n'ai pas de relation profonde, par exemple. Cela est
par la cause de mon Asperger, mais aussi par le passé où on m'a eu
souvent manipulé ou dupé.
Il faut dire qu'à mon jeune adulte
18 à 25 ans et même quand j'étais adolescent, j'ai trop souvent
dit oui, (n'osant pas dire non ou n'osant pas être ferme). Et, cela
m'a coûté chère, comme ayant été victime d'abus de pas mal de
chose. Exemple où au moment j'ai commencé à dire "non,"
j'ai été agressé, brigandé chez moi.
On va me dire que je
n'ai pas fréquenté des bonnes personnes. Effectivement, mon
syndrome Asperger qui m'amène souvent à la naïveté, j'avais peur
de revenir en arrière et de devoir les abandonner de leur emprise
sur moi. Maintenant, cela va mieux je gère mieux les situations où
je m'éloigne des mauvaises personnes, qui le sont pour moi. Au
point, même parfois aussi à ceux qui sont aimables et bien
éduquées, mais qui sont à plusieurs reprises à me rabaisser ou à
me faire des remarques. Je
leur pardonne et je passe à autre chose assez facilement après.
Car, je déteste le conflit en général en m'enfermant dans mon
coin.
Parlons de mon évolution et de ma scolarité, depuis mon enfance.
Quand
on est enfant on a tous une évolution, mais je vais plutôt parler
l'aspect de mon syndrome qui n'était pas compris à cette époque.
Quand on m'expliquait quelque chose et qu'on s'énervait parce que je ne comprenais pas ; je partais souvent en crise (pleur et de cris) et
aller bouder dans mon coin. On va me dire que beaucoup d'enfants
font cela. Oui mais, chez moi c'était presque tout le temps, au
point qu'on ne pouvait pas me gérer et qu'on a dû me placer à
l'internat et foyer par la suite. Il faut dire aussi qu'on s'agaçait
beaucoup sur moi, à toujours répéter les choses. Cela m'a rendu
plus à m'enfermer et à perdre confiance de moi pour la
suite.
J'étais fasciné aux câbles électriques de bus, des bus
et des trains, que ; quand je marchais en promenade, j'aimais
m'arrêter quelques secondes à tous les tant de mètres, pour
montrer qu'il avait un arrêt de bus ou de train. Et, j'étais
contrarié si je loupais à un arrêt, (à ne pas s'arrêter de
marcher) que je me suis mis dans ma tête. Un Asperger enfant peut
jouer une manière totalement différente et seul. Car, il ne pense
pas pareil et cela est beaucoup plus visuel pour un enfant qu'un
adulte.
Le bruit j'étais assez sensible, quand j'étais dans
mon lit l'heure de dormir. Le bruit était pour moi à construire une
histoire autour de lui, jusqu'à que je m'en dors. Je me concentrais
sur le bruit, au lieu de l'ignorer ou de prendre une habitude du même
bruit. Cela s'est dissipé naturellement dès à mon adolescence.
Pour la nourriture, je ne pouvais pas sortir de table avant de finir ce qui avait dans l'assiette, comme un sentiment de punition qui serait aujourd'hui une maltraitance et cela c'était tout le temps. J'étais très restreint dans la nutrition un problème important pour ma santé, je mangeais seulement ce que j'aimais 10 sur 10 et rien en dessous de cette note, (si j'aimais un peu moins je ne mangeais pas). Vous allez me dire que beaucoup d'enfants mangent seulement ce qui est très sucré et oublient les légumes, sauf que moi à la différence j'étais capable de laisser de côté même ayant faim et je trillais beaucoup plus et quotidiennement plus qu'un enfant habituel. Un enfant difficile mangera de différentes formes de ce qu'il aime, peu importe si c'est coupé ou en entier, (tant qu'il aime). Moi quand je voyais que c'était par exemple présenté de différente manière pour un même goût de nourriture je refusais de manger, c'était à se rendre dingue pour un adulte qui faisait à manger. Maintenant j'ai évolué, je mange un peu près de tout et légume aussi, mais en vivant seul à l'heure où j'écris ces lignes je me rends compte que j'ai quand même que 4 à 6 plats habituel différents seulement. Je ne sais pas varier hors des restaurants ou quand une autre personne fait la cuisine, même si je l'ai appris en grandissant je retourne à mon habitude d'enfance automatiquement.
La
routine, en ce moment j'ai toujours une routine ou si je n'ai plus
la routine je me perds plus facilement. En voyage je m'adapte, car je
sais et je me suis préparé à l'avance que ma routine va être
différente. Mais, quand j'étais enfant si on changeait ma routine,
il fallait me faire comprendre à l'avance pour bien le gérer et
parfois il n'y avait pas besoin. Je gérais mal le changement temps en
temps, (soit je me perdais dans mes pensées, soit j'étais mauvaise humeur ou soit je n'obéissais pas ou tardivement en retard par la
suite). Je ne comprenais pas pourquoi les choses étaient différente parfois. Un temps d'adaptation était aussi important, du moment
qu'il fallait me préparer psychologiquement qu'on devra passer à
autre chose, par exemple. Mais, souvent incompris de ma situation,
alors on me reprenait à chaque fois, (que j'étais dans le viseur,
par expression).
A l'école j'avais beaucoup de difficulté de
suivre la classe, sur le rythme par rapport aux autres. Les
difficultés de compréhensions, les difficultés de lenteur surtout
en dictée. En effet, pour ne louper aucune lettre, aucun mot il
fallait parler plus doucement, me laisser le temps d'écrire plus
lentement. Encore aujourd'hui j'ai ce problème, mais moins fréquent.
D'autant que je tape avec mes dix doigts à l'aveugle, sachant même
si j'ai fait une faute de frappe sans regarder l'écran et le
clavier. J'ai également gardé la même écriture, que ce que j'ai
appris à l'école primaire, (une forme d'écriture de police liée).
Alors, quand je prends note des choses j'opte plus sur ordinateur ou
sur mobile, que d'écrire sur un bloc note.
Perte enthousiasme
d'apprendre autre chose que les math, exemple à la géographie et à
l'histoire je n'arrivais jamais à suivre le professeur de son
explication. Et, j'avais souvent peur de lever la main tout le temps,
pour demander de mieux expliquer.
Même à mon apprentissage de
gestionnaire en logistique, au cours à l'examen j'avais eu 6 sur 6
en science et en échec sur tout le reste. Ce n'est pas pour autant que
je suis un expert en science, mais faire des formes et la logique de
la question demandée à la géométrie m'était beaucoup plus
facile, que je perdais toutes les autres branches où je me suis mi
en échec. En temps qu'autiste Asperger on a tendance à être très
bon à quelque chose et mauvais sur tout le reste, (ou moyen
faible).
A l'école enfantine je me rappelle que j'ai fait des
séances avec un ergothérapeute, pour la motricité. Apparemment,
selon eux j'avais parfois des problèmes de mes manipulations
d'objets, sans le savoir à cet âge. Pour attacher mes souliers,
porter quelque chose et le changer de place, etc...
Et, quand
fallait s'arrêter à la fin de la séance ; j'ai le souvenir que je
vidais les armoires à jouets, pour perdre du temps à tout ranger.
Je ne voulais absolument pas arrêter de jouer avec les plots ou
autres dans mes séances. Je ne voulais pas revenir en classe plus
vite à l'heure, alors je faisais mes caprices, (en sachant que je
devais rester pour ranger). Je ne me rappel pas la cause du pourquoi,
la peur d'affronter à nouveau les difficultés peut-être. Je pense
à cela, car j'ai tendance à ne pas vouloir affronter à nouveau de
ce que j'ai déjà vécu difficilement. Ces images me reviennent
après avoir eu été diagnostiqué du syndrome, parce que peu à peu
les choses se révèlent dans ma mémoire, comme un puzzle qui
retrouve ses pièces, (rejoignant ce que j'ai stipulé au début de
mon article).
Quand j'étais enfant au début de ma scolarité,
j'ai dû apprendre à gérer les autres camarades de classe. Car, je
les rejetais assez facilement quand j'étais contrarié sur leur
façon d'être "négatif" ou "énervant" pour
moi. C'est vers la 4e année d'école que cela n'était plus un
problème majeur.
A la première année d'école j'étais un
surdoué dans beaucoup de branche, qu'ils ont hésité à savoir si
fallait sauter l'étape de la 2ième année d'école et venir
directement à la 3ième année, (avec les plus grand). Et, après
les difficultés scolaires sont arrivées, pour les années
suivantes.
A l'école, quand on me posait une question ; très
souvent je répondais sur un autre sujet. Souvent j'ai été moqué
de mon manque de compréhension ou de mes réponses complètement à
côté du sujet, ou à côté de la plaque par expression.
Pour les langues ou
apprendre quelque chose de par-coeur c'était pour moi impossible.
(Sauf pour les math, où j'avais du plaisir à apprendre). Je mettais
toutes mes forces, mais ça ne rentrait pas dans ma mémoire. J'avais
beau à faire plusieurs méthodes, comme écrire ou faire une
histoire des mots à apprendre. Mais, rien ne rentrait correctement
dans ma mémoire. Certains trucs oui, mais peu. Pourtant à l'heure
actuelle de mes écrits ici en étant trader, j'ai dû écrire toutes les leçons théoriques
expliquées en vidéos. Cela a été un échec de la primaire jusqu'à
la fin de l'école. De même que l'examen d'école je n'ai pas
réussi. Non plus aux examens d'apprentissage de métier, le temps
imparti qui était donné aux examens était trop court. Des questions
incompréhensibles ou compris de travers, d'où le mauvais jugement
de mon cas "d'un Patrick qui est un cancre à l'école, qui
n'apprend rien." Si j'avais eu le diagnostic plutôt j'aurais
pu par exemple, avoir eu plus de temps à l'examen ou un dictaphone
qui m'expliquerait de différentes manières les questions. C'est
des solutions qu'on m'avait dites, que j'aurais pu avoir ces
privilèges.
Je
vais m'arrêter là à ces sujets d'évolutions et de ma scolarité,
car je pourrai encore écrire beaucoup. Mais, l'essentiel est là
qui pourrait vous interpeller, pour un enfant encore non
diagnostiqué.
Mes difficultés professionnelles
Dans
tout ce que j'ai fait professionnellement dans le monde économique,
en étant apprenti ou employer ; j'ai rencontré les mêmes problèmes
qu'à l'école, sur les incompréhensions. Les responsables devaient
sans cesse à me réexpliquer chaque fois. Et, encore... Même après
explication 2x, 3x je refaisais les mêmes erreurs. De même, des erreurs
que je faisais en 3ème année d'apprentissage ont été souvent les
mêmes qu'en première année. Je pensais avoir compris, mais je
faisais encore des fautes. Comme si je n'évoluais pas dans mon
apprentissage. Aujourd'hui, je comprends tous les énervements, mais
je n'étais pas encore diagnostiqué de mon autisme Asperger, (dans
ces temps-là).
Des moments de lenteur, des moments où j'avais mes pensées parties ailleurs et qui engendraient à faire encore des
erreurs. Ces problèmes ont été un poids d'échec central partout
où je suis passé. De même un désintéressement sur pleins de
choses et beaucoup d'intérêt sur telle chose précise.
De même
le stress au travail, que je gérais assez mal et par moment je
gérais efficacement le rythme sans effort. Perte de confiance, perte
de sens au travail, les retards à cause de manque de repos, les
moments d'absences intellectuelles et de connaissances du
travail.
Aujourd'hui, je m'en sors parfaitement en faisant les
choses indépendantes et à mon rythme. Mes routines, mon
environnement et mon temps géré moi-même me permettent de mieux
m'en sortir. Aucun patron dans le monde économique peut accepter mon
cas, car le chiffre d'affaires est mauvais avec moi. A
moins qu'il accepte les compromis...
De
plus, je perçois un problème de contrariété ; quand on levait la
voie souvent, quand on me stressait, quand on était sans cesse à me
faire des remarques énervantes et quand on n'était jamais reconnaissant. Le problème d'incompréhension à mes difficultés
était aussi une grande cause, pour ces irritations. Au point que
cela était répétitif d'année en années et que je suis tombé en
burn out, (vers la fin d'apprentissage). Mais, au lieu d'être
déclaré cela par mon médecin, comme chaque personne le ferait ;
j'ai directement déposé les plaques et mes clés de mon vestiaire.
Les réactions à coup de tête et s'enfuir est l'une des réactions
caractérielles d'un Asperger, après réflexion de recherche. Et, je
suis parti, sans revenir et sans avoir donné un seul signe de
vie. Ce
qui m'a coûté à cette époque une sanction de ne pas pouvoir
toucher le chômage et de vivre dans mes économies, (pendant
quelques mois).
A
l'armée c'était catastrophe et une souffrance lourde, au passage...
Conclusions
Je
pense qu'avec toutes ces expériences d'échecs, je me demande
comment j'arrive encore à me relever. Je suis un combattant non-stop, dans ma propre vie. Ma foi en Jésus est également une des
causes de ne pas sombrer. Les idées noires n'en manquent pas chez un
Asperger, (comme se rabaisser, se lamenter) ...
Mais, en
regardant mon parcourt je voie quand même que j'ai loupé beaucoup
de chose dans ma vie. De même encore aujourd'hui ; j'ai des désirs
de la vie où je suis sans cesse en échec.
Je sais bien que
beaucoup dans le monde sont bien moins loti que moi, et qui n'ont pas
non plus cette chance de construire leur vie à leur désir. Mais,
je me concentre sur moi-même, car c'est de ma propre vie que je
parle. Et, je m'intéresse de mon propre être avant tout, (chacun sa
merde comme on dit par expression vulgaire).
Beaucoup d'autistes Asperger s'interrogent
parfois les mêmes questions et de désirs. Et, cela est un poids
important qui pèse dans le moral, pour chacun des Asperger. On doit
se battre 2x plus qu'une personne n'ayant pas ce syndrome, c'est sûr.
Ainsi, tout ce que j'ai élaboré des parcours, sont aujourd'hui loin derrière également. Mon présent est le plus important et j'ai de la chance que je puisse m'analyser, pour que demain soit encore mieux.
Je
pourrai encore parler beaucoup de mon syndrome, comme être antipathique pour d'autres à mon jeune âge et que je ne comprenais pas que ma manière d'être l'était ainsi, comme toujours manger les mêmes plats de nourritures ou une préférence de manger seul, (mais ayant vécu au foyer j'ai pris l'habitude d'accepter de manger avec tous les autres). Mais, cela devient
trop long dans mon article de tout écrire, qu'il sera préférable de vous parler en vive voix sur d'autres sujets de mon Asperger. Ce qui est le plus important pour vous en tant que
lecteur ; c'est peut-être utile pour vous ou pour un de vos proches sur les
recherches de similitudes et à vos questions.
Vous voyez déjà
que j'ai des mots qui se répètent et des tournures de phrases qui
sont trop longues. En règle générale, les Asperger ont besoin que
leur interlocuteur puisse bien comprendre.
De même sur mes
autres articles vous voyez le même problème qui se répète dans
mon français et de mon écrit. Je mélange parfois les mots
"masculin et le féminin", en oral ou en écrit. En
écrivant plusieurs façons qui amènent tous à la même
compréhension, aussi. Je le voie déjà moi-même, je sais que
je dois me relire et me relire pour corriger ma grammaire. Je suis
en même temps dyslexique par moment, ce qui n'arrange pas mes
tournures de phrases.
Je finirai par une phrase et qui fait
peut-être réfléchir plus d'un...
Nous avons besoin des autistes Asperger, sans eux le monde serait moins bien. Même s'ils sont perçus comme des personnes spéciales, sans leurs spécialités le monde n'aurait pas assez d'intelligence diversifiée.
MAJ
des corrections et de précisions d'explications, le 02.04.19, (à la
journée mondiale d'autisme).
Ressources recommandées parmi tant d'autres, à vous de chercher :
Groupe Asperger - Du syndrome Asperger aux TSA (autisme.ch)
Syndrome d'Asperger - l'autisme invisible I EnableMe
Le syndrome d'Asperger, c'est quoi? ~ Pediatre Online (pediatre-online.fr)