Article écrit le 07 septembre 2025.
Source biblique et vidéos sur Internet. Puis, quelques compréhensions du livre d'hénoch, un livre d'apocryphe. Le livre qui a été écarté de la bible, mais restant d'un livre d'histoire où y a quelques récits dans la bible qui en parle.
Pourquoi Satan existe encore ?
Pourquoi DIEU NE peut-Il pas EXTERMINER SATAN et les anges déchus ?
Pourquoi le mal existe-il ?
Pourquoi Dieu a laissé le monde exister dans la souffrance ?
Que tu sois croyant ou pas, que tu ne crois pas en Dieu, Satan lui croit en toi. Et, si tu te poses ces questions alors l'article est fait pour toi. Si tu ne comprends pas pourquoi et tant de questions sur le mal, alors cet article est fait pour toi.

Dieu est 3 fois Saint, juste, amour et Il déteste le mal, alors pourquoi Satan est-il toujours en vie ? Pourquoi permet-Il à son plus grand ennemi à continuer à exister et à causer de la souffrance dans le monde ?
Le Seigneur est tout puissant, et aurait pu le faire disparaître d'un seul mot. Mais, Il ne l'a pas fait, Il l'a laissé vivre, pourquoi ?
Dans cet article je vais vous répondre à cette question ou à vos questions, la réponse n'est pas simple, mais elle se trouve dans la bible. Aujourd'hui vous allez découvrir pourquoi Dieu n'élimine pas Satan, ni les anges déchus, et vous comprendrez en profondeur le plan éternel de Dieu. Et, si vous croyez au Seigneur, laissez votre commentaire... Rien que pour affirmer, ou encore corriger quelque chose ou modifier un manque de compréhension.
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👉 Voici la nuance importante :
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Contexte biblique immédiat historique et littéral : Ésaïe 14 est une prophétie où Dieu annonce la chute du roi de Babylone, présenté de manière poétique et moqueuse. Les versets 12-15 décrivent sa prétention d'atteindre les cieux et son humiliation finale.
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Traduction "Lucifer" : dans la Vulgate latine (traduction de Jérôme, IVe siècle), le mot hébreu "Helel ben Shachar" (littéralement "astre brillant, fils de l'aurore") a été traduit par Lucifer, qui signifie "porteur de lumière" en latin. Au départ, ce n'était pas un nom propre, mais une image poétique pour désigner un astre (probablement Vénus, l'étoile du matin).
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Interprétation chrétienne plus tardive : avec le temps, les Pères de l'Église (notamment Origène, Tertullien, Jérôme, puis Augustin) ont fait le rapprochement entre ce passage et la chute de Satan, voyant dans cette figure orgueilleuse un symbole de l'ange déchu qui voulait s'élever au-dessus de Dieu.
✅ Donc :
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Dans le texte biblique original, ce n'est pas explicitement Lucifer/Satan, mais le roi de Babylone décrit par une métaphore cosmique.
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Dans la tradition chrétienne, ce passage est devenu une image de la rébellion de Satan et de son orgueil, d'où l'idée que c'est Lucifer qui "parle" ici.
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Ce passage d'Ésaïe a été relié à Apocalypse 12 (la chute du dragon) et à Luc 10:18 ("Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair"), ce qui a renforcé l'association à Lucifer.
👉 Ou, d'autres versets : Ézéchiel 28:12-15 est un passage complexe. Il fait partie d'un oracle contre le roi de Tyr, mais le langage est tellement symbolique et élevé que beaucoup y ont vu une allusion à Lucifer comme un chérubin.
📖 La lecture traditionnelle (allégorie / double sens), Donc cette lecture est une interprétation spirituelle secondaire, mais pas le sens premier.
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Les Pères de l'Église et certains rabbins ont parfois vu un sens plus profond, au-delà du roi humain.
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Pour eux, certains passages bibliques fonctionnent comme des miroirs : ils parlent d'un personnage terrestre, mais révèlent en arrière-plan une réalité spirituelle.
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C'est pour cela qu'Ézéchiel 28 (roi de Tyr) et Ésaïe 14 (roi de Babylone) ont été lus comme des paraboles de l'élévation de Lucifer à la chute de Satan.
Avant de devenir l'ennemi de Dieu, Satan était un ange. Mais, pas n'importe quel ange. Dieu a voulu accomplir quelque chose d'extraordinaire, de son infini sagesse et par amour Il créa Lucifer, (l'étoile brillante du matin). Son nom signifie porteur de lumière, c'était un chérubin, l'un des êtres célestes les plus proches de la présence de Dieu. Lucifer n'était pas seulement beau, il était le chef que les autres anges suivaient, et il était rempli de sagesse et de gloire. Dieu n'avait pas créé le mal, mais une perfection destiner à refléter la splendeur céleste. Mais, en Lucifer quelque chose changea. Un sentiment étrange pénétra son coeur, comme l'orgueil aveuglé par l'éclat de sa propre lumière et le laissa grandir en lui. Ce qui a été son plus grand don devient ainsi sa perte, la beauté admirée par tous se transformera en source de sa ruine. Le désir de gloire s'empara peu à peu de lui et obscurcit ce qui était lumière. A Lucifer adorer et servir, Dieu ne lui suffisait plus. Une ambition démesurée occupa son coeur. Il voulait lui-même être adoré, souhaitant s'élever au rang de Dieu ou plus haut encore. Alors, il dit ; je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu. Je serai semblable au Très-Haut (Esaïe 14.13-14) *
Lucifer cessa de vouloir servir, il a voulu être adoré. Il refusa désormais de refléter la gloire de Dieu, il désira sa propre gloire. C'est à partir de ce moment-là que l'équilibre fut brisé. Lucifer n'était plus un serviteur de Dieu, il devint un rebelle et n'agissait pas seul. Il persuada un tiers des anges de rejoindre sa cause. Des êtres créés pour adorer et choisissent alors de se révolter contre leur créateur. Ainsi débuta la rebellion. Ce ne se fut pas une guerre symbolique, c'était une lutte réelle, spirituelle et décisive. Mais, attention ce n'était pas une bataille entre égaux. Il existe une idée répétée si souvent que beaucoup y croient sans jamais la remettre en question, cette idée évoque une éternelle bataille entre le bien et le mal. Comme si Dieu et Satan s'affrontaient à armes égales, la lumière contre les ténèbres, le ciel contre l'enfer. Mais, laissez-moi vous rappeler une vérité clairement exprimé par la bible. Dieu n'a aucun rival, il n'y a aucun être, ni sur terre, ni au ciel capable d'égaler le créateur. Dieu n'est pas en guerre pour savoir s'il en sortira victorieux, sa victoire est déjà acquise. Le faux équilibre entre le bien et le mal n'est pas biblique, c'est une distortion venue de la philosophie, du cinéma, des récits humains, mais en aucun cas du royaume de Dieu.
Satan n'est pas le côté obscur qui équilibre la balance de l'univers, il n'est comparable ni en puissance, ni en autorité et ni en gloire. C'est une créature, et aucune créature ne serait rivaliser avec son créateur. Quand Lucifer s'est rebellé il n'est pas devenu un adversaire digne de Dieu, il était devenu aussitôt un ennemi vaincu dès l'instant où il s'était détourné de la lumière. Le temps et l'issue du combat céleste avec Lucifer sont scellés par l'apocalypse, (voir Apocalypse 12.7-...).
Dieu n'a pas combattu, Dieu ne descendit jamais sur le champ de bataille. Pour vaincre Satan, Dieu n'a même pas eu à bouger. Tel fut le premier jugement rendu à l'exil. Lucifer et ses anges déchus furent chassés hors du royaume céleste et précipité sur la terre, avec lui les anges déchus. Autrefois brillants en présence de Dieu ils avancent désormais dans les ténèbres, cherchant à entraîner l'humanité dans leur chute.
Lucifer serait désormais appelé Satan, l'adversaire. Pourtant, bien souvent nous parlons de Satan, des démons et des anges déchus, comme s'ils étaient une seule et même chose, mais ce n'est pas le cas. Car, la bible fait la distinction entre eux, et nous devons en faire autant. Alors, qui sont ces anges déchus ? Ce sont des anges qui se tenaient autrefois en présence de Dieu, ils furent créés dans la gloire, habitèrent dans le ciel et participèrent dans la rébellion menée par Lucifer. Ainsi, quand il chutât, eux aussi chutèrent. Ils n'ont pas perdu leur nature spirituelle, ni leur intelligence, ni leur capacité à agir, mais seulement leur place dans le royaume de Dieu. Mais, attention ils ne sont pas devenus des démons pour autant, alors qui sont donc les démons ? La bible ne décrit jamais explicitement leur origine, mais elle révèle clairement ceci ; les démons sont des esprits privés de corps, se sont des êtres impurs qui n'appartiennent ni au ciel et ni à la terre. Sans corps ils cherchent désespérément à en posséder un, voilà pourquoi Jésus les expulsait des personnes possédées. Car, les démons ont besoin d'entrer d'un corps pour agir. Dans l'Evangile de Luc, Jésus libère du démon l'homme de la région des gadariens, (ou parfois Géraséniens, selon les manuscrits) et il le suppliait de ne pas leur ordonner de s'en aller dans l'abîme, (Luc 8.31). Mais, plutôt qu'on les laisse entrer dans un troupeau de porc. Cela révèle clairement leur réalité, ils aèrent, recherchent et possèdent. Les anges déchus eux, n'ont pas besoin d'un corps puisqu'ils proviennent de l'ordre céleste. Ils conservent une hiérarchie, une structure, une influence, ils ne dérivent pas sans but, mais agissent avec organisation. Paul l'exprime clairement :
- Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. (Ephésien 6.12) **
Ces principautés et ces puissances sont des anges déchus, ils prennent position, agissent avec stratégie et leur chef Satan n'a pas perdu son trône des ténèbres. Cette distinction est essentielle, car si les démons s'attaquent aux individus ; les anges déchus eux, influencent des systèmes entiers, des royaumes, des structures, des gouvernements, des cultures, mais c'est ici que beaucoup s'étonnent. Pourquoi Dieu le permet-Il ? Pourquoi ne les a-t-Il pas détruits ?
Ils ont seulement été précipités sur la terre, depuis lors le champ de bataille n'est plus dans le ciel, désormais il est ici. Plusieurs explications existent, tout d'abord comprenons une vérité essentielle ; les esprits ne meurent pas comme la chair meurt, (voir Hébreux 1.14, Luc 24.39).
Ils ne sont donc pas soumis à la mort telle que nous connaissons. Satan ne peut être détruit de la même manière qu'un être humain, il ne peut tout simplement pas cesser d'exister. Sa nature est spirituelle, or le monde spirituel n'obéit pas aux lois qui gouvernent le monde matériel. Mais, il y a quelque chose de plus profond encore à comprendre.
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⚔️ Contexte
Ce verset fait partie du passage sur « l'armure de Dieu » (Éphésiens 6:10-18):
👉 Paul utilise l'image d'un soldat romain pour montrer que le chrétien doit être équipé spirituellement afin de résister aux attaques invisibles.
- La ceinture de vérité (v.14)
- La cuirasse de la justice (v.14)
- Les chaussures du zèle pour annoncer l'Évangile de paix (v.15)
- Le bouclier de la foi (v.16)
- Le casque du salut (v.17)
- L'épée de l'Esprit (la Parole de Dieu) (v.17)
- La prière en tout temps, par l'Esprit (v.18)
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📖 Le contexte dans Job
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Job 1 et 2 : Satan (l'Accusateur) se présente devant Dieu pour mettre Job à l'épreuve.
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Permission divine : Satan ne peut rien faire sans l'autorisation de Dieu :
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Job 1:12 → « L'Éternel dit à Satan : 'Voici, tout ce qui lui appartient est en ton pouvoir ; seulement, ne porte pas la main sur lui.' »
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Job 2:6 → « L'Éternel dit à Satan : 'Voici, il est dans ton pouvoir ; seulement, préserve sa vie.' »
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Dieu est juste et dans sa parfaite justice nul n'est exécuté sans avoir d'abord été jugé, et ces anges déchus comme Satan n'est pas encore venu. Ils n'ont pas encore subi leur jugement, car ils ont été créés comme "êtres spirituels éternel."
Dieu a permis que pendant un temps leur activité continue jusqu'à que vienne le jour fixé, oui, même Satan sera jugé. Non par manque de preuve, mais le jugement de l'ordre divin. Le jugement n'est pas qu'un châtiment, il est une proclamation publique de la vérité. C'est la révélation de la justice divine face à tout l'univers. C'est pourquoi l'Apocalypse nous parle du grand jour du jugement, un jour où tout sera dévoilé. Où chaque être, ange comme humain rendra compte de ses actes. Personne ne pourra dire "qu'il n'a pas eu sa chance, qu'il n'a pas été entendu, ou traité avec justice." Ce jour n'est pas encore arrivé. Mais, il est écrit et il viendra. Alors, pourquoi Dieu a-t-Il permis à Satan de vivre ?
Parce que Dieu ne pense pas comme nous, nous voulons des solutions immédiates, nous voudrions que le mal disparaisse tout de suite. Mais, Dieu n'improvise pas. Tout ce qu'Il fait, Il le fait avec un but précis.
Chaque jour écoulé, chaque décision prise, chaque combat affronté fait partie d'un dessein plus vaste. Un dessein où la patience de Dieu n'est pas faiblesse, mais plutôt une expression de son amour et de sa parfaite justice. Ainsi, comme Satan fut autrefois chassé, de même il sera jugé. Il ne s'échappera pas à son destin, mais ce dernier se réalisera seulement quand le juge l'aura décidé. Et, en attendant nous avançons avec cette certitude ; la justice approche ! Dieu, même s'Il tarde Il ne manque jamais à ses promesses. Voilà une vérité essentielle. Dieu n'a jamais perdu le contrôle de l'univers, Il a simplement choisi d'attendre l'heure du jugement final.
Tandis que nous apprenons jour après jour à résister, à discerner et à faire confiance à sa justice parfaite ; sa victoire ne se repose pas sur une destruction instantanée, mais sur une rédemption parfaite.
Tu te souviens de Job ? ***
Satan n'a pu même l'effleurer sans demander d'abord la permission. Et, lorsqu'il agit, Dieu retourna toute la situation à sa gloire. Ce n'est pas une guerre équilibrée, c'est une domination absolue. Dieu est entièrement souverain, cela signifie que rien, strictement rien n'échappe à son contrôle. Même Satan avec toute sa haine demeure soumis aux limites que Dieu lui impose.
Mais, une autre question que beaucoup de personnes se posent. Si Dieu savait déjà que Lucifer allait se rebeller contre Lui, alors pourquoi l'avoir créé ?
A la réponse de la dernière question est parce qu'il existe quelque chose que Dieu valorise plus qu'une obéissance imposée, quelque chose qu'Il a placé dans toute sa création. Même chez ceux qui s'éloignent le plus de Lui. La LIBERTÉ de choisir, le libre arbitre n'est pas une permission accordée pour pécher. C'est la preuve même de son amour. Dieu n'a jamais voulu fabriquer des machines, Il ne nous a pas conçu comme des marionettes, ni programmé les anges en robots sans volonté propre. Dieu a désiré que ses créatures, absolument toutes soient libre de décider. Et oui, cela inclut Satan et ses anges qui l'ont suivi, et toi aussi, et moi. La grande question demeure.
Pourquoi Dieu a-t-Il accordé la liberté même à ceux dont Il savait qu'ils pourraient se rebeller ?
La réponse est profonde...
Parce que sans liberté l'amour n'existe pas. L'amour ne s'impose pas, il n'exige pas, Dieu ne se force jamais. Par définition elle doit être choisi librement. Et, si Dieu nous avait obligé à l'aimer Il ne serait plus un Père, mais un dictateur. Ainsi, lorsqu'Il a créé les anges Il leur a donné le libre arbitre. Et, lorsqu'Il a créé les êtres humains également. Il voulait une véritable relation, non une obéissance sans âme. Bien sûr cela signifiait prendre le risque que quelqu'un décide de s'en éloigner, que quelqu'un dise non au créateur. Satan en fit le choix, et beaucoup d'autres depuis l'ont suivi. Mais, cela n'a pas changé le dessein originel, Dieu n'a pas repris le don de choisir. Car, même face à la rébellion, le libre arbitre reste la seule porte menant au véritable amour.
Demande-toi ceci ;
- Quelle valeur aurait ta foi si tu ne pouvais pas douter ?
- Quelle mérite aurait ton obéissance si tu n'avais pas la possibilité de désobéir ?
- Quelle sens aurait ton amour pour Dieu si aucune autre voix ne t'était offerte ?
Dieu ne désir pas des fidèles qui le suivent par contrainte, Il veut des enfants qui choisissent librement de l'aimer. C'est pourquoi Il permet l'existence de la liberté, même si celle-ci fait parfois souffrir. Dieu n'a pas supprimé la liberté dans l'univers, le fer aurait signifié "renier sa propre nature."
Celle d'un Dieu qui aime dans la liberté, qui invite sans imposer. C'est précisément pour cette raison que le jugement n'est pas encore arrivé. Parce que jusqu'à la dernière seconde Il accorde la possibilité à toute sa création de choisir, Il attend parce que l'Amour sait attendre. Et, parce que la véritable amour ne peut être né en présence d'un refus de liberté.
Imagine un instant, Dieu offre le libre arbitre à ses créatures, mais à l'instant à l'une d'entre elles l'utilise pour se rebeller et Il anéantit aussitôt. Cela serait-il juste ? Cela serait cohérant avec son caractère ?
Ici ce pose une des questions les plus délicates du sujet ;
Dieu pourrait-Il reprendre ce qu'Il a Lui-même donné la liberté de choisir ? Le libre arbitre n'est donc pas un simple détail théologique, il constitue une composante essentielle du plan divin. Si Dieu avait éliminé Satan immédiatement après sa rébellion, Il aurait en pratique annulé cette liberté qu'Il avait Lui-même offerte. Ce serait comme dire "tu es libre, mais si tu ne choisis pas ce que j'attends de toi tu meurs sur le champ."
A cet exemple ce n'est pas de la liberté, c'est une manipulation déguisée en choix. C'est ici que beaucoup trébuche. Ils s'attendent à ce que Dieu agisse comme un juge humain, sanction immédiate, justice expéditive et problème rapidement réglé. Mais, Dieu ne résonne pas comme nous, sa justice ne connaît pas l'impulsivité. Sa sainteté ne réagit jamais par désespoir, Dieu ne puni pas par réflexe. Il juge toujours dans un but précis. Voilà pourquoi Il n'anéantit pas Satan et ses anges qui l'ont suivi. Car, les supprimer aurait signifié retirer toute signification au libre arbitre. A quoi bon offrir une liberté, si chaque mauvais choix entraine une destruction immédiate ?
Dieu respect même les décisions qu'Il offense profondément. Cela ne signifie pas qu'Il les approuve, cela signifie simplement qu'Il reste fidèle à son dessein. Voici l'un des mystères les plus difficile à accepter. La liberté que Dieu accorde peut aussi conduire au chao. Cependant Il peut continuer de l'offrir, car son amour ne cherche pas à te contrôler. Il veut te transformer, et la véritable transformation ne peut avoir lieu que lorsque tu choisis Dieu par conviction, jamais par peur. Si Dieu avait détruit Satan immédiatement, le reste de la création n'aurait rien apprit. Il y aurait eu de la crainte, mais pas de fidélité. De l'obéissance, mais pas d'amour. Un châtiment instantané aurait produit le silence, mais non la sainteté. Une obéissance contrainte, mais non la rédemption. Or, Dieu ne veut pas d'un paradis peuplé d'êtres obéissant sous l'emprise de la peur. Il souhaite un royaume rempli d'enfants transformés par la grâce. Alors, serait-il possible qu'il y est un dessein caché ?
Serait-il concevable que Satan lui-même serve d'instrument ?
Cette idée peut nous sembler difficile à accepter, pourtant elle est biblique.
1️⃣ Job (Job 1-2)
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Comme on l'a déjà évoqué, Satan teste Job, mais Dieu impose des limites.
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Même si Satan veut détruire Job, il ne peut agir sans permission de Dieu.
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Dieu permet l'épreuve pour révéler la fidélité de Job, tout en respectant le libre arbitre de Satan et de Job.
2️⃣ Adam et Ève (Genèse 2-3)
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Dieu donne le libre arbitre à Adam et Ève : ils peuvent manger de l'arbre de la connaissance ou pas.
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Il ne les force pas à obéir.
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Leur choix de désobéir entraîne des conséquences, mais Dieu respecte leur liberté et l'histoire de la rédemption commence à partir de ce choix.
3️⃣ Jonas et Ninive (Jonas 3-4)
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Dieu envoie Jonas pour avertir Ninive de son jugement.
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Les habitants choisissent de se repentir par leur propre décision, et Dieu retire la catastrophe qu'Il avait prévue.
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La liberté de choix existe vraiment, même dans le cadre de la souveraineté divine.
4️⃣ Pharaon et Moïse (Exode 7-12)
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Dieu envoie Moïse pour libérer les Israélites.
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Pharaon résiste volontairement, et les dix plaies arrivent.
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Dieu n'élimine pas la liberté de Pharaon, mais son obstination entraîne ses propres conséquences.
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Cela montre que le jugement n'est pas arbitraire, mais lié aux choix de chacun.
5️⃣ Le Christ et la croix (Jean 3:16, Matthieu 23)
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Dieu envoie Jésus pour le salut de tous.
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Ceux qui acceptent sont sauvés, ceux qui rejettent subissent le jugement.
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Même ici, Dieu n'impose pas l'amour ou l'obéissance : le libre arbitre est respecté jusqu'au dernier instant.
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1️⃣ Satan entre dans Judas (Luc 22:3)
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Texte : « Alors Satan entra en Judas, celui qu'on appelle Iscariote et qui était du nombre des douze. »
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Important : Judas n'est pas possédé contre son gré. La Bible insiste souvent sur la coopération de la personne avec l'influence maléfique.
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L'entrée de Satan révèle la tension entre le libre arbitre de Judas et sa faiblesse morale.
2️⃣ Le processus intérieur de Judas
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Judas avait un désir de gloire et de pouvoir : certains commentateurs pensent qu'il s'attendait à un Messie qui instaurerait un royaume terrestre.
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Ses ambitions personnelles préparaient son cœur à accueillir l'influence de Satan.
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La Bible montre que le mal agit souvent plus facilement sur ceux dont le cœur est déjà détourné de Dieu.
Exemple parallèle :
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Caïn (Genèse 4:6-7) : Dieu dit que le péché « touche à la porte » de Caïn. Il faut que l'homme choisisse de céder ou non.
3️⃣ Libre arbitre et responsabilité
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Judas reste entièrement responsable : Satan n'enlève pas son libre arbitre, il exploite ses désirs et sa cupidité.
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Luc 22:22 → Jésus dit : « Il faut que le Fils de l'homme s'en aille, selon ce qui a été déterminé, mais malheur à l'homme par qui il est livré ! »
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Cela montre que la volonté humaine et le plan divin coexistent. Judas a choisi de trahir, mais Dieu a pu utiliser cet acte pour accomplir le salut.
4️⃣ Synthèse
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Judas : désir de gloire → cœur détaché de Dieu → influence satanique → acte de trahison.
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Dieu permet cette dynamique car le libre arbitre est essentiel à l'amour et à la justice.
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La tragédie de Judas illustre que la proximité avec Jésus n'immunise pas contre la convoitise ou la tentation, et que la mauvaise volonté intérieure ouvre la porte à Satan.
Lorsqu'on l'observe avec les yeux de l'esprit, (c'est à dire une image pour parler d'une perception spirituelle qui dépasse la simple vue physique) une vérité se révèle. Et, même si Satan même dans sa rébellion servait encore un dessein au coeur du plan divin ?
Non que Dieu approuve ses actions, non que Dieu tolère sa méchanceté. Mais, simplement parce que Dieu dans son infini souveraineté peut prendre ce que l'ennemi utilise pour détruire, et l'employer comme un outil destiné à sa gloire. Et, le meilleur exemple de cela c'est Jésus. Dès le début de son ministère, Satan fut présent. Pas comme un allié, mais comme un obstacle. Comme une épreuve, comme un feu purificateur. Jésus fut conduit au désert par l'Esprit saint, afin d'y être tenté. Pendant 40 jours, Satan va lui faire face. Il lui offrit du pain lorsqu'Il eut faim. Il lui proposa la renommée, le pouvoir et la domination. Tout ce que le monde adore. Mais, Jésus ne s'aida pas, Il répondit par la parole de Dieu "il est écrit." Il résista à la tentation en restant ferme, par la même Il affirmât clairement une chose. Il était le seul digne, car seul celui qui a vaincu la tentation peut porter le péché du monde pour nous sauver. Jésus devait mener la vie que nous étions incapables de vivre, puis accepter de mourir à notre place charger de nos fautes. En surmontant la tentation de Satan, Jésus prouvât qu'Il était bien cet agneau sans défaut. Et, si la tentation au désert n'était pas une interruption dans le plan, mais plutôt une partie essentielle de ce plan ?
Satan pensait affaiblir Jésus, mais ce dernier en réalité certifiait son autorité. Car, ni la faim, ni le pouvoir, ni la gloire du monde ne pouvait détourner le Fils de Dieu de sa mission. Et, plus tard à nouveau dans les derniers jours de Jésus, Satan réapparaît. Cette fois c'était dans le coeur de Judas, le disciple qui allait le trahir. Celui qui livrerait le Messie pour quelques pièces d'argent. Alors Satan entra en Judas, celui qu'on appelle Iscariote et qui était du nombre des douze, (Luc 22.3). ****
C'est lui qui semât le germe de la trahison. Lui qui précipitât Jésus vers le Golgota, mais voici ce qui est troublant. Comment Jésus aurait-Il donné sa vie pour les péchés du monde, si personne ne l'avait livré ?
Comment aurait-Il eu la croix sans la trahison ?
Et, comment aurait-Il eu rédemption sans la croix ?
Une fois encore Dieu utilise le pire de l'ennemi pour l'intégrer à son dessein éternel. Non parce que le mal serait bénéfique, mais parce que Dieu peut se servir même de son adversaire pour accomplir son plan parfait. Dieu a permis que Satan subsiste, car même dans sa méchanceté le diable finit sans le vouloir par servir les desseins divins. Cela ne fait pas de Satan un serviteur fidèle, mais bien un ennemi vaincu qui aide malgré lui à réaliser le plan qu'il croyait détruire.
Voici alors une leçon pour chacun de nous. Rien de ce que l'ennemi dirige contre toi n'échappe au contrôle de Dieu, ni la tentation, ni la trahison, ni la douleur, tout peut être racheté, tout peut être utilisé, car les desseins de Dieu ne connaissent aucune faille. Même les souffrances que nous traversons entrent dans ses plans, bien que sur le coup elles nous paraissent injuste et incompréhensible. Dans ces blessures profondes, dans ces moments où tu t'es demandé "où est Dieu maintenant ?" Il était là, utilisant même ta douleur dans une histoire plus vaste. Dont, tu ne vois pas encore tous les aspects et les détails.
Cela t'est-il arrivé ? As-tu vécu quelque chose qui te semblait injuste ? Ou, incompréhensible ? Mais, qu'avec le temps tu as compris que Dieu avait transformé en bénédiction ?
Raconte-nous ton expérience, ton témoignage dans les commentaires. Ton histoire peut éclairer d'autres personnes, et ton témoignage devenir le signe qu'ils attendaient. Souviens-toi l'ennemi blesse, mais Dieu transforme.
Pourtant il existe un mot qui traverse toute la bible du début à la fin, une parole qui définit Dieu au-delà du jugement, au-delà de la puissance, au-delà même du ciel ; l'Amour.
Jésus expliquât clairement à l'une des paraboles les plus touchantes, celle du fils prodigue.
Un père avait deux fils, l'un d'eux exigeât son héritage avant l'heure et il est parti loin. Il gaspillât tout, sombrât très bas. Et pourtant, lorsqu'il décidât de revenir, le père ne le repoussât pas, il l'attendait de loin des bras grands ouverts.
Voilà qui est Dieu. *****
Et, voici que surgit une question profonde. Ce même amour n'aurait-il pas pu s'étendre aussi aux anges déchus ? Nous ne savons rien de certain. La bible ne nous dit clairement s'ils peuvent regretter, mais elle révèle une chose. Dieu ne les a pas détruits, et cela en dit déjà beaucoup. Car, si Dieu était seulement justice immédiate, le jugement serait tombé à l'instant même. Or, ce ne fut pas le cas, les anges déchus furent expulsés, mais ils continuèrent d'exister. Et, cela ne peut signifier qu'une seule chose. Dieu a choisi d'attendre. Est-ce de la compassion ? De la patience ? De l'amour ? Peut-être un peu de tout cela à la fois. Car, l'amour de Dieu ne se limite pas à ceux qui lui obéissent.
Jésus a dit :
- Aimez vos ennemis, afin d'être les enfants de votre Père qui est aux cieux.
Et, Il ajouta :
- Il fait lever son soleil sur les méchants comme sur les bons, et Il envoie la pluie aussi bien sur les justes que sur les injustes.
Dieu n'élimine pas automatiquement celui qui lui faillit, car son amour ne dépend pas de nos performances. L'amour de Dieu transforme réellement. Or, pour transformer il faut parfois savoir attendre.
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🌟 Le sens spirituel
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Le père → représente Dieu, plein de compassion et de patience.
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Le fils prodigue → représente le pécheur qui s'éloigne de Dieu mais revient repentant.
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Le fils aîné → représente ceux qui pensent « mériter » plus que les autres (par exemple les religieux qui jugeaient les pécheurs).
👉 Le cœur du message :
Dieu attend avec amour ceux qui se repentent, même après une vie d'égarement. Il ne les accueille pas à contrecœur, mais avec joie, comme un père qui retrouve un enfant perdu.
📍 Verset clé : Luc 15:20
« Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion ; il courut se jeter à son cou et l'embrassa. »
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📖 Note théologique – 1 Pierre 2.4
L'image de la « pierre vivante » est riche de sens. Dans l'Ancien Testament, la pierre représente souvent la stabilité, la force et le fondement (Ps 118.22 ; Es 28.16). Pierre applique cette image au Christ : bien qu'il ait été rejeté par les hommes — incompris, méprisé et crucifié — il est pourtant choisi et précieux devant Dieu, établi comme la pierre angulaire de l'édifice spirituel que constitue l'Église.
Le contraste est frappant : ce que le regard humain a estimé inutile, Dieu l'a consacré comme essentiel. Ce rejet annonce que suivre le Christ implique aussi d'être parfois rejeté par le monde (Jn 15.18-20). Mais en même temps, cette pierre est vivante : elle n'est pas inerte comme celles des temples terrestres, elle communique la vie divine à tous ceux qui s'en approchent par la foi.
Ainsi, s'approcher de Christ, c'est plus que le contempler : c'est entrer en relation avec Lui, recevoir sa vie et être incorporé à l'édifice spirituel de Dieu. De « rejetés », nous devenons « choisis » ; de « pierres dispersées », nous devenons « pierres vivantes » intégrées à la maison de Dieu.
Jusqu'à présent nous avons parlé de la patience de Dieu, de son amour qui attend, de sa justice qui n'exerce jamais sous le coup de l'impulsion. Cependant cela ne veut pas dire que le jugement n'arrivera jamais, il arrivera ! Dieu n'est pas indifférent au mal, Il ne ferme pas les yeux devant la rébellion, Il ne laisse aucune chose sans dénouement. Simplement Dieu a fixé un temps pour chaque chose, et le jugement final est déterminé par une précision éternelle. La bible le précise clairement. Dieu n'a pas épargné les anges qui avaient péchés, mais Il les a précipités dans les abîmes des ténèbres. Les livrant au chaînes des ténèbres pour être gardés en vue du jugement, (2 Pierre 2.4)
Il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement, les anges qui n'ont pas gardé leur dignité, (Jude 6).
Ils sont gardés sans échappatoire, car Dieu n'exécute jamais son jugement sans établir un tribunal.
Et, ce tribunal éternel est déjà prêt. Le juge c'est Christ et sa parole sera définitive. Dans Apocalypse 20 Jean nous révèle une saine saisissante, le grand trône blanc, les livres ouverts, les âmes debout, et chacun jugé selon ses oeuvres. Ce jour-là n'est pas une métaphore, c'est une promesse, et aussi un avertissement. Satan et ses anges, et tous ceux qui auront préféré les ténèbres à la lumière seront jugés.
Mais, voici ce qui change toute la perspective ; la fin ne signifie pas seulement châtiment, elle est aussi restauration. Dieu ne veut pas simplement anéantir le mal, Il veut rétablir l'ordre, purifier ceux qui a été souillé, restaurer ce qui a été brisé et guérir ce qui a été blessé.
Le jugement de Dieu est un acte de Sainte justice. C'est l'instant où tout ce qui est caché sera dévoilé, où tout ce qui est tordu reviendra droit et où tout genou ploiera. Ce jour viendra et Satan n'y échappera pas. L'ennemi qui a semé la division, la mort et la destruction sera vaincu publiquement de manière définitive pour l'éternité. Après tout ce que nous avons vu, après avoir compris pourquoi Satan est toujours vivant, pourquoi Dieu ne l'a pas détruit et pourquoi tout obéit à un dessein supérieur, voici une vérité que ton coeur doit retenir ;
La victoire est déjà écrite. Nous n'attendons pas pour savoir si Dieu va gagner, Dieu a déjà gagné. À la croix, Jésus n'a pas seulement vaincu le péché, Il a triomphé de l'ennemi. Cela signifie que Satan est déjà vaincu. Il attend simplement sa sentence finale. Le monde peut sembler sombre, le mal semble dominer, mais tout cela est temporaire. Rien de ceci ne modifie l'issue finale : Christ règne, son trône ne tremble pas, sa promesse ne faillit jamais.
Mais pour nous, il y a une autre réalité : Dieu nous appelle à nous approcher de Jésus, la pierre vivante, rejetée par les hommes mais choisie et précieuse devant Lui, (1 Pierre 2.4). ******
Et toi ? Si tu es en Lui, tu prends aussi part à cette victoire. Non en spectateur, mais en héritier, en tant qu'enfant, en tant que membre du corps de Christ. Debout et solide, alors que l'ennemi s'écroule.
Ceux qui avaient débuté par une simple question — « Pourquoi Satan existe encore ? » — en arrivent à découvrir une vérité encore plus grande : Dieu n'a pas encore détruit l'ennemi, parce qu'Il avait un plan. Un plan où se révèlent son amour, sa patience, sa justice et son parfait contrôle. Et, ce plan n'est pas terminé : le jugement viendra, la restauration sera totale, le royaume de Dieu sera établi pour toujours. Toutes les larmes seront essuyées. Il n'y aura plus ni mort, ni cri, ni douleur, car ce que Dieu a commencé, Il l'achèvera. Et, Il en fera une victoire glorieuse. Amen.
1. Dieu respecte le libre arbitre… mais il en fixe les limites
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Dieu a donné aux hommes la liberté de choisir.
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Mais à l'époque de Noé, toute l'humanité (sauf Noé) était arrivée à un point de corruption totale :
« L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. » (Genèse 6.5)
⚖️ Ici, le libre arbitre avait produit un monde où la violence et la corruption régnaient sans frein. Si Dieu n'était pas intervenu, l'humanité entière se serait autodétruite.
2. Le déluge = jugement mais aussi nouveau départ
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Dieu n'a pas supprimé toute l'humanité. Il a sauvé Noé et sa famille (Genèse 6.8-9).
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Le jugement du déluge n'était pas une dictature arbitraire, mais une purification : un moyen de préserver une lignée qui marcherait encore avec Lui.
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En fait, Dieu a utilisé un « reset » pour que son plan de salut (qui allait aboutir à Jésus-Christ) ne soit pas complètement étouffé par le mal.
3. La différence avec Satan
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Satan est déjà jugé, mais son jugement final est reporté pour que le plan de Dieu s'accomplisse pleinement et que l'humanité ait la possibilité de choisir librement.
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Les hommes du temps de Noé, eux, avaient atteint un point de non-retour collectif. Dieu a agi pour protéger le futur de l'humanité et non pour abolir la liberté.
4. Leçon pour nous aujourd'hui
Le déluge est un signe : Dieu est patient, mais sa patience a une limite. Quand le mal devient destructeur au point de ne plus laisser place à la repentance, Dieu intervient. Pierre fait le parallèle :
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2 Pierre 3.9-10
« Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse (…) mais Il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. Le jour du Seigneur viendra comme un voleur. »
👉 Donc :
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Avec Satan, Dieu laisse le mal se dévoiler pleinement pour que sa justice soit évidente à la fin.
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Avec l'humanité avant Noé, Dieu a jugé parce que la corruption était telle que sans intervention, plus rien ne pouvait être sauvé.
1. Deux lectures possibles du déluge
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Lecture universelle (classique) : le texte de Genèse 6–9 décrit un jugement qui touche toute la terre. → Traditionnellement, la majorité des chrétiens ont compris que c'était l'humanité entière qui a été engloutie, sauf Noé et sa famille.
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Lecture régionale (locale) : certains biblistes soulignent que le mot hébreu 'erets (traduit par « terre ») peut aussi vouloir dire pays ou région. Donc, le déluge aurait pu concerner toute la région connue de l'époque (le Croissant fertile, la Mésopotamie), sans forcément recouvrir toute la planète.
2. La perspective biblique
La Bible présente souvent les événements du point de vue de l'homme inspiré qui écrit.
👉 Quand il dit « toute la terre », cela peut vouloir dire « tout le monde connu » (comme dans Genèse 41.57 où « toute la terre » vient acheter du blé à Joseph, alors qu'il s'agit en réalité des peuples voisins).
3. Le point central n'est pas la géographie
Que le déluge ait été global ou régional, l'enseignement principal reste :
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L'humanité était arrivée à un point de corruption extrême.
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Dieu a jugé.
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Mais Il a aussi sauvé une famille pour continuer son plan.
Le cœur du récit est donc théologique : Dieu déteste le mal, mais Il sauve par grâce.
4. La suite dans la Bible
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Dieu fait une alliance avec Noé (Genèse 9.11-13) : il ne détruira plus jamais toute chair par un déluge.
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Cette promesse pointe vers une solution définitive : le jugement final ne viendra pas par l'eau, mais par le feu (2 Pierre 3.6-7).
👉 Donc on ne peut pas affirmer avec certitude archéologique ou scientifique que seule la famille de Noé existait encore sur la planète entière.
Mais la Bible veut surtout nous montrer un Dieu qui juge le mal et qui sauve par grâce, et qui annonce déjà la victoire finale en Jésus-Christ.