Article écrit le 12.09.2025.

Source à la bible, vidéo sur Internet et à la connaissance de la foi.

Où était Jésus après sa crucifixion ?

Où est allé Jésus entre sa mort après sa crucifixion et sa resurrection ?
Qu'est-ce qu'Il a fait pendant ce temps ? 
Si vous vous posez ces questions peu communes dans la foi ou dans des questionnements en général, alors cet article est fait pour toi.
Et, si vous croyez au Seigneur, laissez votre commentaire... Rien que pour affirmer, ou encore corriger quelque chose ou modifier un manque de compréhension.  

A la plupart des gens ne le savent pas, même pour ceux qui sont croyant. C'est sûr que ce ne sont pas ces moments que nous nous intéressons quand on veut apprendre sur Jésus et ce qu'Il a fait, mais plutôt pendant à son vivant. Alors, je me suis appuyé à cette question peu commune que beaucoup pensent qu'Il ne s'est rien passé, qu'il est eu un silence complet à attendre jusqu'au 3e jour à sa résurrection. Pourtant une partie de la bible affirme qu'Il est réellement bien descendu aux enfers, et ce qu'Il a pu faire pendant ce temps peu bien vous surprendre. 
Depuis des siècles croyants, théologiens et les érudits tentent de comprendre ce qui s'est réellement passé pendant les trois jours, entre la mort de Jésus et sa résurrection. Les écritures parlent d'esprits emprisonnés, des profondeurs de la terre, des clés de la mort et du séjour des morts. Mais, que signifie réellement ces éléments, où était exactement Jésus pendant que son corps reposait dans le tombeau ? 
Et, pourquoi est-Il allé dans le lieu le plus sombre qui soit ?

Pour le comprendre il faut remonter à un moment clé de l'histoire. 
Alors que Jésus était suspendu à la croix, après des heures d'agonie et de silence Il a crié "Père je remets mon Esprit entre tes mains," (Luc 23.46).
A ce moment précis, quelque chose invisible et rempli de puissance a été libéré. La mort de Jésus n'était pas simplement la fin de sa vie sur terre, c'était le début d'un voyage entre deux mondes. Matthieu 27. 50-53 décrit des événements spectaculaires qui ont suivi ; le voile du temple s'est déchiré de haut en bas, la terre a tremblé, les rochers se sont fondus, des tombes se sont ouvertes, et des nombreuses personnes fidèles mortes depuis longtemps sont revenues à la vie. Aucun autre décès n'avait jamais provoqué de telles réactions surnaturelles, mais au-delà de ces signes visibles quelque chose d'encore plus grand se déroulait dans l'invisible. 
Le Fils de Dieu entrait dans les profondeurs du monde spirituel. Selon l'enseignement biblique, avant la crucifixion toutes les âmes bonnes comme mauvaises allaient dans un lieu appelé le shéol. *
Il était divisé ; un côté apportait la paix aux justes, l'autre la souffrance aux méchants.
Cette idée est appuyée dans Luc 16, où Jésus raconte l'histoire du riche du Lazare. Il décrit un lieu de consolation appelé le sein d'Abraham, et un autre lieu de tourment. Un grand abîme séparait les deux, rendant tout passage impossible. C'est dans ce royaume spirituel mystérieux que Jésus a accompli sa prochaine mission, mais d'abord il faut reconnaître que Jésus a choisi de mourir. Dans Jean 10. 18 il dit clairement que "personne ne lui a ôté la vie, Il a donné de son plein gré ayant le pouvoir de la reprendre." Même dans la mort Jésus restait maître de tout. Son Esprit était pleinement vivant, donné sa vie n'était pas une faiblesse, mais plutôt un commencement de quelque chose de totalement nouveau dans le monde spirituel. Le voile déchiré dans Matthieu 27. 51 était le premier signe visible, que les hommes pouvaient de nouveau s'approcher de Dieu. Cette restauration n'a pas commencé dans les cieux, elle a débuté tout en bas. La mission de Jésus après sa mort n'a pas commencé dans les hauteurs, mais dans le coeur sombre du monde invisible. Et, cela n'était pas un hasard, cela avait été annoncé. Dans la prophétie de Psaume 16. 10 David écrivait que "Dieu ne laisserait pas son sein voire la corruption." Pierre site ensuite ce passage dans Acte 2. 27-31 en disant "qu'il s'appliquait à Jésus, Il est bien entré dans le séjour des morts, mais Il n'y est pas resté." Cela confirme que le Messie est passé par les portes du Shéol, mais en est revenu victorieux. Pendant que les disciples pleuraient le corps de Jésus était enveloppé dans des linges et placé dans le tombeau. Mais, pendant que son corps reposait, son Esprit demeurait vivant pleinement conscient avec une mission à accomplir. Sa descente dans le monde spirituel n'était pas un simple détail théologique, c'était une étape essentielle du plan éternel de Dieu pour sauver l'humanité. Le Fils de Dieu n'est pas seulement mort pour les pécheurs, Il est aussi descendu dans le royaume de la mort. L'a affronté et l'a dépouillé de sa puissance. Pour ceux qui le regardaient il ne restait que le silence, la tristesse et la nuit. Mais, derrière le voile du monde visible quelque chose de grandiose se déroulait. Les fondations même du monde spirituel était ébranlées. La mort avait été touchée, l'enfer était secoué, et une présence divine entrait dans un lieu où personne ne s'attendait à l'avoir.
Alors, qu'à trouver Jésus lorsqu'Il est passé dans l'au-delà ?
Que sont ces profondeurs de la terre, dont parle la bible ? Qui vivait là ?
Et, pourquoi sa visite était-elle si importante ?
Ces questions nous mènent au shéol, le lieu des morts. Où une foule invisible attendait en silence l'arrivée de celui qu'elle espérait depuis si longtemps, ou pas si longtemps pour Dieu, (100 ans sur terre est peut-être 1 seconde dans ce lieu).


Le Shéol (שְׁאוֹל en hébreu) est un concept clé de l'Ancien Testament.

  • Genèse 37:35
    Jacob dit à propos de son fils Joseph (qu'il croit mort) :
    👉 « C'est en pleurant que je descendrai vers mon fils, au Shéol. »

  • Nombres 16:30, 33
    À propos de Coré et de sa rébellion :
    👉 « Ils descendirent vivants dans le Shéol. »

  • 1 Samuel 2:6 (prière d'Anne)
    👉 « L'Éternel fait mourir et il fait vivre, Il fait descendre au Shéol et il en fait remonter. »

  • Job 7:9
    👉 « Celui qui descend au Shéol ne remontera pas. »

  • Psaume 6:6
    👉 « Car celui qui meurt n'a plus mémoire de toi; qui te louera dans le Shéol ? »

  • Psaume 16:10 (prophétie messianique)
    👉 « Car tu n'abandonneras pas mon âme au Shéol, tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. »

  • Psaume 88:4
    👉 « Mon âme est rassasiée de maux, et ma vie touche au Shéol. »

  • Psaume 139:8
    👉 « Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au Shéol, t'y voilà. »

  • Proverbes 15:24
    👉 « Le sentier de vie mène en haut pour le sage, afin qu'il se détourne du Shéol en bas. »

  • Ésaïe 14:9
    👉 « Le Shéol s'émeut jusque dans ses profondeurs pour t'accueillir à ton arrivée. »

  • Osée 13:14
    👉 « Je les rachèterai du pouvoir du Shéol, je les délivrerai de la mort. »

  • 📖 Nouveau Testament reprend l'idée en grec : Hadès = équivalent de Shéol.
    Exemple :

    • Luc 16:22-23 → parabole du riche et de Lazare : le riche est dans le Hadès, Lazare au « sein d'Abraham ».

    • Actes 2:27 (reprenant Ps 16:10) → « Tu n'abandonneras pas mon âme dans le Hadès. »



    **🔹 Interprétation

    Paul parle ici de l'œuvre de Christ après sa mort et sa résurrection :

    1. « Descendu dans les régions inférieures de la terre »
      → Cela est compris comme :

      • soit le séjour des morts (Shéol / Hadès) où allaient les âmes des défunts,

      • soit plus simplement « la terre » (en contraste avec le ciel).
        Beaucoup de Pères de l'Église (Irénée, Tertullien, Augustin) comprenaient que Jésus est allé dans le séjour des morts, mais uniquement dans la partie des justes (le « sein d'Abraham » de Luc 16).

    2. « Il a emmené des captifs »
      → C'est vu comme le moment où Jésus a libéré les croyants qui attendaient la rédemption (Abraham, David, les prophètes, etc.).
      Autrement dit, ceux qui étaient dans le lieu de consolation (sein d'Abraham) ont été emmenés avec Lui dans la présence de Dieu, au ciel.

    3. Après sa résurrection et son ascension, Jésus inaugure une nouvelle étape : désormais, les croyants qui meurent ne descendent plus au Shéol pour attendre, mais ils vont directement auprès du Seigneur (2 Corinthiens 5:8, Philippiens 1:23).

    📖 1 Pierre 3:18-20

    « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu. Ayant été mis à mort quant à la chair, mais rendu vivant quant à l'Esprit. Dans lequel aussi Il est allé prêcher aux esprits en prison, qui avaient été rebelles autrefois, lorsque la patience de Dieu se prolongeait aux jours de Noé… »

    ➡ Ici Pierre dit que, dans l'Esprit, Jésus est allé « prêcher » (annoncer, proclamer) aux esprits qui étaient « en prison » — généralement compris comme les morts ou les esprits déchus.
    Ce n'est pas une prédication pour leur donner une seconde chance, mais plutôt une proclamation de Sa victoire.

    📖 1 Pierre 4:6

    « Car l'Évangile a été aussi annoncé aux morts, afin qu'après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l'esprit. »

    ➡ Ici, Pierre souligne que l'annonce du Salut a aussi concerné les croyants décédés avant la venue de Christ.
    C'est une manière de dire que la rédemption de Jésus ne s'est pas limitée aux vivants de son temps, mais a touché aussi ceux qui avaient cru avant.

    🔹 Chronologie selon Éphésiens 4:8-10 et le Nouveau Testament

    1. La descente dans les régions inférieures

      • « Descendu dans les régions inférieures de la terre » → c'est pendant sa mort, après sa crucifixion.

      • Jésus est allé au Shéol / Hadès, là où attendaient les âmes des justes (le « sein d'Abraham »).

      • C'est là qu'il a « emmené des captifs » (les croyants morts avant la croix) et proclamé sa victoire aux esprits en prison (1 Pierre 3:18-20).

    2. La résurrection

      • Le troisième jour, Jésus ressuscite, corps glorieux.

    3. Les 40 jours après la résurrection

      • Jésus apparaît à ses disciples et enseigne le Royaume de Dieu (Actes 1:3).

      • Durant ces 40 jours, il n'est pas encore « monté au ciel » mais vivant sur terre dans son corps ressuscité.

    4. L'ascension

      • « Il est monté en haut » → après les 40 jours, quand Jésus retourne auprès du Père (Actes 1:9-11).

      • C'est à ce moment-là qu'il installe les captifs dans le ciel et fait les dons aux hommes (ministères, grâces, bénédictions).


    Tandis qu'à la surface tout semblait terminé, le corps de Jésus enterré enveloppé de linges, surveillé par des gardes, pleuré par ses proches, une autre réalité se mettait en place. Dans une dimension invisible hors portés des yeux humains Il entrait dans un lieu privé de lumière terrestre, où les âmes attendaient en silence. Aussi mystérieux soit-il, le shéol est présenté comme un lieu réel, mentionné par Jésus et les prophètes comme une partie essentielle de l'univers invisible. Pour comprendre ce que Jésus y a accompli, il faut saisir comment ce royaume était structuré. Ce n'était pas un espace vague, selon la croyance hébraïque ancienne, le shéol comportait différentes zones. Une partie était connu comme le sein d'Abraham ou le paradis où les fidèles attendaient le Sauveur promis. L'autre était un lieu d'agonie pour ceux qui avaient rejeté Dieu. Et, les deux étaient était séparés par un grand abîme. Cette image ne vient pas d'un mythe ou de textes extérieurs, elle vient directement des paroles de Jésus dans Luc 16. 19-31 l'hors qu'Il raconte l'histoire du riche et du pauvre nommé "Lazare." Les deux hommes meurent, le riche se retrouve dans un lieu de tourment criant sa détresse, tandis que Lazare trouve le réconfort dans les bras d'Abraham. Un large gouffre les sépare montrant clairement qu'il existait une barrière infranchissable, entre la destinée des justes et celle des méchants même avant la croix. Le sein d'Abraham n'était pas le ciel, mais un lieu de paix. Un lieu de repos pour les fidèles d'autrefois, ceux qui avaient mis leur confiance en Dieu bien avant l'avenue du Messie. Des personnes comme Abel, Noé, Abraham, Moïse, David, Daniel et bien d'autres y restaient dans une sainte attente. Ils avaient cru à la promesse, même s'ils n'avaient pas encore vu s'accomplir.
    Le chapitre 11 de la lettre aux hébreux explique que "tous ces croyants sont morts dans la foi, en attendant encore ce qui leur avait été promis." Dieu avait préparé quelque chose de plus grand, quelque chose qui viendrait compléter leur histoire avec la nôtre. De l'autre côté du shéol se trouvait un lieu d'ombre de douleur et de séparation, un endroit où les âmes condamnées souffraient. Hantées par le souvenir de ce qu'elles avaient rejetés durant leur vie. Dans la parabole de Jésus dans Luc 16, "l'homme riche supplie qu'on lui apporte une simple goutte d'eau, il implore que Lazare aille prévenir sa famille." Mais, la réponse est catégorique ; il n'y a pas de retour en arrière, pas de réconfort, pas de seconde chance. Cette vision nous aide à comprendre qu'après sa mort, Jésus n'est pas monté directement au ciel. Ses paroles aux criminels repentis sont claires l'hors qu'Il était sur la croix et que l'un des deux autres sur la croix avait reconnu Jésus comme le Messie :
    - Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. (Luc 23. 43). 
    Il n'a pas dit au ciel, Il a dit au paradis. Un terme compris à cette époque comme le sein d'Abraham. C'est là que Jésus est allé, non pour se reposer, mais pour commencer quelque chose de nouveau. Il est venu libérer les fidèles qui attendaient accomplir la promesse de Dieu, et ouvrir définitivement le chemin vers le ciel. Ce moment est évoqué dans Ephésiens 4. 8-10 où il est écrit :
    - C'est pourquoi il est dit : Étant monté en haut, il a emmené des captifs, et il a fait des dons aux hommes.  **
    Or, que signifie "Il est monté," sinon qu'Il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre ?
    L'expression "région inférieure de la terre" a beaucoup été discuté, mais elle désigne clairement le voyage de Jésus dans le royaume spirituel des morts. Et, Il n'y est pas descendu en vaincu, Il est allé en conquérant. Jésus n'est pas entré en victime, mais comme celui qui allait briser les chaînes. Tandis que ceux du lieu de tourment restaient dans la douleur, les justes voyaient enfin de leurs propres yeux celui qu'ils attendaient. Celui annoncé par les prophètes marchait désormais parmi eux, apportant la vie là où il n'y avait eu que l'attente. Cela change complètement notre compréhension de la mort. Jésus n'a pas seulement connu la mort, Il est entré dans la réalité même, qui retient les âmes après la vie. Et, Il en a brisé les chaînes de l'intérieur. Ce qui semblait être une fin était en réalité le commencement d'une percée divine dans le lieu le plus cachée de tous. Mais, dans ce monde invisible il n'y avait pas que les âmes des justes et des perdus, la bible parle aussi d'un autre groupe ; des êtres mystérieux appelés "esprit en prison." Ce n'était pas des humains, ils étaient gardés pour le jugement depuis longtemps. Et, Jésus est allé vers eux aussi, mais pas pour les consoler. A ces anciens êtres Il a délivré un message différent, une déclaration de victoire. Une voix qu'Il ne pouvait ignorer a raisonné dans ce royaume. Ce n'était pas une mission de secours, mais une proclamation de triomphe. Pendant trois jours Jésus est resté au coeur de la terre. La promesse était en train de s'accomplir. Sa présence dans le royaume des morts, n'était ni silencieuse, ni symbolique, elle était réelle et directe. Et, elle avait un but que Lui seul pouvait accomplir. Ce voyage n'était pas un accident, Il accomplissait une prophétie annoncée depuis longtemps. Jésus l'avait déjà dit aux pharisiens :
    Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.  (Matthieu 12. 40)
    Il ne parlait pas en énigme, Il annonçait exactement ce qui allait arriver. L'expression "sein de la terre, ou le coeur de la terre" a une signification spirituelle profonde. Elle ne désigne pas seulement la mort physique, mais un lieu spécifique du monde spirituel où attendait les âmes des morts. Jésus savait que chemin ne s'arrêtait pas avec son dernier souffle sur la croix. Un autre parcours l'attendait, une mission divine à accomplir dans l'invisible, un lieu où personne n'était jamais allé. Depuis des générations, les prophètes annonçaient le Messie comme celui qui ne vaincrait pas seulement le péché, mais qui exercerait également son autorité sur la mort elle-même. Pour accomplir cela, Il devait pénétrer dans le domaine de la mort. Le Psaume 139. 8 évoquait déjà cette réalité :
    - Si je monte au ciel tu es là, si je me couche au séjour des morts te voilà.
    A ce moment puissant, la présence de Dieu allait se révéler pleinement par son Fils qui est descendu dans les profondeurs de l'expérience humaine, apportant avec Lui la lumière du Salut. Ce n'était pas une simple visite, c'était une mission divine. Ephésien 4. 8-10 nous dit clairement que "Jésus est descendu dans les régions inférieures de la terre," le message est sans équivoque.
    Jésus n'était pas seulement mort pour rester immobile, Il a traversé avec détermination les niveaux spirituels. Franchissant les murs invisibles qui séparent le monde du temps de celui de l'éternité, les ténèbres ne l'ont pas accueilli, mais elles ne n'ont pas pu le repousser non plus. Pendant trois jours Jésus est resté dans ce lieu invisible, ce laps de temps n'était pas choisi au hasard. Trois jours ont une signification spirituelle puissante, il a fallu trois jours pour que la mort comprenne qu'elle avait été vaincue, il a fallu trois jours pour que l'enfer réalise qu'il avait perdu son pouvoir à jamais. Et, lorsque ces trois jours ont pris fin, ce qui a suivi n'était pas un retour, mais un triomphe

    Jésus s'est relevé non pas comme un simple visiteur, mais comme le véritable maître tenant les clés de ce royaume. Ces jours n'était pas un temps d'attente, mais celui l'accomplissements des promesses. Une promesse faite à Abraham, à David, aux prophètes et à tous ceux qui avaient cru à la parole de Dieu, s'accomplissait enfin au coeur même du royaume spirituel. La mort invincible jusqu'alors a finalement été confronté à celui qui avait le pouvoir sur elle. L'histoire de la résurrection ne prend tout son sens que si l'on comprend ce qui s'est passé entre la croix et le tombeau vide. La victoire de Jésus dans le silence, pendant que les soldats gardaient le tombeau et que ses disciples se cachaient, le Sauveur traversait des royaumes que la justice n'avait jamais touché. Et là, Il a entamé la mission la plus importante de toute ; réconcilier l'humanité avec Dieu.
    Chaque instant de ces trois jours avait un sens. Jésus n'était pas simplement apparu dans le royaume des morts, Il est venu avec autorité comme Roi, Juge et Rédempteur. 
    Les paroles des prophètes prenaient vie, le Psaume 24. 7 semblait raisonner à travers l'éternité : *3
    - Élevez vos têtes, portes ! Élevez-vous, portes éternelles ! Et le Roi de gloire fera son entrée.
    Mais, tous les recoins de ce monde spirituel n'ont pas accueilli sa venue. Tandis que les justes se réjouissaient de la promesse accomplie, d'autres lieux tremblaient de peur. Des esprits non humains enfermés depuis l'époque de Noé ont aussitôt reconnu celui qui les avait déjà vaincus, avant même qu'ils ne soient enchaînés. Ce que Jésus a accompli dans ces régions spirituelles, les plus profondes restent en partie mystérieux. Mais, cela avait déjà été annoncé.
    Et, maintenant dans ce lieu des ténèbres absolues, Il allait prononcer des paroles qui allaient changer à jamais le cours de la création. Le long silence touchait à sa fin. La même voix qui avait calmé les tempêtes et apaisé les vents violents, allait désormais parler dans les profondeurs du monde invisible. Lorsqu'Il parlât l'enfer entendit ce qu'il n'avait jamais imaginé entendre. Pas un cri de supplication, mais un ordre. Pas une prière, mais une déclaration audacieuse. Car, même dans les lieux remplis d'ombres et de captivité, certains esprits devaient entendre que la croix avait apporté la victoire. Sa voix retentit dans l'obscurité, un message adressé aux prisonniers. Sur la terre tout était silencieux, le sabbat avait commencé. Le corps de Jésus reposait encore dans le tombeau, surveillé par des soldats. Ses disciples étaient cachés, effrayés, sans savoir ce qui allait arriver. Mais, loin du monde des hommes dans des royaumes au-delà du temps, la présence du Christ brisait des frontières anciennes. Il n'attendait pas en silence, Il avançait, et partout où Il allait les choses changeaient. La lumière de la justice pénétrait des territoires façonnés par la rébellion. Et, dans ces lieux spirituels profonds certains êtres attendaient non un secours, mais un jugement qu'ils savaient être inévitable. 


    *3🔹 Contexte

    • Ce psaume célèbre la royauté de Dieu et sa sainteté.

    • Les « portes » font référence aux entrées du sanctuaire ou de la ville sainte, symbolisant l'accueil du Seigneur.

    • Le « Roi de gloire » désigne Dieu lui-même, ou dans une lecture chrétienne, le Christ, roi victorieux.

    🔹 Sens spirituel

    1. Élévation et accueil : Dieu ou le Christ est accueilli dans le lieu saint.

    2. Victoire et gloire : La gloire de Dieu entre triomphalement, ce qui peut être mis en parallèle avec l'ascension de Jésus après sa résurrection.

    3. Prophétie messianique : Dans le Nouveau Testament, certains voient dans ce verset une préfiguration du Christ entrant dans la gloire après sa victoire sur la mort.



    *4🔹 Option 1. Jésus prêche aux hommes morts (les incrédules du temps de Noé) :

    • Jésus, entre sa mort et sa résurrection, serait descendu dans le séjour des morts (sheol, hadès) pour annoncer sa victoire (pas leur donner une seconde chance de salut, mais proclamer le jugement ou la confirmation de son œuvre).

    • Les « esprits en prison » seraient les âmes des hommes du temps de Noé qui avaient rejeté la prédication de Noé (Genèse 6:3 parle de la patience de Dieu prolongée 120 ans).

    • Appui :

      • Luc 16:23–26 (l'homme riche et Lazare : séparation des morts en attente).

      • Éphésiens 4:8–10 (il est descendu, puis monté).

      • Psaume 16:10 cité en Actes 2:27 (Tu n'abandonneras pas mon âme au séjour des morts).

    👉 Ici, Jésus confirme que son œuvre a une portée cosmique et historique, allant jusque dans les profondeurs où reposaient les anciens.

    Option 2. Jésus proclame sa victoire aux anges déchus (esprits liés au déluge) :

    • « Esprits en prison » serait une expression réservée aux êtres spirituels, pas aux humains (le mot pneuma est souvent utilisé pour anges/démons).

    • Ces esprits correspondraient aux « fils de Dieu » de Genèse 6:1-4 qui se sont rebellés et ont été enchaînés (cf. 2 Pierre 2:4 ; Jude 6).

    • Jésus serait descendu pour leur annoncer sa victoire après la croix, confirmant leur défaite définitive.

    • Appui :

      • Colossiens 2:15 (il a dépouillé les dominations et les autorités et les a livrées publiquement en spectacle).

      • 2 Pierre 2:4 (Dieu n'a pas épargné les anges qui avaient péché, mais il les a précipités dans les abîmes de ténèbres).

      • Jude 6 (anges gardés dans les chaînes éternelles sous l'obscurité).

    👉 Ici, Jésus montre son autorité totale non seulement sur la mort des hommes, mais aussi sur les puissances spirituelles rebelles.

    🔑 Différence :

    • Option 1 : Jésus proclame sa victoire aux morts humains (anciens incrédules du temps de Noé).

    • Option 2 : Jésus proclame sa victoire aux esprits déchus (démons liés au déluge).

    Beaucoup de théologiens modernes penchent pour l'option 2, car « esprits » (pneumata) est rarement utilisé pour parler d'humains morts, mais plutôt d'êtres spirituels.
    Mais l'option 1 a aussi une longue tradition dans l'Église (crédo : descendit ad inferos – il est descendu aux enfers).
    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
    *5 📖  
    Genèse 6 : les fils de Dieu et les femmes humaines

    • Beaucoup d'interprètes (notamment juifs anciens et premiers chrétiens) comprenaient les « fils de Dieu » comme des anges déchus.

    • Leurs enfants, les Néphilim, étaient vus comme des géants ou des êtres corrompus.

    • C'est effectivement une lecture largement attestée (bien que certains la contestent en disant que ce seraient les descendants de Seth).

    Jude 6 et 2 Pierre 2:4

    • Ces textes confirment l'existence d'anges déchus enchaînés dans un lieu de ténèbres (Tartare dans le grec de 2 Pierre 2:4).

    • Cela fait écho direct à l'interprétation de Genèse 6.


    Dans 1 Pierre 3. 18-20 on lit l'un des passages les plus puissants, et les plus énigmatique du nouveau testament : *4
    - Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit, dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison, qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire huit, furent sauvées à travers l'eau.
    Ce passage souvent négligé ou mal compris révèle une vérité profonde. Jésus n'était pas seulement présent parmi les morts, Il a délivré un message, une déclaration à des êtres emprisonnés depuis avant le déluge. Mais, qui était ces esprits enfermés ? Pourquoi étaient-ils captifs et qu'a dit Jésus ? 

    Pour le comprendre il faut revenir au premier chapitre de la Genèse. Dans Genèse 6 on découvre un monde rempli de méchanceté. Des êtres célestes appelés les fils de Dieu ont pris des femmes humaines pour compagne, et ont eu des enfants avec elles. Ces descendants étaient un groupe étrange et puissant appelé "géant" ou "néphilim." Bien que controversé ce récit est confirmé dans d'autres écritures. *5 Dans Jude 6 il est écrit :
    - Les anges qui n'ont pas gardé leur dignité, mais ont abandonné leur demeure, Il les a gardés dans les ténèbres enchaînés pour le jugement du grand jour.
    Dans 2 Pierre 2. 4 on lit : 
    Car si Dieu n'a pas épargné les anges qui ont péché, mais les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement.
    Ces êtres n'étaient pas dans le même lieu que les âmes humaines, ils étaient enfermés encore plus bas, dans un gouffre spirituel lié et en attente de leur condamnation. Leur faute était si grave, si au-delà des limites, que même les autres anges déchus ne l'avaient pas commise. C'est pourquoi Dieu les a placés en détention permanente en attente du jour où justice serait rendue. Et, c'est à ces esprits-là que Jésus est allé. Il n'est pas allé pour offrir le pardon, l'écriture est claire. Il leur a proclamé quelque chose. Le mot grec utilisé ἐκήρυξεν (ékéruxen)  signifie "annoncer publiquement, proclamer avec autorité et finalité." Ce n'était pas un message de Salut, c'était une annonce de triomphe. Ces êtres rebelles qui avaient tenté d'interrompre le plan de Dieu, (au point que ce dernier crée un déluge) entendaient maintenant de la bouche même du Fils de Dieu qu'ils avaient perdu. La croix n'était pas leur victoire, elle était leur défaite finale. Le plan qu'ils avaient voulu détruire avait échoué, le Messie né d'une femme avait écrasé le mal de sa racine. Ce qu'Il pensait avoir arrêté à la croix c'était en réalité accompli, et la preuve se tenait devant eux. Jésus vivant en Esprit au coeur des ténèbres ses paroles n'étaient pas de simples phrases murmurées dans l'obscurité, elles étaient la justice elle-même. Exécutée depuis les premiers jours de la rébellion, le mal qui existait avant le déluge n'avait pas été oublié. L'héritage de cette génération corrompue enfermé dans les ténèbres. Et, maintenant l'Agneau ressuscité venait déclarer que tout ce que le Père avait promis était accompli. Imaginez ce moment, des esprits anciens enfermés dans l'obscurité sans espoir, sans lumière, sans aucune voix à entendre, soudain ils entendent la voix du Rédempteur. Pas une voix de grâce, mais de puissance. Non pour les sauver, mais pour sceller leur sort. Ils attendaient le jugement, et maintenant ils l'ont entendu. La rédemption était arrivée, mais pas pour eux. Ce que les hommes voyaient comme un jour de deuil, le vendredi Saint, était en réalité une proclamation puissante qui secouait le monde spirituel. Même si son corps reposait dans le tombeau, l'Esprit de Jésus agissait avec détermination. Il proclamait dans les profondeurs "que le temps de captivité des justes était terminé. Et, que le règne de la mort avait pris fin." Désormais l'autorité avait changé de main, et le nouveau Roi s'était rendu jusqu'au confins de la création pour réclamer ce qui Lui appartenait. Mais, sa mission n'était pas encore terminée, même après cette proclamation Il n'est pas reparti aussitôt. Il lui restait une dernière mission, ce rendre dans le lieu de paix où les fidèles attendaient depuis des générations. Pendant des années des hommes et des femmes justes sont morts en croyant à une promesse qu'ils ne pouvaient pas encore voir, ils ne pouvaient pas quitter ce lieu par eux-mêmes. Seul celui qui avait vaincu la mort avait le pouvoir d'ouvrir les portes du paradis. Et, c'était exactement ce qu'il allait faire. C'était la partie cachée de la victoire, le moment où Jésus prit en main les clés de la mort.
    La présence de Jésus dans les profondeurs du monde spirituels n'était pas seulement liée au jugement, ce qu'Il a accompli dans le royaume caché allait bien au-delà des symboles ou des métaphores. C'était le dernier chapitre d'un combat ancien, commencé avant même la création du monde. Et, dans ce moment silencieux invisible Jésus avançait avec détermination pour accomplir ce qu'Il était venu faire, reprendre ce qui avait été voilé à l'humanité depuis la chute en Eden. Il était venu reprendre l'autorité sur la mort. 

    Dans toute l'écriture, la mort est présentée comme l'ennemi de l'humanité. Dans Genèse 3 après l'entrée du péché dans le monde, la mort était devenue la frontière entre Dieu et l'homme, un signe de jugement de séparation. Un obstacle que nul ne pouvait franchir. Pendant des générations les hommes ont vécu le poids de cette sentence ; tu es poussière et tu retourneras à la poussière. Mais, dès le commencement cette sentence a été contestée. Dès les premières pages de la bible, une promesse a été faite "qu'un jour un descendant viendrait écraser la tête du serpent." Cela annonçait que la rédemption viendrait de l'intérieur, même de l'histoire humaine. Ainsi, lorsque Jésus a donné sa vie, Il n'était pas seulement qui ôte le péché. Il était aussi celui qui est entré pleinement dans l'expérience de la mort pour la confronter avec la justice divine. C'est pourquoi Apocalypse 1. 18 rapporte ces paroles puissantes de Jésus : 
    Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J'étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts.
    Les clés sont des symboles de pouvoir, elles représentent l'autorité le droit d'ouvrir ou de fermer ce que personne d'autres ne peut contrôler. Et, pendant trop longtemps ces clés étaient entre de mauvaises mains. Satan, le trompeur, l'accusateur avait bâti son royaume sur la mort. Mais, désormais cette structure même était en train d'être détruite de l'intérieur. La bible utilise des mots puissants pour décrire ce moment Dans Colossien 2. 15 il est écrit que "Jésus a dépouillé les dominations et les autorités, les exposants publiquement dans un triomphe à travers la croix." Même si la croix fut un événement physique, la véritable victoire s'est déroulée dans l'invisible. En mourant sans péché, Jésus a retiré l'unique arme que ces puissances possédaient, "le pouvoir de l'accusation." Ce dernier n'avait aucun droit sur Lui. Ce n'était pas une victoire symbolique, c'était une victoire réelle complète et définitive. Les forces qui maintenaient les gens dans la peur est l'esclavage spirituel ont perdu leur plus grande arme, "la peur de la mort." Hébreux 2. 14-15 nous dit que "Jésus est devenu pleinement humain pour par sa mort briser le pouvoir de celui qui régnait par la mort, le diable, et libérer tous ceux qui vivaient dans la peur de mourir." 
    Le règne de la mort n'a pas seulement été battu, il a été démantelé morceau par morceau. Quand Jésus a pris les clés de la mort et du séjour des morts ce n'était pas un simple symbole ou une image poétique, c'était un vrai changement d'autorité. Jusqu'à ce moment personne n'avait jamais échappé à la mort par sa propre force, même ceux que les prophètes où Jésus avait ressuscité étaient morts à nouveau. Mais, cette fois-ci était différente. La source même de la vie était entrée dans la mort, et en était sortie avec les clés en main. Cela donne une profondeur nouvelle à la scène décrite dans le Psaume 24 7-10 : *6
    - Portes, élevez vos linteaux ; Élevez-vous, portes éternelles ! Que le Roi de gloire fasse son entrée !
    Qui est ce roi de gloire ? – L'Éternel fort et puissant, L'Éternel puissant dans les combats.
    Portes, élevez vos linteaux ; Élevez-vous, portes éternelles ! Que le Roi de gloire fasse son entrée !
    Qui donc est ce roi de gloire ? – L'Éternel des armées : Voilà le Roi de gloire !

    Ce n'est pas qu'un bel exemple de poésie, c'est une proclamation divine. Le Roi qui avait choisi de s'humilier jusqu'à la mort est entré maintenant en vainqueur, non pas dans les rues de Jérusalem, mais dans le royaume éternel. Et, les portes invisibles s'ouvraient devant Lui. Tandis que le monde restait inconscient, cette victoire devenait l'événement le plus puissant de toute l'histoire spirituelle. Aucune armée n'a défilé, aucune cérémonie terrestre n'a marqué l'instant, aucune trompette n'a retenti dans les villes, mais plutôt dans le ciel. Dans le monde spirituel, et même les recoins les plus sombres de l'abîme l'effet a été total. Le Sauveur crucifié était désormais le Roi triomphant, et sa victoire n'était pas partielle elle était totale, définitive et inébranlable. Imaginez le Christ debout au coeur même du domaine de la mort, tenant dans ses mains les clés de ce qui retenait autrefois chaque âme captive. Ce qui semblait être la fin de tout devenait la porte d'un nouveau commencement. La mort n'avait plus le dernier pour ceux qui croient, elle était devenue un passage, et ce dernier était désormais ouvert. Mais, Il n'était pas seul, même si les esprits rebelles restaient enchaînés d'autres regards se reposaient sur Lui. Ce n'était pas les yeux des condamnés, mais ceux des fidèles. C'était les âmes de ceux qui étaient morts en croyant à la promesse même, même s'ils ne l'avaient jamais vu s'accomplir de leur vivant. Ils attendaient dans la paix de l'autre côté du grand abîme, dans le lieu connu sous le nom le sein d'Abraham. Ces hommes et ces femmes avaient fait confiance à la parole de Dieu, ils avaient obéi sans voir l'image complète. Et, maintenant celui qui détenait les clés s'approchait d'eux. C'était le grand moment de la délivrance, la liberté tant attendue des justes. Alors que les échos de la victoire du Christ raisonnait encore dans le monde spirituel, une foule silencieuse attendait sans souffrance et ni enchaîné. Un repos sacré, conscient que le temps de l'accomplissement était enfin arrivé. C'était les fidèles ceux d'écrit dans Hébreux 11 *7
    Ils n'avaient jamais vu le Messie de leurs propres yeux, mais ils n'avaient jamais perdu l'espérence. Et, maintenant dans ce lieux sein D'Abraham ils étaient enfin face à face avec celui qui leur avait inspiré leur foi, Jésus se tenait devant eux. Le paradis qu'Il avait promis au voleur sur la croix était bien réel, mais ce n'était pas la destination finale. C'était un lieu de repos situé dans les profondeurs de la terre, séparé du lieu de tourment. C'est là qu'Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Joseph, Ruth, Esther, Samuel, Esaïe, Daniel et tant d'autres attendaient, ceux qui avaient cru au Dieu vivant avant la croix. Ils avaient entrevu le plan de Dieu à travers des visions, des promesses et des symboles. Désormais la promesse n'était plus une parole prophétique, mais une personne qui se tenait devant eux tenant les clés de la mort. Non tenant seulement comme signe de triomphe sur les ténèbres, mais avec l'autorité de libérer ceux qui avaient attendu dans la foi. Dans ce moment sacré et silencieux quelque chose d'extraordinaire s'est produit, un grand exode spirituel a commencé. Ces âmes qui s'étaient reposées avec honneur sans savoir encore accéder à la présence véritable de Dieu, pouvait enfin être libérées. Jusqu'à ce jour le sanctuaire céleste était fermé, car le sacrifice parfait et éternel n'avait pas encore été offert. Mais, maintenant tout était accompli, le sang de l'Agneau avait été versé, et le chemin était enfin ouvert.


    *6 ✨ Contexte immédiat du Psaume 24 7-10 :

    • Ce psaume est probablement lié à une procession liturgique où l'arche de l'alliance (symbole de la présence de Dieu) entrait à Jérusalem.

    • Le dialogue poétique met en scène des gardiens qui demandent : « Qui est ce roi de gloire ? » et le peuple répond : « L'Éternel puissant… ».

    🔑 Lecture chrétienne

    Beaucoup de commentateurs et de chants chrétiens y voient une prophétie messianique :

    • Jésus, après sa résurrection et son ascension, est vu comme le Roi de gloire entrant dans les cieux.

    • L'image des portes éternelles s'ouvrant renvoie à la victoire de Christ sur la mort et à son accueil dans la gloire céleste.

    👉 Du coup, ce passage s'intègre très bien avec Apocalypse 1:18 et Éphésiens 4 :

    • Jésus a vaincu la mort,

    • Il est monté en vainqueur,

    • Et les portes du ciel s'ouvrent devant le Roi de gloire.

    -------------------------------------------------------------------------------------

    *7 📖 Résumé du chapitre Hébreux 11

    On l'appelle souvent le chapitre de la foi ou la galerie des témoins.
    L'auteur énumère les héros de l'Ancien Testament qui ont vécu par la foi, en attendant les promesses de Dieu, même s'ils ne les ont pas toutes reçues de leur vivant.

    • v.1-3 → définition de la foi : « assurance des choses qu'on espère, démonstration de celles qu'on ne voit pas ».

    • v.4-31 → exemples : Abel, Hénoch, Noé, Abraham, Sara, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse, Rahab, etc.

    • v.32-38 → autres témoins : Gédéon, Samson, David, Samuel, les prophètes, et beaucoup de martyrs restés fidèles malgré les souffrances.

    • v.39-40 → conclusion : « Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. »

    🔑  Sens théologique :

    • Ces croyants ont vécu dans l'espérance du Messie sans encore voir son œuvre accomplie.

    • Ils étaient sauvés par la foi dans la promesse de Dieu, mais la plénitude du salut ne s'est révélée qu'avec Christ.

    • Le texte met en lumière que leur foi les liait déjà au plan de Dieu, mais que l'accomplissement final (résurrection et vie éternelle) attendait la venue de Jésus.

    -------------------------------------------------------------------------------------
    ✅ On peut encore dire qu'on va au paradis à notre époque, aussi ?
    Après la résurrection, quand on dit paradis, on parle du ciel, dans la présence de Dieu et non plus au sein d'Abraham, (Apocalypse 2.7 ; 2 Corinthiens 12.4). 



    *8 📖 1. Ce qui est écrit

    Les textes disent que depuis la croix et l'ascension de Jésus :

    • Les croyants n'ont plus à attendre dans un "lieu intermédiaire" (comme le sein d'Abraham).

    • À la mort, ils sont immédiatement avec Christ → comme Paul le dit en Philippiens 1:23 : « j'ai le désir de m'en aller et d'être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur ».

    • Cela reflète bien la compréhension chrétienne classique (notamment protestante et catholique) : Jésus a ouvert le chemin directement vers la présence de Dieu.

    📖 2. Et l'Apocalypse ?

    Dans l'Apocalypse, on voit encore des scènes où :

    • Les âmes des martyrs (Apocalypse 6:9-11) crient à Dieu en attendant le jugement final.

    • Les morts en Christ attendent la résurrection des corps et la pleine rédemption de la création (Apocalypse 20-21).

    👉 Ce qu'ils attendent n'est pas le salut en Christ, mais la consommation finale (résurrection du corps, jugement dernier, nouvelle création).

    🔑 En résumé

    • Avant la croix : les justes attendaient dans le « sein d'Abraham » (Luc 16:22).

    • Depuis la croix et l'ascension : les croyants vont directement dans la présence de Christ (Philippiens 1:23, 2 Corinthiens 5:8).

    • Ce qui reste à venir : la résurrection des corps et la rédemption complète de la création, décrite dans l'Apocalypse.

    -----------------------------------------------------------------------------------
    *9 🔎 Ce passage est la conclusion de l'hymne christologique de Philippiens 2 (v.5-11). Paul y décrit l'abaissement volontaire de Jésus (incarnation, obéissance jusqu'à la mort de la croix) suivi de son exaltation par Dieu :

    1. Élévation suprême : Dieu l'a élevé au-dessus de tout, plaçant Jésus à la plus haute autorité.

    2. Nom au-dessus de tout nom : non pas seulement « Jésus » (courant à l'époque), mais « Seigneur » (Kurios), titre divin associé à Yahweh dans l'Ancien Testament.

    3. Soumission universelle : tout l'univers — anges, hommes, puissances spirituelles — reconnaîtra un jour son autorité, volontairement (les croyants) ou contraints (les ennemis).

    4. But final : la gloire de Dieu le Père, car l'exaltation du Fils révèle pleinement le dessein du Père.

    👉 En lien avec Hébreux 9.12 et Apocalypse 1.18 que j'ai mentionnés : ce texte montre que l'œuvre de la croix et la victoire sur la mort aboutissent à la reconnaissance universelle de Jésus comme Seigneur.


    Mon récit est une vue plus par la théologie catholique et ortodoxe, car je le trouve plus complet et plus fort à la compréhension du passage durant ces 3 jours. Même si personnellement je suis protestant et évangélique.

    Dans la tradition protestante (surtout évangéliques, réformés, luthériens) :

    • Quand Jésus dit qu'il doit « porter la croix » et qu'il « est descendu aux enfers » (Symbole des Apôtres), beaucoup comprennent symboliquement.

    • 👉 La croix représente la souffrance extrême, le poids du péché et la séparation avec Dieu.

    • Pour eux, « l'enfer » (ou sheol/hadès) n'est pas décrit en détail : Jésus a simplement goûté la mort à la place des hommes, subissant ce qui était dû au péché.

    • Ils insistent donc sur l'aspect substitution (Il prend la condamnation) et sur la résurrection comme victoire finale.

    • Résumé : « Jésus a porté l'enfer sur la croix », pas forcément qu'Il est allé faire une mission active dans le séjour des morts.

  • Les deux traditions reconnaissent ensemble, mais insistent différemment :

    • Jésus a souffert réellement (protestants insistent).

    • Jésus a vaincu la mort et l'enfer (catholiques insistent).

  • Elles mettent l'accent différemment :

    • Protestants : croix = lieu de la souffrance,
      enfer = image du jugement porté par Jésus.

    • Catholiques : enfer = lieu réel où Jésus est descendu, pour délivrer et triompher.

  • 📌 La Bible donne des textes pour les deux aspects :

    • Souffrance : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46, Psaume 22).
    • Victoire : « J'ai les clés de la mort et du séjour des morts » (Apocalypse 1:18),
      « Il a emmené des captifs » (Éphésiens 4:8).

    ❓ Est-ce grave que le Crédo soit différent ?
    Sur le fond : les deux traditions croient la même chose essentielle :
    Jésus est mort vraiment, Il a connu la mort humaine, et Il est ressuscité.
    → Cela reste le cœur de la foi chrétienne. 


    Matthieu 27. 52-53 nous en donne un aperçu :
    les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Étant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes.
    Ce passage est souvent ignoré, et pourtant il révèle un événement surnaturel visible. Ces saints ne sont pas seulement revenus à la vie spirituellement, ils sont apparus physiquement. Aussi mystérieux que cela puisse paraître, ce miracle rejoint ce que Paul écrirât plus tard dans Ephésien 4. 8. Cette phrase "Il a emmené les captifs" fait référence au moment où Jésus a libéré les fidèles de l'ancien testament, avant ce n'était pas le cas, car l'oeuvre de la rédemption n'était pas complète. Mais, maintenant Jésus n'était pas seulement descendu, Il était remonté et Il n'était pas seul. Ce mouvement n'était pas symbolique, il était réel. Ceux qui avait été honorés dans le paradis, étaient maintenant accueilli en pleine présence de Dieu. Ils n'étaient plus des ombres sous l'ancienne alliance, mais devenaient héritier d'une nouvelle alliance éternelle. Le voile du temple avait été déchiré, et avec les clés en main Jésus les conduisait vers la victoire. Les yeux humains ne l'ont pas vu, mais dans le monde spirituel ce fut une possession magnifique. Le premier grand cortège d'âme entrant dans le ciel, ce n'était plus une délivrance d'Egypte. Hébreux 9. 12 :
    Et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.
    La bible ne décrit pas chaque détail de cette événement, laissant place au mystère, mais une chose est certaine ; la délivrance était complète, l'emprise de la mort avait été brisée de l'intérieur. L'impact de ce moment nous touche encore aujourd'hui, car si ces âmes justes ont été amenées dans la présence de Dieu à cette époque ; les croyants d'aujourd'hui n'ont plus besoin d'attendre non plus, ce qui nécessitait autrefois de la patience est désormais immédiat. *8
    Paul dit dans Philipiens 23 "qu'il désir quitter ce monde pour être avec Christ." Le chemin est désormais ouvert, le paradis a été levé. Le peuple de Dieu est désormais accueilli dans sa présence. Mais, l'oeuvre du Christ ne s'est pas arrêtée là, avant de se montrer ressuscité il restait une dernière étape divine ; un acte céleste qui allait sceller toute sa mission, l'Agneau maintenant vivant devait s'élever dans la gloire et se tenir devant le Père. Présentant le prix payé pour toute l'humanité, ce moment sacré s'approchait ; c'était l'ascension et le grand silence. 
    Une partie de l'histoire qui garde encore son mystère, l'oeuvre spirituelle était achevée. Jésus était descendu jusqu'aux plrofondeurs les plus basses pour être ensuite élevé, alors que Satan a voulu être au plus haut de Dieu pour être ensuite descendu de sa chute,
    (à lire ce bel article).
    Celui qui avait souffert pour les péchés du monde et de tous allait désormais monter portant avec Lui la puissance de son sacrifice parfait, et la rédemption de multitude d'âmes. Le ciel qui avait pleuré en silence était prêt à l'accueillir dans la gloire, mais quelque chose d'encore plus grand était en train de se produire. Le Salut a commencé à la croix, proclamé dans les ténèbres et accomplir par la libération ; devait maintenant être présenté devant le trône de Dieu. Et, en ce moment puissant est magnifiquement résumé dans Hébreux 9. 12. 
    Ce n'était pas un temple fait de mains d'hommes, c'était le véritable sanctuaire céleste. Un lieu où la présence de Dieu n'était pas seulement symbolisée, mais pleinement révélée.
    La Croix n'était plus un signe de souffrance, elle était devenue le chemin qui relie la terre au ciel. A cet instant, caché aux regards humains, la justice de Dieu a été entièrement satisfaite. Le sang de l'innocent n'a pas réclammé vengeance, Il a appelé à la paix. Et, lorsque le Fils s'est tenu devant le Père Il n'était pas seulement une figure de douleur, Il était le Souverain Sacrificateur éternel. Il était celui qui avait accompli chaque partie de la loi, qui avait réalisé chaque prophétie et chaque symbole évoqué dans les écritures anciennes. Par son obéissance, Il a ouvert pour toujours le chemin vers Dieu. Tandis que le ciel l'accueillait dans la gloire la terre restait silencieuse, c'était le troisième jour. Les soldats romains qui surveillaient le tombeau, inconscient du miracle déjà accompli, les disciples brisés et appeurés n'avaient aucune idée que le cours de l'histoire avait déjà changé. Le monde continuait sans savoir que tout avait été transformé. L'ascension spirituel de Jésus qui a eu lieu avant sa résurrection physique révèle une vérité puissante ; chaque étape du plan de Dieu avait un but précis et un moment parfait. La résurrection n'était pas le début de la victoire, s'en était le résultat. Le Christ avait déjà vaincu la mort avant même que le tombeau soit trouvé vide, Il avait déjà accompli la mission avant que les femmes ne voient à la pierre roulée. La résurrection n'était pas seulement un retour à la vie, c'était la déclaration que la mort avait perdu une fois pour toute. C'était cette partie que beaucoup ne saisissent pas encore. Le Triomphe du Christ n'a pas commencé le dimanche matin, il a commencé lorsqu'Il a remis son Esprit au Père et qu'Il a emprunté le chemin invisible de la rédemption avec une autorité totale. Chaque geste, chaque parole, chaque acte avait une portée éternelle. Rien n'était improvisé, tout était un plan divin exécuté à la perfection avec une gloire invisible aux yeux humains. Même avec une telle vérité beaucoup ne comprennent toujours pas ce qui s'est passé. La croix est souvent vue uniquement comme un symbole de souffrance. Le tombeau vide est célébré comme un miracle, mais les événements qui l'ont précédé sont souvent ignorés. Et, l'ascension du Christ est perçue simplement comme son retour au ciel. Alors qu'en réalité c'était le moment final qui scella la connexion entre Dieu et l'humanité. Le voile du temple n'a pas seulement été déchiré, il a été complètement retiré. L'obscurité n'a pas seulement été éclairée, elle a été vaincue. La mort n'a pas été repoussée, elle a été dépouillée de son pouvoir. Et, maintenant le Christ glorifié et ressuscité porte un nom, dont la puissance ne peut être égalée. Philipiens 2. 9-11 nous dit ; *9
    C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
    Cette élévation de Jésus n'est pas seulement un événement futur, ce moment ne fait pas partie du passé, il se vit maintenant ! Jésus est vivant ! Il règne dans la gloire ! Et, intercède pour tout ceux qui mettent leur confiance en Lui ! Même combien comprennent ce qui s'est passé durant ces trois jours puissant ? Même parmi ceux qui connaissent la croix peuvent prendre le temps de réfléchir à ce qu'il s'est déroulé, entre son dernier souffle et le matin de sa résurrection. C'est plus qu'une douleur, c'est plus qu'un sacrifice, c'est plus qu'une victoire, c'était un voyage spirituel qui a transformé toute la création. Et, peut-être même après que tout a été accompli le silence le plus profond ne se trouvait pas dans le tombeau, mais dans les coeurs de ceux qui ne comprennent toujours pas pleinement ce qui s'est passé. Durant ces trois jours Jésus a tout fait par amour. Un amour si vaste, si infini, qu'Il n'a pas seulement pris notre place dans la mort. Il est entré dans la douleur humaine la plus profonde pour que rien, absolument rien ne puisse jamais nous séparer de Dieu. Ce voyage silencieux rempli de gloire parle encore aujourd'hui, non par des voix fortes, mais au fond du coeur de ceux qui croient. Ce qu'Il a accompli dans l'insivisble transforme ce que nous voyons aujourd'hui, sa victoire silencieuse raisonne encore dans nos vies comme une espérance inébranlable. Il n'y a plus de distance entre Dieu et nous, il n'y a plus de culpabilité pour ceux qui sont en Christ. Le voile a été ôté, le chemin a été ouvert. 

    C'est à toi maintenant de répondre à cette grâce incroyable. Si ce message t'a semblé plus qu'un simple article, si quelque chose a été touché au fond de ton âme, c'est parce que le Saint-Esprit te tend la main. Peut-être tu t'es éloigné, peut-être n'as-tu jamais vraiment donné ton coeur à Jésus, ou peut-être que tu le connais, et que tu veux le proclamer à nouveau avec audace qu'Il est ton Sauveur aujourd'hui et pour toujours. Si tu veux te reconnecter à Jésus parce que tu t'es éloigné, ou si tu es prêt à commencer une nouvelle vie avec Lui, alors écrit ceci dans les commentaires ; je t'accepte Seigneur Jésus comme mon seul et véritable Seigneur et Sauveur.
    Et, si tu Lui appartiens déjà, si tu as été transformé par la grâce qui est descendue jusque dans les profondeurs pour toi, alors écrit "amen" dans les commentaires.
    Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer