Colossiens

La lettre a été écrite lors de nombreux séjours en prison, de l'apôtre Paul. Et, cette lettre a été annoncé à un groupe de personnes que Paul n'avait jamais rencontré, et que le groupe en question ont développé un groupe de communauté chrétienne non fondée par Paul. En fait, cette Eglise a été fondée à Colosse par "Epaphras" le compagnon de Paul. Il était justement originaire de cette Eglise.
Epaphras avait rendu visite à Paul en prison, et lui avait rapporté que ; les colossiens se porte bien, mais il avait mentionné "certaines pressions culturelles sont susceptibles de les détourner de Jésus."

Paul a donc écrit cette lettre pour encourager les colossiens à affronter les problèmes mentionnés par Epaphras, et pour les amener à faire preuve de plus grande dévotion en vers Jésus.

Voyons plus de cette lettre que Paul a écrit.

La lettre s'ouvre sur deux prières.

Paul a rendu d'abord grâce à Dieu pour la fidélité des colossiens, que selon les nouvelles données par Epaphras ; demeure acquit par Jésus.
Notamment par leur démonstration d'amour en vers Dieu et leur prochain. Un amour basé sur leur espoir en la nouvelle création promise par Jésus.
Il poursuit en suite, en priant pour "qu'ils croient en sa sagesse, (à Jésus) et de leurs connaissances en la personne de Jésus."

Et, Paul à même intégré un poème à cette partie pour aider autant les colossiens que nous. C'est la pièce maîtresse du chapitre 1, un poème à la gloire du Messie crucifié et élevé.

Son poème se comporte de deux strophes parallèles qui sont remplis de termes et d'imageries, se faisant des rappels aux livres de Genèse et d'Exode, ainsi que les Psaumes et des Proverbes.
Et, la première strophe démontre ce qui fait Jésus "la véritable image de Dieu." C'est en Lui que demeure toute la plénitude de la nature et de sainteté de Dieu, Il est le premier né de toute la création, (selon une formule de l'ancien testament affirmant la nature royale de Jésus sur toute la création).
Son identité appart entière est celle de l'unique et véritable Dieu créateur, c'est par Lui que les puissances et les autorités "ce qui est visible et ce qui est invisible" que toutes choses ont été créées.

Puis, dans la seconde strophe nous découvrons que c'est encore Lui qui initie la lignée de la nouvelle création. Il est la tête du nouveau corps représentant son peuple, et qui constitue la nouvelle humanité. Dans sa propre existence, après sa résurrection en ait la primeur. En Lui demeure la glorieuse présence de Dieu anciennement dans le temps. C'est donc à travers la mort et la résurrection de Jésus, que Dieu a voulu tout réconcilier avec Lui ; l'humanité ce qui est sur terre et ce qui est au ciel, tout l'univers.
C'est un poème remarquable que Paul a continué à mentionner, à mesure qu'il a poursuivi sa lettre.

Paul a commencé par montrer comment la vérité de ce poème a transformé sa propre expérience de souffrance, alors qu'il était encore en prison, (car il a été arrêté pour avoir annoncé au monde grecs et romains que Jésus est le Seigneur ressuscité et le Roi suprême).

Et, ainsi sa souffrance n'était selon lui pas une preuve de défaite, mais le moyen de prendre part la souffrance même de Jésus. C'est une marque d'amour.
Ses épreuves étaient donc une réalité une source de joie. Il était bizarrement emprisonné pour la simple raison que le Messie ressuscité en train par son Esprit vivant de créer une nouvelle famille multiethnique. De plus, tout comme la gloire divine réside en Jésus, ce dernier réside dans chaque membre. Et, ainsi au sein de toute sa famille internationale. Ou, selon à ses propres termes de Paul ; - "Christ en vous tous, l'espérance de la gloire."

Paul a évoqué en suite, les pressions culturelles susceptibles de détourner les colossiens de Jésus.

Les colossiens se sont heurtés dans un mélange de polythéisme mystique, couplé à une pression contraignant à suivre les lois de la Torah.
Le fait est que tous ces nouveaux chrétiens ont grandi en vénérant plusieurs dieux grecs et romains, gouvernant de différents aspects de leur vie humaine ; comme Aphrodite pour le sexe, Hermès pour l'argent ou Apollon pour la musique.
Et, à la plupart ont simplement intégré Jésus comme une divinité supplémentaire à adorer.
Ils subissaient aussi une forte pression de la communauté judéo chrétienne, (juif messianique) qui poussaient ces non-juifs à soi-disant ; à respecter les engagements envers le Messie et en suivant toutes les lois de la Torah.
Ils ont mentionné notamment à manger cachère, de respecter les mentions relatives au jour sacré et se faire circoncire.

Tout cela ressemble beaucoup aux problèmes, que Paul a écrit dans le livre de Galates.
Car, selon Paul ; le fait de céder à ces thèses, (au l'une ou l'autre de ces tentations) reviendrait à se compromettre ; ça démontre qu'on n'a pas réussi à saisir qui est Jésus, ce qu'Il est réellement et de ce qu'Il a accompli pour chacun.

Les colossiens vivaient encore dans la peur des forces occultes, "des éléments du monde" comme les appelait Paul. Alors, que Jésus a triomphé toutes ces choses et ces forces spirituelles par sa mort et sa résurrection. "Jésus a libéré les colossiens de toutes emprises, sur les forces qui pouvaient avoir sur eux," sous rappel de Paul.
Et, par la même occasion selon Paul ; c'est pour nous que Jésus a accompli une bonne fois pour toute l'intégralité des lois de la Torah.
D'autant plus que Paul a rappelé que ; les lois n'avaient pas les capacités de transformer l'égoïsme du coeur humain.
Ainsi, les effets de ce que Jésus a accompli par sa vie, sa mort et sa résurrection ne mettent aucun échec dans chacun. Il n'est donc pas nécessaire de rajouter quelconques pratiques des lois.

Au lieu des lois, les disciples de Jésus ont bénéficié la puissance de la résurrection de Jésus, (pour les transformer).
Et, c'est ce que Paul a continué à développer.

Pour Paul, "suivre Jésus veut dire rejoindre la nouvelle humanité" ; car les vies de ses disciples ont dorénavant fusionné avec celle de Jésus ressuscité.
C'est la raison pour laquelle Paul a demandé au colossiens de "rechercher des réalités d'en haut, là où trône le Christ à la droite de Dieu le Père."

Cela dit développé par Paul ; ici ne consiste pas à rêver des cieux, et à vous empresser à quitter la terre pour vous y retrouver. Mais, plutôt que Jésus trône dans les cieux, où son règne transcende l'univers pour s'appliquer à toute la création. Et, c'est à partir de là, qu'Il reviendra un jour pour transformer toute chose.

Ou, comme le dit Paul ; - "Le jour où le Christ. Lui qui est votre vraie vie se manifestera au monde, alors votre véritable nature sera aussi manifestée à l'univers toute entière et vous partagerez sa gloire."

Paul leur a donc demandé "d'adopter dès maintenant les caractéristiques de la nouvelle nature qui manifesteront un jour."
Il a fait référence aux caractéristiques de l'ancienne humanité, notamment le fait d'avoir une vie sexuelle débridée et de tenir des propos haineux.
Pour les chrétiens ; cette humanité est morte avec Jésus, et a été remplacé par la nouvelle humanité propre à Jésus. Une nouvelle nature caractérisée par la miséricorde et la générosité, et aussi par le pardon et l'amour. Et, cette nouvelle humanité transforme les barrières ethniques et sociales de notre monde.
Afin de créer selon les termes de Paul, "un peuple où n'y a ni grec, ni juif, ni circoncis, ni incirconcis, ni esclave, ni homme libre, mais en Christ est tout et en tous."

Ensuite, Paul a donné aux colossiens un exemple pratique de l'attitude de cette nouvelle humanité qui doit adopter dans un foyer romain des premiers siècles, car c'était une institution extrêmement autoritaire ; le patriarche avait le pouvoir de vie et de mort sur son épouse, ses enfants et ses esclaves.
"Cela ne doit pas être dans un foyer chrétien," informe Paul.
Ici pour Paul, le Jésus ressuscité est le véritable Seigneur. Ainsi, dans le Seigneur ; l'épouse permet à son mari d'assumer l'autorité du couple, le mari se soumet à Jésus en aimant son épouse, et en plaçant le bien être de celle-ci avant le sien.
Dans un foyer où Jésus est le Seigneur ; les enfants ne sont pas des objets, mais on attend d'eux du respect. Et, Tout en les aidant dans leur processus de maturité. Les parents sont sensés d'élever leurs enfants avec patience et compréhension. Les esclaves chrétiens sont sensés d'honorer leur maître humain, même s'ils ne sont pas à leur autorité suprême. (Esclave qui change maintenant employer envers le patron).
Et, le faire en dévotion par Jésus qui est le maître véritable.

C'est clair que là, Paul s'est aventuré dans une pente glissante. Il a redéfini l'institution romaine la plus fondamentale autour de Jésus, dont le règne est basé sur l'amour et par le don de soi.
Et, même s'il ne cassait pas toute la structure du foyer, les principes du Messie glorifié en a nécessité la transformation. Ce au point, où tout romain vivant à Colosse avait du mal à s'y retrouver.

On peut le constater plus clairement dans la conclusion de la lettre.
Après à un appel à la prière, Paul a appliqué ses instructions aux esclaves et aux maîtres chrétiens. Nous découvrons alors, que "Tychique" était le messager transportant cette lettre et qui l'a lu aux colossiens. Il était accompagné d'un certain "Onésime," l'ancien esclave d'un chrétien colossien au nom de "Philémon." Nous apprenons d'une autre lettre qui était adressé à Philémon, qu'Onésime s'était évadé chez son maître. C'était là un crime passible d'emprisonnement, mais Paul a demandé à toute l'Eglise de "saluer Onésime comme un fidèle bien aimé frère dans le Seigneur."
Et, dans sa lettre à Philémon, Paul l'a encouragé désormais "à accueillir Onésime comme un frère plutôt qu'un esclave." C'est ce qu'on appelle "conclure sur un coup d'éclat."

Dans sa lettre aux colossiens, Paul nous invite à voir qu'aucun aspect de l'existence humaine n'échappe aux règles d'amour et de libération du jugement de Jésus ressuscité. Notre souffrance, notre tendance à nous compromettre par faiblesse, notre moralité parfois défaillante, les rapports de pouvoirs dans notre foyer sont tout autant des éléments qui doivent être revus et transformés.
En définitive, nous sommes appelés à vivre aux quotidiens ; comme si la nouvelle création avait commencé avec la résurrection de Jésus.