Apocalypse 2/2
Projection de l'histoire biblique N°1 :
l'introduction de l'ancien testament.
Projection de l'histoire biblique N°62.1 :
une vision symbolique pour toutes les générations de l'Eglise
Dans la deuxième phase, nous allons mieux comprendre comment Jean détaille la nature de la bête. Ainsi, que sa guerre contre le peuple de Dieu, tout en concluant le dénouement de l'histoire.
Après les sept trompettes, Jean a mis un terme avec la cadence de sept avec une série de vision qu'il appel, "signe." Le mot veut dire littéralement "symbole," et ses chapitres en sont remplis.
Ces visions développent le message du rouleau ouvert, de manière bien plus approfondie.
La première lève le voile sur la baille spirituelle cosmique à l'origine de la souffrance des sept églises, sous persécutions romaines. C'est une manifestation d'un conflit très ancien qui a débuté dans Genèse 3 ; le serpent qui est la source de tous le mal est représenté ici dans le livre de l'apocalypse, comme un dragon.
Le
dragon attaque une femme et sa descendance qui représente le Messie
et son peuple. Ensuite, par sa mort et sa résurrection, le Messie
triomphe sur le dragon qui se retrouve projeté sur la tête. Et,
c'est là que le dragon incite et aime les persécutions à
l'encontre du peuple du Messie. Mais, ces derniers finiront par
conquérir le dragon en résistant son influence, même s'ils doivent laisser leur vie.
Jean a tenté de montrer aux églises
que ni Rome, ni aucune autre nation ou aucun être humain ne sont les
véritables ennemis. Des forces spirituelles occultes sont à
l'oeuvre, et les disciples de Jésus ne démontreront la victoire de
leur maître qu'en restant fidèle et en aimant leurs ennemis comme
l'a fait l'Agneau immolé, (Jésus).
La vision suivante de Jean raconte l'histoire du même conflit, mais cette fois à travers le symbolisme terrestre sur les visions des animaux faites par Daniel.
Jean
a vu deux bêtes qui tirent leur puissance du Dragon ; l'une d'elle
représente la puissance militaire national qui conquière par la
violence, l'autre bête symbolise le système économique dans la
propagande présente de cette puissance comme étant d'origine
divine.
Et, ces bêtes exigent d'une nation totale allégeance,
symbolisé par la pause de la marque de la bête et son nombre 6.6.6.
sur le front ou sur la main, (nous comprenons à la science évoluée
d'aujourd'hui que ce sont les parties du corps où la température se
régule rapidement contre le froid).
Alors, ceci est une
illustration même d'une perdition, dont vous ne découvrirez pas le
sens dans la presse ; Jean a fait clairement une référence aux
pratiques hébraïques dans l'ancien testament.
Tout d'abord
cette marque est l'anti schéma, l'inscription sur le front est au
même titre que celle que sur la paume de la main à une référence
claire au schéma ; une ancienne prière juive d'allégeance à Dieu,
et figurant dans le livre de Deutéronome.
-->
Cette prière était également écrite sur le front et la main, pour
marquer chez une personne la consécration de toutes ses pensées et
actions au seul vrai Dieu.
Et, voilà que maintenant les nations se rebellent et exigent leur propre allégeance en obligeant chacun à décider qui voudra suivre.
Il
y a aussi le nombre de la bête qui fascine le lecteur depuis des
millénaires, mais ce n'est pas un mystère pour Jean. Il parlait
l'hébreu et le grec, et les lettres hébraïques pouvaient aussi se traduire par des chiffres.
Si vous épelé le mot grec "Néron,
César et le mot bête" en hébreu ; chacun équivaut à
6.6.6.
En fait, Jean ne voulait pas dire que Néron était la
seule manière de cette manifestation de vision, Néron n'est qu'un
exemple pressant d'un ancien schéma élaboré par Daniel. Le schéma
selon lequel les nations deviennent des bêtes quand ils
érigent leur puissance et leur sécurité économique en un faux
Dieu, et exigent en suite une totale allégeance.
Donc, du temps de Daniel Babylone était la bête, et elle a été suivie par la Perse, puis suivi par la Grèce et maintenant Rome du temps de Jean. Il en va de même pour toutes les nations suivantes qui agissent de la même manière.
A l'opposé des nations soumises de la bête et au dragon, il se tient un autre Roi, " l'Agneau immolé."
L'Agneau
est avec son armée, dont les membres ont donné leur vie pour le
suivre.
Depuis la nouvelle Jérusalem, leur champ de victoire
résonne dans les nations avec ce que Jean a appelé "l'Evangile
Eternel." Et, ils appellent chacun à ce repentir, à adorer
Dieu et à quitter Babylone qui s'effondrera car ses jours sont
comptés.
Jean a eu une vision du jugement dernier.
Le jugement dernier est symbolisé par deux récoltes :
La première est une bonne récolte de céréales, alors que le Roi Jésus a rassemblé son peuple fidèle autour de Lui.
La deuxième récolte est une vendange de grappes de vigne qui représente l'intoxication de l'humanité par le mal. Elles sont mises sur un ravin pour être foulé aux pieds.
Le
fait qu'à travers tous ces visions imagées, Jean a présenté un
choix ferme aux sept églises. Vont-elles résister à Babylone pour
suivre l'Agneau ou vont-elles suivre la bête et subir sa défaite
?
Maintenant que le choix est clair, Jean a déroulé le cycle
final des sept jugements divins symbolisé par les sept coupes.
Grâce au rouleau de l'Agneau et aux signes des visions, nous savons désormais que plusieurs nations finissent par se repentir.
Mais, à mesure que les plaies d'exode sont répétées et déversées des cinq coupes, il y a toujours un nombre important de personnes qui ne se repentent pas. Et, elles continuent de résister à maudire Dieu, exactement comme Pharaon.
Ce
qui conduit à la sixième coupe, le moment où le dragon et la bête
rassemblent les nations pour faire la guerre au peuple de Dieu dans
un lieu appelé "Armageddon."
C'est une pleine au Nord
d'Israël, où plusieurs batailles étaient menées par Israël pour
repousser l'invasion des autres nations.
Et,
pour certaines personnes cette sixième coupe dépeint une véritable
bataille avenir. Mais, pour d'autres personnes il s'agit d'une
métaphore représentant la justice finale de Dieu sur le mal. Quel que soit le cas de figure, Jean s'est clairement basé sur des
images du livre d'Ezéchiel concernant la baille entre Dieu et
GOG.
--> GOG était pour Ezéchiel le symbole de
rassemblement des nations rebelles, et devaient faire face à la
justice de Dieu.
Et, c'est ce qui s'annonce avec la septième coupe. C'est la quatrième et dernière description du jour du Seigneur, l'étape où le mal est une fois pour toute détruit parmi les nations.
Maintenant que Jean à entièrement dévoilé le message du rouleau de l'Agneau, (désormais libéré des seaux) ne revient sur certains aspects pour développer trois thèmes clés qu'il a relevées plutôt.
- La chute de Babylone.
La bataille finale pour triompher du mal.
Et, l'avènement de la nouvelle Jérusalem.
Chacun d'eux abordent sous un angle différent la phase finale relative à la venue du royaume de Dieu.
Un ange a montré à Jean une femme magnifique vêtue comme une reine, mais elle est ivre du sang des martyrs et de ceux de tous les innocents. Selon les signes de la vision, elle chevauche le dragon qui est le symbole des nations rebelles. Et, elle s'appelle Babylone la prostituée.
Les symboles détaillés dans cette vision devaient être bien connus des lecteurs contemporains de Jean ; car, non seulement ils personnifiaient la puissance militaire économique de l'empire romains, mais bien au-delà.
Dans
cette vision, Jean a fait un mélange des mots et images de chaque
passage de l'ancien testament sur la chute des cités antiques de
Babylone, Tyr et Edom, (voir Esaïe 13, 23, 34, 47, Ezéchiel 26-27
et Jérémie 50-51).
Jean a montré tout simplement que Rome
est la version la plus récente définition que faisait l'ancien
testament, de l'Archétype de l'humanité en rébellions contre
Dieu.
--> Ils se rassemblent et constituent les nations qui
érigent leur système économique et militaire sous forme d'idoles.
Cet état de fait ne se limite pas au passé ou à l'avenir, c'est le reflet de la condition humaine tout au long de l'histoire. Et, les Babylone il y en a aura toujours, elles se succéderont jusqu'au jour où Jésus reviendra pour remplacer Babylone par son royaume. Mais, comment le royaume de Jésus viendra-t-il ?
Jusqu'ici le jour du Seigneur a été présenté comme un jour qui verrait le feu à l'oeuvre, ou soit la terre tremblée ou encore la récolte. Il est désormais dépeint comme une bataille finale racontée à deux reprises. Bataille au terme de laquelle les martyrs semblent glorifiés.
Bataille
finale n°1.
Jean
en suite nous a ramené à la sixième coupe, où les nations se sont
rassemblées pour affronter Dieu. Mais, soudain Jésus apparaît.
C'est le héros suprême, Il est la parole de Dieu avançant sur son
cheval blanc et prêt à conquérir le mal du monde.
Remarquez
ceci, Il est recouvert de sang avant même le début de la bataille.
Mais, c'est parce qu'il s'agit de son propre sang, sa seule arme et
l'épée qui sort de sa bouche. Ce qui est une image adaptée du livre
d'Esaïe.
Et, Jean a précisé que l'Armageddon ne sera pas un
bain de sang, bien au contraire le même Jésus qui a versé son sang
pour ses ennemis vient rendre justice. Il demandera des comptes à
ceux qui refusent de se repentir de leurs voies et qu'ils ont ainsi
contribué à mener le bon monde de Dieu à sa perte.
Le feu
destructeur de l'enfer qu'ils ont allumé dans le monde de Dieu est le juste titre de leur propre sort.
Les
martyrs glorifiés.
Par
la suite, Jean a eu une vision des disciples de Jésus assassinés
par Babylone qui sont ramenés à la vie et règnent avec le Messie
pendant mille ans.
Bataille
finale n°2.
Ensuite, le dragon ayant suscité la rébellion de l'humanité contre
Dieu réunit les nations du monde pour se rebeller contre le royaume
de Dieu. Mais, face au trône de la justice de Dieu ils subissent
toutes les conséquences d'une écrasante défaite éternelle. Ainsi,
son détruit tout ceux qui ne veulent pas participer au royaume de Dieu,
au même titre que les forces occultes. Ils reçoivent ce qu'ils
voulaient, exister par eux même et pour eux même.
Au final, le
dragon, Babylone et tous ceux qui font le choix de les suivre sont
mis sous quarantaine éternelle à jamais, (tous privés de
possibilité de corrompre la nouvelle création de Dieu).
Il existe de nombreuses théories sur le lien entre les milles ans et ces deux batailles ; certaines personnes pensent chronologique au sens littéral. C'est à dire le retour de Jésus suivi du règne de mille ans sur terre, (le millénium pour ne pas voir la fin du monde terminer par le mal) et suivi par le jugement de Dieu. D'autres pensent que les milles ans sont un symbole de la victoire présence de Jésus et des martyrs sur les forces occultes, et que les deux batailles décrivent le futur retour de Jésus sous deux angles différents.
Quel que soit le point de vu adopté, il y a une remarque clé qui en ressort ; quand Jésus reviendra en tant que Roi, Il jugera le mal de manière définitif et glorifiera ceux à qui l'ont été fidèle.
Le livre s'achève sur le mariage, entre du ciel et de la terre.
Un
ange a montré à Jean une superbe mariée, (que Jean a appelé
l'épouse de l'Agneau) symbolisant la nouvelle création venue se lier pour toujours à Dieu et son peuple d'Alliance.
Puis, Dieu
a annoncé "qu'Il
demeura avec l'humanité pour l'éternité et qu'Il renouvellera
toute chose."
La
vision de Jean est en fait la kaléidoscope des promesses de l'ancien
testament.
-> La scène se déroule dans un nouveau ciel et
une nouvelle terre, (voir Esaïe 65.17) une création restaurée,
guéris de la souffrance et du mal qui ont entachés l'histoire de
l'humanité.
--> Il y a aussi un nouveau jardin d'Eden, (voir
Genèse 2 et Ezéchiel 47) le paradis de la vie éternelle avec Dieu.
Mais, ce n'est pas un stade au retour du premier jardin, c'est plutôt
bien un pas en avant dans la nouvelle Jérusalem.
---> La
nouvelle Jérusalem, (voir Esaïe 2 et Sophonie 3) une vaste ville où
les cultures humaines travaillent ensemble avec leurs diversités
dans la paix et dans l'harmonie au côté de Dieu.
Dans
un revirement les plus surprenant, il n'existe aucun temple dans la
nouvelle création. C'est tout simplement parce que la présence de
Dieu est l'Agneau autre fois limité au temple, et imprègne
désormais la moindre passerelle de cette atmosphère du nouveau
monde.
Il y a maintenant une humanité nouvelle accomplissant la
mission qui lui ont été confiée à la toute première page de la
bible, (voir Genèse 1.27-28) celle de régner en tant qu'image de
Dieu.
S'associer à Dieu pour en mener cette création présente
vers la toute nouvelle horizon, et ainsi parmi les plus insoupçonnés.
Ainsi, s'achève l'apocalypse de Jean, et ainsi que l'histoire épique de la bible dans son ensemble. Jean n'a pas écrit ce livre comme un code secret permettant de déchiffrer la date du retour de Jésus. C'est une vision symbolique qui a suscité l'espoir et aux questionnements des sept églises du premier siècle, et aussi à toutes les générations suivantes des chrétiens.
Elle révèle le schéma de l'histoire et à la promesse de Dieu, car chaque royaume humain finit toujours par devenir une Babylone et doit être combattu par la puissance de l'Agneau immolé. Mais, la promesse est que Jésus qui a aimé ce monde et mort pour lui ne laissera pas Babylone le détruire sans rien dire ; Il reviendra un jour pour être extraire le mal de son bon monde et renouveler toute chose.
Et, c'est une promesse qui devrait encourager chaque génération du peuple de Dieu à la fidélité, jusqu'à que le Roi revienne.Le livre de l'apocalypse regorge de nombreux aspects de lectures étranges, et qui peut nous donner beaucoup de discussions autour d'elles. Le principe des compréhensions sur les images et visions de Jean nous ramène à ce que l'apocalypse n'est pas un livre d'une simple fin dans la bible, mais belle est bien un symbole de continuité pour l'avenir, (où chaque référence que Jean nous ramène de l'ancien testament nous amène à des références futures aussi). La seule chose que la bible soit marquée par l'Esprit à une histoire complète c'est qu'on peut être sûr qu'il n'aura jamais un prochain livre, avec des différents caractères de Dieu. Tout ce qui est après fait par l'homme et qu'on l'appelle "le livre saint," (qui compléterait la bible, qui la modifierait ou qui la remplacerait) est un livre corrompu du mal. Comme une revanche au service de Satan déformant la vérité de Dieu, montrant un caractère qui n'est pas le Dieu d'Israël et Père du peuple fidèle à Jésus.