Je suis un enfant déportés et séquestré

Article écrit en automne 2022.

Je suis un enfant déporté

Une histoire inventée, mais inspiré d'un fait réel et d'actualité.

Il y avait un champ de blés, une ferme et mes parents. J'allais à l'école à quelques pas de chez moi, en attendant que mes parents s'occupaient de leur champ de blés. C'était leur métier et ils travaillaient beaucoup, auquel je les aidais parfois à apporter un coup de main. J'avais une vie normale et heureuse, j'avais tout ce qu'il me fallait pour continuer à bien mon chemin. J'allais temps en temps aux commissions pour apporter de la nourriture, c'était juste en face de chez moi. Mes parents me faisaient confiance, dont je n'avais que 10 ans. La rue était paisible, pas de trafic routier important. Alors, je jouais facilement au ballon avec mes camarades de classe, dans cette même rue.

Un jour, j'ai vu des hommes habillés en militaire et des chars venir dans ma rue, et ils ont détruit ma maison. Ils ont pris mes parents, ils ont dépouillé les biens, ils ont violé ma mère à plusieurs et ils ont tué mon père de manière très violente. Ils ont traité mon père comme un vieil animal qu'on met à l'abattoir pour le tuer, et ils ont servi ma mère comme un jouet qu'on s'en défoule après un énervement. Je ne pouvais rien faire, rien dire et je pleurais de ce qui se passait. Juste parce que j'avais une identité qui ne leur plaisait pas, je n'étais qu'ukrainien et je suis né là où pour eux "il ne fallait pas que soi né là." Juste parce que mes parents étaient ukrainiens, qu'ils ont été traités de la manière la plus atroce et d'une férocité abominable. Je voyais la fin du monde après tout ce que je voyais et les militaires m'ont pris. Ils m'ont en mené dans un camp de concentration avec des milliers d'enfants proche de mon âge, je voyais quelques camarades de classe aussi. Ils m'ont séparé de mes parents, de mes proches familles et m'ont emmené dans un lieu où je ne sais pas ce que je fais là. Ils m'ont mis dans un dortoir avec d'autres enfants et je pleurais sans cesse, j'avais peur de ce qui allait se passer chaque minute après.

L'un demain à mon réveil ils m'ont emmené à une région que je ne connaissais pas, j'étais perdu et je voulais absolument retrouver ma mère. Je pleurais encore de mon père mort et choqué de la manière comment cela s'est passé. Il a tellement souffert que la peur me hantait chaque jour, je craignais vivre le même sort. Je ne comprenais pas pourquoi tout ça était arrivé, je ne comprenais pas pourquoi je vivais ces choses, je n'avais que 10 ans.

Les militaires nous ont fait comprendre, moi et les autres enfants qui étaient avec moi, qu'on devait suivre une école à leur modèle et patriotique. Tout ce que je voulais c'était de rentrer chez moi, mais c'était impossible. La région où j'étais n'avait aucune possibilité de s'en fuir. Tout était contrôlé, et je ne connaissais absolument pas de cet endroit. Certains enfants partaient dans des familles adoptives, de manière que les enfants n'avaient aucun mot à dire. Ma seule envie dans ces moments je voulais partir et retourner chez moi, mais plus les jours passaient et plus c'était difficile. On me faisait apprendre des choses qui n'étaient pas à mes goûts, pas à mon utilité, pas à ma racine, de manière forcée et je comprenais bien qu'on tentait de contrôler mon cerveau. Ils me faisaient un bourrage de crâne de ce qu'ils me faisaient apprendre, et ils se prenaient comme des éducateurs formés par un régime. Je ne comprenais pas pourquoi tout cela m'arrivait et je n'avais aucune maîtrise de mes pensées. Je devais me taire et suivre selon leur leçon, j'étais dans une sorte de prison. Je vivais selon leurs désirs de volontés, loin de ma famille et de ma maison. Je souffrais de ce qui m'arrivait, mais personne n'était capable de m'écouter. Tout ce que je devais faire, c'est de suivre selon les instructions d'éducations de leurs parts. Ils me disaient que je devais être nettoyé du lavage de cerveaux de mes parents, de ma famille et que je devais abandonner l'idée de revoir ma maison. Ils me disaient que ma nouvelle vie est avec eux et selon leurs volontés, que je devais être dénazifié selon leur façon de dire. Je ne comprenais pas de leur propagande, car il n'y a pas de nazi, comparé à ce que l'armée russes se comportent comme des nazis plutôt.Je ne comprenais toujours pas pourquoi. Je souffrais sans cesse à l'intérieur de moi.

Aujourd'hui, j'ai 12 ans et je n'ai toujours pas oublié d'où je venais et comment on m'a privé de ma vie. Je n'oublierai pas comment on m'a séquestré loin de ma famille, malgré qu'ils tentent toujours de faire de moi leur objet de futur guerrier. Ils pensent que ma vie est heureuse avec une famille adoptive, étant loin de mes racines. Ils pensent que j'oublierai de tout ce qui s'est passé, alors que je ne peux jamais oublier ma vie. Y avait d'autres enfants qui avaient que 6 ans ou moins quand cela s'est passé aussi la même chose, et aujourd'hui ils me racontent toujours leur histoire en se rappelant de tout. Ils ont vécu de la même manière que moi, à savoir que des militaires ont tués leurs parents, ou qu'ils les ont simplement séparés par un camp de filtration. Ils racontent la même chose que moi ; qu'ils ne savent pas ce que leurs parents sont devenus après séparation forcée.

Chaque jour qui passe, j'ai un espoir de retrouver ma maison, ma famille et mes amis. J'ai un espoir que tout cela s'arrête, et que je puisse être libre de m'en fuir de cette horreur de vie. J'appel à l'aide sans cesse dans mon coeur, et en même temps impuissant de tout ce qui se passe. J'apprends des choses forcées, que plus le temps passe plus j'ai envie de ne plus vouloir vivre sur cette vie gâchée.

Cette histoire est un exemple pour dénoncer ; à tous les enfants déportés en Russie. Cette histoire inventée peut-être chacun d'entre eux actuellement, et qui peuvent se ressembler. Cette histoire est une prise de conscience au monde entier pour tous les enfants volés par les militaires russes, arrachés de leur famille de manière immonde et immoral.

La cour internationale et divers ONG indépendants enquêtent actuellement pour épuration ethnique, génocide, et les crimes contre l'humanité vis à vis aussi des fosses communes et des bombardements répétés sur les bâtiments civiles et infrastructures civiles diverses. Les crimes de guerres les plus impitoyables, et les plus durs qu'on puisse écouter et voir, (notamment sur les nombreuses violes, et les tueries civiles de manière de boucherie).

Au nom des plus de 300 000 à 500 000 enfants environ actuellement séquestrés et déportés en Russie,

à la date où je fais cet article.

(Image représentative des médias au couleur d'Ukraine et d'enfants malheureux déportés en train).


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