Caractère de Dieu dans la bible

Dans ce grand illustré sur le thème du caractère de Dieu dans la bible vous comprendrez après que ce Dieu décrit n'a rien à voir avec le Dieu ou les dieux des autres livres en dehors de la bible, et de ce fait, nous pouvons comprendre que nous louons et adorons le Dieu de la bible qui n'est pas le même de ce qui est en dehors. Nous pouvons déjà le savoir en suivant l'histoire complète de la synthèse, et vous pouvez déjà l'expérimenter dans les écritures de la bible, ainsi le vivre à travers la foi que le vrai Dieu est celui qui vous a révélé le Christ.

Si vous essayez de décrire Dieu cela pourrait s'avérer difficile, mais lorsque les auteurs de la bible réfléchissaient au mystère de Dieu ils décrivaient constament le caractère de Dieu de cette façon sur 5 distinctions : Compatissant, plein de grâce, lent à la colère, riche en amour et loyal, et en fidélité. (Exode 34. 6). Nous pouvons ajouter des sous-caractères secondaires aussi, comme ; un Dieu jaloux, un Dieu de douceur, un Dieu patient et etc... selon ce que nous pouvons lire à travers les écritures.  

Dans la Genèse, Dieu choisi une seule famille, les israélites parmis les nations. Et, Il promit de sauver le monde entier à une certaine manière par le billet de cette famille d'Abraham. Et, dans la Genèse se termine avec cette famille d'Abraham en Egypte. Puis, le livre de l'Exode commence, et ce livre comporte en deux mouvements.

Exode 1 à 18 :

Donc, dans ce premier mouvement de l'Exode ; Dieu sauve Israël de l'esclavage en Egypte.

Exode 19 à 40 :

Et, dans ce deuxième mouvement ; Dieu les conduit au Mont-Sinaï où ils campent pendant une année. Et, Dieu invite toute cette nation à se joindre à Lui dans un partenariat appelé "Alliance," pour qu'ils puissent être façonnés selon ses valeurs et son caractère. Et, représenter Dieu aux autres nations.

Tout ce mouvement du Mont-Sinaï dans l'Exode peut-être divisé en quatre unités littéraires. 

1. Exode 19 à 24 : En premier y a la cérémonie en elle-même où les israélites acceptent de devenir les partenaires de Dieu, et Dieu établit les termes de la relation en commançant par les dix commandements. Les deux premiers sont "ne prête pas allégence à un autre Dieu, et ne représente pas Dieu par des images d'idoles." Cela semble assez simple...
2. Exode 25 à 31 : Après cela Dieu montre à Moïse des plans détaillés pour construire une maison sacrée, afin que Dieu puisse venir vivre parmis eux.
3. Exode 35 à 40 : Puis, vient un récit très long sur la construction de cette maison sacrée, mais quelque chose échappe. Entre ces sections se trouve l'histoire qui décrit le caractère de Dieu.
   
4. Exode 32 à 34 : L'histoire commence avec Moïse qui escalade la montagne du Mont-Sinaï et à rédiger un accord de partenariat, quand les israélites au pied de la montagne sont en train d'enfreindre les deux premiers commandements. Ils les violent et veulent l'Alliance pendant que la cérémonie est en cours. Dieu est donc blessé et en colère, et Il avertit Moïse que cette trahison se perpétuera. Alors Il est prêt à faire une croix sur eux. Mais, quand est-il de sa promesse de sauver le monde à travers eux ? En effet, c'est ce que Moïse évoque, et donc qu'est-ce que Dieu a fait ? Devrait-Il mettre fin à leur partenariat, ou devrait-Il être fidèle à sa promesse envers Abraham et à être miséricordieux ?
   Exode 34. 6-7 : Observe les mots avec lesquels nous avons commencé, et tu verras qu'Il relève précisément cette tension entre sa miséricorde et sa justice. Sa déclaration s'ouvre ainsi ; "un Dieu compatissant et plein de grâce," en hébreu cette ligne comporte trois mots qui riment. Et, la ligne "riche en bonté et en fidélité" est conforme à la première, car elle comporte aussi trois mots hébreux. Chacune de ces lignes comportent deux attributs de Dieu et elles entourent un cinquième attribut, "Dieu est lent à la colère." Donc, c'est la première moitié de cette description de Dieu, puis vient la seconde moitié, "Dieu conserve son amour et loyal à des milliers." Et, comment va-t-Il rester fidèle à des personnes qui continuent à se rebeller contre Lui ? En "pardonnant l'iniquité, la transgression et le péché." Mais, le pardon de Dieu ne signifie pas que les gens peuvent faire juste ce qu'ils veulent de leurs mauvaises choses. En effet, la miséricorde de Dieu est contre balancé par ce qui suit, "mais ne tient point le coupable pour innocent, et punit l'iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la troisième et la quatrième."
   La troisième et la quatrième quoi ? Cela fait référence à la génération de personnes qui reproduisent la rébellion de leurs ancêtres contre Dieu, qu'ils auront de ce qu'ils méritent. Mais, remarque que ce petit nombre de génération contraste avec ce nombre imposant "à des milliers." Ensuite, le pardon de l'iniquité sur cette ligne est contrasté avec sa justice sur l'iniquité sur la ligne "punit l'iniquité." Et, toutes ces lignes encadrent la ligne centrale accès à la justice de Dieu, "Il ne tient point le coupable pour innocent." Donc, Dieu est lent à la colère, mais Il est aussi juste. C'est la tension que ces deux phrases relèvent, comment un Dieu fidèle et loyal traite t'Il un peuple aussi rebelle ? C'est le défi que Dieu rencontre dans cette histoire, et c'est le même qu'Il rencontre tout au long du récit biblique alors qu'Il oeuvre à sauver le monde à travers cette famille. En gardant cela à l'esprit nous pourrons nous pencher de plus près de ses cinque attributs que Dieu déclare à propos de Lui-même à Moïse.

Compatissant

Le premier mot composé dans cette description du caractère de Dieu est compatissant ou rakhum (רַחוּם) en hébreu, (prononciation raroum) ce mot apparait aussi sous le mot rakhamim (רַחֲמִים), (prononciation raramim).

Ce qui est fascinant, c'est que ces deux mots sont liés aux mots hébreux pour entrailles, "rekhem." Ainsi, dans la bible hébraïque, la compassion est enracinée dans les entrailles d'une personne. Et, ce mot nous invite à imaginer la tendresse d'une mère pour son enfant fragile, ainsi rakhum est un mot qui dépeint une intense émotion. Parfois il est même traduit par "profondément touché," comme dans l'histoire dans roi Salomon face à deux femmes qui viennent d'accoucher. Malheureusement l'un de leur bébé meurt, mais ensuite chacune des deux femmes affirment que le bébé encore en vie leur appartienne. Pour les aprouver le roi Salomon demande de couper le bébé en deux, et de les donner une moitié à chacune des femmes. Quelle ironie, comme si le roi Salomon prenait un bébé pour un objet.

Et, la vraie mère du bébé étant profondément touchée, elle préfère que l'autre femme prenne son bébé plutôt que de voir son enfant mourir. C'est donc sa compassion qui révèle qu'elle est la vraie mère. Mais, "rakhum" ne traduit pas qu'un état émotionnel, il implique également des actions ; et étonnamment ce mot est plus souvent utilisé pour décrire les actions de Dieu motivées par ses émotions.
Comme lorsque les israélites en souffrances d'opprimé en Egypte, Dieu entend leurs cris et conduit par sa compassion, "rakhamim," à les sauver. Puis, pendant que les israélites traversent le désert ils ont faim et soif, et Dieu qui est rakhum prend soins d'eux comme ses propres enfants. Il leur donne tout ce dont ils ont besoin, Il leur donne eaux, nourritures et vêtements en les guidant personnellement. Il n'est donc pas surprenant que lorsque Yahweh révèle son caractère aux israélites dans le désert, Il commence par dire qu'Il est compatissant. Et, malgré le perpétuelle rakhamim de Yahweh les israélites se détournent de Lui encore et encore. Ils rejètent la compassion de Yahweh, et prête plutôt allégence à d'autres dieux, (comme le veau d'or) et aulieu de faire preuve de compassion les uns envers les autres ils font preuve de violence. Leur rébellion les conduits à l'exile, et se retrouvent dispersés parmi les nations. C'est dans cette période sombre de l'histoire d'Israël que nous arrivons dans le livre d'Esaïe, où Yahweh se compare à une mère pleine de rakhamim envers son bébé. Il dit ; une mère peut-elle oublier son nourrisson ? Ou manquer de compassion ? Ou rakhamim ? Pour les fruits de ses entrailles ? Même si elle oubliait Moi, je ne t'oublierai pas.
Dieu est plein de compassion maternelle et Il sauvera son peuple. Et, en lisant la suite dans le livre d'Esaïe on se rend compte que Dieu en s'invitant le faire dans souffrance de l'humanité. Ce qui préfigure où Jésus rentre en saine, Il est là au profond de compassion de Yahweh sous forme humaine. En grec le mot compassion est "oiktirmos." Et, alors que Jésus fréquente les malades et prend soins des marginaux, Il est profondément ému par la souffrance humaine. Jésus se compare à une mère poule qui utilise ses ailes pour protéger ses poussins des dangers, alors qu'Il couve son peuple. Et, dans l'expression ultime de oiktirmos Jésus est ému de compassion au-point de s'inviter dans la souffrance de l'humanité, dans la mort elle-même pour nous sauver et nous rapprocher de Dieu. C'est cette même vie de compassion que Jésus appelle à ses disciples à imiter. En nous laissant toucher par la douleur des autres, en nous rapprochons de ceux qui souffrent et en participant à soulager la souffrance dans le monde. Ainsi, nous pourrons nous aussi à incarner la compassion de Yahweh, ou selon les paroles de Jésus ; soyez compatissant, comme votre Père est compatissant.
Maintenant vous pouvez voir à quel point il est approprié que "compatissant" soit le premier mot que Dieu utilise pour se décrire. Ainsi, lorsque nous souffrons ou voyons les autres souffrir nous pourrons être convaincu que Dieu est profondément ému, au-point de réagir et qui sera manifesté sa profonde compassion à notre égard. 

Plein de grâce

Le deuxième mot composé dans cette description du caractère de Dieu est plein de grâce est khanun (חַנּוּן) en hébreu, (prononciation ranoun) qui est lié au mot hébreu khen (חֵן), (prononciation rèn).

Ce mot khen est souvent traduit par grâce ou faveur, et si vous utilisez ce mot qui est utilisé dans la bible vous trouverez une histoire fascinante.

L'une de signification de khen est ravissant, ou favorable. Dans les Psaumes il est dit qu'un poète qualifié a des lèvres de khen. Autrement dit, il peut joliment formuler des propos qui ravissent l'audiance, où un bijou éblouissant est un ornement de khen. Il attire l'intention et la faveur. C'est pourquoi khen est souvent le mot utilisé pour décrire un don fait par plaisir ou faveur. Dans ce cas-là, khen peut-être traduit par grâce, comme dans l'histoire d'Esther qui se présente au roi de Perse pour demander que "elle et son peuple soient épargnés de la mort." Une démarche qu'elle appelle une requête de khen, et parce qu'Esther plaît au roi il lui fait une faveur et exauce son voeu. Donc, accorder une faveur c'est khen, cela est motivé par le plaisir. Le type de khen le plus extrême est faire preuve de faveur envers quelqu'un qui doit obtenir ce qu'il mérite et non un don généreux, comme Jacob qui a trompé son frère Esaü il s'est enfui. Puis, après vingt ans il veut revenir arranger les choses. Alors, il vient voir Esaü et lui demande ; puis-je trouver khen à tes yeux ? 
Jacob ne demande pas ce qui est juste, mais une faveur. Et, étonnamment c'est ce que Esaü lui accorde. Il se réjouit de réjouir au-près de son frère Jacob, et de lui faire une grâce qui ne mérite pas. Par ailleurs, khen requière un esprit généreux, ce que les gens ont parfois. Mais, dans la bible celui qui montre plus de khen que quiconque est Dieu. Comme quand Il a sauvé les israélites de l'esclavage en Egypte, et qu'ils l'ont rapidement trahi en prêtant allégeance à une idole de veau d'or comme leur Dieu. Mais ensuite, Moïse intervient et demande à Dieu de faire un don qu'ils ne méritent pas. Dieu accepte en démontrant l'acte ultime de khen, le pardon et la promesse d'être avec ce peuple.
Ce trait caractère de Dieu révèle sa fiabilité, car plus de quarante ans fois dans le livre des Psaumes le peuple réclame leur khen de Dieu. Quand ils sont malades, en danger, ou quand les israélites sont en exile. Et, les prophètes de la bible comme Esaïe se sont penchés sur le khen de Dieu dans le passé, et ont déclaré avec assurance que Dieu montrera un jour le khen à son peuple en délivrant ce dernier, ainsi que toute la création de la mort et de la ruine.
Maintenant lorsque nous tournons envers les auteurs du nouveau testament, ils décrivent le khen de Dieu par le mot grec, "kharis" qui signifie don de grâce. Comme lorsqu'on nous présente Jésus dans l'Evangile de Jean, on nous dit que Jésus est le glorieux kharis de Dieu sous forme humaine. Envoyé dans un monde de personnes piégés par les ténèbres et la mort, car selon l'apôtre Paul nous sommes comme des morts-vivants. Dieu a livré l'humanité aux conséquences destructrices de nos décisions égoïstes, et selon Paul ; Dieu est riche en miséricorde et par son kharis Il nous a sauvé.
Il fait référence à la façon dont la vie, la mort et la résurrection de Jésus nous ont offerte comme un don généreux de la vie qui est plus puissant que la mort. Et, comme tout don tout ce qui a à faire c'est de le recevoir. Alors vous comprenez maintenant pourquoi les auteurs bibliques reviennent beaucoup sur cette spécificité de caractère de Dieu dans la bible. Quand le peuple est prêt à reconnaître à ses défaillances et demander à Dieu le khen, Il répond toujours de la même manière et avec générosité. Dieu fait don de Lui-même, de sa vie et de son amour. Et, c'est ça le sens de l'expression "Dieu est plein de grâce."

Lent à la colère

Le troisième mot composé dans cette description du caractère de Dieu est lent à la colère, toute fois cela pourrait surprendre plus d'un. Le Dieu de la bible n'est-il pas souvent en colère ? Foudroyant le peuple pour ses péchés ? Et bien, il s'avère que la colère de Dieu dans la bible est bien plus nuancée que cela et bien plus intéressante. En hébreu l'expression lent à la colère est erekh appayim (אֶרֶךְ אַפַּיִם), (prononciation érarapahim) ou littéralement long de nez.

Mais, qu'est-ce que la patience de Dieu à avoir avec un long nez ? 
D'abord nous devons étudier la manière courrante pour l'hébreu biblique de dire que quelqu'un est en colère, son nez s'est enflammé. Comme dans l'histoire de Joseph lorsque Potiphar à pensé que Joseph avait essayé de coucher avec sa femme, son nez s'est enflammé. Cela est généralement traduit par sa colère s'est enflammé, ça décrit comment votre corps en particulier votre visage devient chaud quand vous êtes envahi par la colère. Ainsi, en hébreu les principaux mots pour désigner la colère sont "nez ou chaleur ou nez chaud." C'est pourquoi une personne patiente est qualifié de long nez, il faut beaucoup de temps pour que son nez devient chaud. Comme dans le proverbe biblique ; la sagesse d'une personne est son long nez, c'est à dire sa lenteur à sa colère. 

Dans la bible Dieu se met en colère à plusieurs reprises, mais Il n'a pas de nez et n'a pas chaud. Ce sont des métaphores, on s'en sert de notre expérience d'avenant de colère pour décrire ce que Dieu ressent quand Il voit la méchanceté humaine. Comme si vous vous mettez en colère si vous voyez un enfant faire des bêtises en cassant un terrain de jeu, Dieu se met en colère lorsque les humains s'oppriment les uns des autres et détruisent son monde.
Dans la bible la colère de Dieu est une expression de sa justice et de son amour pour le monde, mais Il est lent à la colère. Ce qui signifie qu'Il accorde au gens beaucoup de temps pour changer. Comme dans l'histoire de l'Exode lorsque Pharaon attaque et asservi les israélites, et a fait jeter leurs bébés garçons dans les eaux courantes. Dieu envoie Moïse afronter Pharaon, et ce dernier avait dix chances de laisser Israël partir libre. Mais, après le dizième refus Pharaon sort avec ses chars à chevaux pour détruire les israélites, et donc Dieu les détruit dans les eaux. Le propre mal de Paraon se retourne contre lui, et nous lisons qu'il s'agit d'un acte du feu de la colère divine. C'est vrai que c'est quand même puissant, mais réfléchissez-y, Dieu ne serait pas bon s'Il ne se mettait pas en colère contre le mal de Pharaon et ne faisait finalement rien à ce sujet ?
Et, remarquez que la colère de Dieu se manifeste en livrant Pharaon aux conséquences de ses propres décisions, et c'est enfait ainsi que la colère de Dieu est illustré dans les écritures. Et, c'est pareil dans l'histoire des israélites ; à mainte reprise les siècles durant ils trahissent le Dieu qu'Il les a sauvés de l'esclavage. Et, bien qu'Il leur donne de nombreuse chance de se détourner de leur voix, Ils continuent de prêter allégence aux dieux des autres nations. Et, chaque fois nous lisons que l'ardant colère de Dieu s'enflamma contre les israélites.
Mais, remarquez ce qui suit toujours ; Dieu les a livrés aux mains de leur ennemis. Les chefs des ennemis voulaient servir les dieux des autres nations, et donc Dieu dans sa juste colère leur donne ce qu'ils veulent puisque ces nations finissent par dominer Israël. C'est similaire lorsque l'apôtre Paul dit dans sa lettre au Romains ; que la colère de Dieu se manifeste contre la méchanceté humaine.
Puis, à trois reprises il décrit comment cela se traduit. Dieu livre à son peuple à ses désirs et leurs choix destructeurs, même si cela les conduit à la mort. On dit également que Dieu est patient, Il donne au peuple le temps de revenir à la raison et de changer. Car, rappelez-vous la colère de Dieu est une réponse à la méchanceté humaine, et elle est basée sur un trait de caractère encré dans sa nature. Sa compassion et son amour loyal, Dieu ne se contente pas de laisser son peuple subir les conséquences de sa propre destruction. Car, dans la bible Dieu est en mission de sauvetage. C'est pourquoi Jésus a affirmé que sa mort sera la preuve de l'amour de Dieu pour ses ennemis. Il se substituerait à son peuple qui choisissaient l'auto-destruction et prendrait sur Lui les conséquences de leurs décisions. Dans la vie, la mort et la jésurrection de Jésus nous voyons la colère de Dieu face à la méchanceté et de son amour pour le peuple. Qui oeuvre pour offrir le pardon et la vie à une humanité perdu dans l'auto-destruction. Donc la colère de Dieu dans la bible est vraiment importante, mais l'histoire ne s'arrête pas là. Lorsque Dieu est en colère et exécute la justice c'est parce qu'Il est bon, et dans son extrême patience Il élabore son plan pour rétablir les gens dans son amour. Et, c'est ça le sens de l'expression "Dieu est lent à la colère."

Fidèle

Le cinquième mot composé dans cette description du caractère de Dieu est fidèle, en hébreu est emet traduit par fidélité ou vérité. Il est lié à un autre mot que vous avez surement déjà entendu est "amen," qui est une expression hébraïque non traduite qui signifie "c'est la vérité." Ainsi, emet (אֶמֶת) peut vouloir dire vérité et faire référence à des idées ou des concepts correctes, (prononciation émète).

En effet, emet est lié à la stabilité et à la fiabilité. Comme lorsque Moïse lève les mains pendant des heures pour vaincre les ennemis d'Israël, ses amis lui place sur un rocher. Sous lui ils soutiennent ses mains afin qu'elles restent emet ou stable, lorsque emet et utilisé pour qualifier des personnes il décrit un caractère fiable et stable ou la fiabilité. Comme lorsque Moïse nomme des dirigeants en Israël, ils doivent être des personnes d'emet, des personnes dignes confiance qui n'accepteront pas de peau de vin ou ne déformeront pas la justice. Ainsi, dire que Dieu est plein d'emet ne signifie pas seulement que Dieu dit la vérité ou soutient la vérité, cela signifie aussi que Dieu est fidèle et digne de confiance.

C'est pourquoi Moïse qualifie Dieu de Roc pour dire qu'Il est fidèle, juste et droit. Il souligne sa confiance dans le fait, que dans le caractère de Dieu demeure cohérant. Et, le mot hébreu pour confiance est en fait la forme verbale du mot emet, c'est "he emin." Il peut-être traduit par "croire ou avoir foi." Mais, concrètement ça veut dire considérer quelqu'un comme digne de confiance ou faire confiance. La première personne que nous rencontrons dans la bible qui considère Dieu comme digne de confiance est Abraham ; Dieu lui fait la promesse et à sa femme Sarah qu'ils auront une grande famille, et qu'à travers eux toutes les nations connaîtront la bénédiction de Dieu.
Mais, Abraham et Sarah sont très vieux, et n'ont jamais pu avoir d'enfant par leur propre volonté unique. Et, pourtant face à ces défis Abraham réémanant Dieu, il considère Dieu suffisamment digne de confiance pour ouvrir une nouvelle voix. Et, Dieu fait preuve d'emet envers Abraham et Sarah. En seulement quatre générations leur descendant constitue une nation appart entière appelée Israël, et Dieu invite Israël à une relation de confiance et de fidélité. Et, quand Dieu les fait sortir de l'esclavage en Egypte, Israël réémanant Dieu. Ils Lui font confiance, et comptent sur Lui. Mais, lorsqu'ils arrivent sur la terre que Dieu a promise à Abraham, et qu'ils découvrent qu'elle regorge des villes géantes protégés par des géants ils perdent confiance en emet de Dieu. Mais, nous finissons par rencontrer un israélite qui fait confiance à Dieu face aux gérants, c'est David. Il crit aux géants ; tu viens avec une épée immense, mais je viens avec le nom du Dieu d'Israël.
David compte constamment sur Dieu, en fait il est dit que David a marché avec emet devant Dieu. Ainsi, David considère Dieu étant fidèle et répond avec fidélité. C'est pourquoi Dieu promet de susciter un descendant fidèle de David dans le royaume, où emet durera éternellement. Ce roi fidèle devient la source de confiance et de stabilité pour les autres et pour toujours. Mais, quand le royaume s'effondre plus tard les israélites se retrouvent sans foyer, sans roi et ils crient ; ô Dieu, où est ton amour loyal que tu as juré à David dans ton emet ?
Ils accusent Dieu de ne pas avoir tenu ses promesses envers Abraham, et envers David. Dieu est-Il digne de confiance ? Est-Il fidèle ? Après tout, la première phrase du nouveau testament est une réponse à cette question.
Voici la généalogie de Jésus le Messie, "fils de David, fils d'Abraham." En d'autres termes par Jésus, Dieu accomplit ses promesses. Ou, comme le dit Paul aux épitres de Romains ; Jésus est venu pour prouver la fidélité de Dieu. Il est le Roi fidèle dans le royaume qui durera éternellement et qui invite toutes les nations à faire confiance à Dieu.
Cela dit, c'est risqué de donner sa confiance à quelqu'un, il est difficile de savoir si quelqu'un est vraiment plein d'emet.
Mais, l'histoire biblique dépeint du fidèle depuis le début, et dont les promesses ont été accomplies dans l'histoire de Jésus. Ainsi, en examinant les obstacles auquel nous et notre monde sommes confrontés, nous sommes invités à prendre ce même risque et à nous joindre à Abraham, à David et le peuple de Dieu dans la confiance que Dieu est riche en fidélité.

Source image bibleproject 
Sources écrites sont de diverses études historiques et théologiques, qu'on retrouve dans toutes les librairies chrétiennes et à la bible, (et aux cultes par la prédication).